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Mes Univers
28 mars 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 370 - 375

gr_ce_antiqueVers 785 avant notre Ere, les habitants de la rome primitive croient en l’existence de la déesse Mama Geneta. Ils lui sacrifient des chiens, recourent à des sacrifices expiatoires et à des exorcismes. Mais, ils entourent aussi son culte de Mystères ; de même que les Ligures qui se sot établis au Sud de la cité, dans le Tessin, depuis peu de temps.

Vers 770 avant J.C., de nombreux colons Grecs prennent pied en Sicile. Ils investissent rapidement les cités Phéniciennes qui y sont implantées. Les Phéniciens se retirent à Moyte, à Salente et à Palerme. Et ils laissent tout le reste de l’île à la disposition des nouveaux arrivants.

Rome, après d’âpres luttes contre sa voisine, Véies, met la main sur les salines des bouches du Tibre ; elle contrôle plus tard la plupart des salines de l’Italie centrale et méridionale. Puis, dans la seconde moitié du VIIème siècle avant J.C., la cité naît véritablement de la fusion des villages alentours avec elle : les éléments essentiels de cette opération sont le drainage et le pavement du Forum, qui était auparavant une vallée marécageuse réservée aux tombes, tandis que l’autre dépression, celle de la vallée de Murcia, entre le Palatin et l’Aventin, abrite bientôt le Grand Cirque. Les Etrusques, experts en hydraulique, jouent alors un rôle décisif.

Sept rois règnent sur l’Urbs de 753 à 509 avant J.C., date de la fondation de la république. La première dynastie est romano-sabine : après Romulus, Numa Pompilius le Sabin fixe les rites religieux de Rome, grâce, dit la légende, aux conseils de la nymphe Egérié ; puis c’est Tullus Nostilius, qui voit les Horaces défaire les Curiaces, champions de la ville d’Albe. Aneus Martius, roi guerrier, conduit ensuite l’expansion territoriale romaine en direction d’Ostie. Avec les Tarquins, l’Ancien et le Superbe, entre lesquels s’intercale Servius Tullius, c’est la dynastie Etrusque qui règne sur Rome. Ce sont les Etrusques qui font de Rome une des plus grandes cités Etrusques de l’époque, avec son centre politique, religieux, commercial, protégé par une enceinte dès le VIème siècle avant notre Ere. La ville est alors agrandie, embellie, avec des temples et une nouvelle organisation politique et administrative.

Europe Occidentale, X – VIème Siècle avant J.C. :

L’Europe Occidentale se répartit en un certain nombre de provinces culturelles héritées de l’Age du Bronze, qui sont elles mêmes les héritières de la « Civilisation des Champs d’Urnes ». Ainsi, vers 980 avant notre Ere, le roi Argathenios entretient d’étroites relations avec les Phocéens. Et il fonde la ville de Cadix. Tandis que, d’un autre coté, en Dalmatie, le Souverain de Glasinac conserve de nombreux contacts avec les Civilisations installées en Asie Mineure. Tandis les monarques de Styrie, de Carinthie, et de Slovaquie – par l’intermédiaire de leurs ressources minières – accroissent leur influence ; ou que ceux habitant l’Autriche actuelle acquièrent une certaine célébrité grâce à leur sel de gemme.

Vers 900 avant J.C., lorsque les premiers membres de la civilisation – dite du Hallstatt -, arrivent sur leurs traces, ils découvrent avec stupeur les derniers reliquats de cette Civilisation. Ce ne sont plus que quelques communautés disparates. Toutes les autres ont disparu. Les seuls souvenirs de ce dernier est un mélange de Mythes et de Religion centré autour du culte des Pierres Levées et de la grande Déesse Mère. Les nouveaux venus édifient alors leurs propres Sanctuaires à l’emplacement des mégalithes. Ils récupèrent aussi à leur profit la mystique entourant les dolmens et les pierres levées. Leurs druides adaptent leurs cultes au Savoir qui lui semble être sous-jacent. Ils l’intègrent à leur propre Mythologie en se demandant peu à peu si jadis, ces lieux n’ont pas été des hauts centres d’initiés. Puis, les Druides finissent par définitivement balayer les restes des traditions sanguinaires et meurtrières vouées aux divinités Chtoniennes. Elles disparaissent rapidement. 

En fait, la civilisation du Hallstatt s’étend sur un zone qui comprend la bohème, une partie de la hongrie, l’Allemagne du Sud, l’Autriche, la suisse, et le quart Nord-est de la france. Assez vite, ce territoire se trouve quadrillé par un réseau de bourgades fortifiées, espacées de cinquante à cent kilomètres environ, régnant chacune sur une vaste étendue, et qualifiées de « résidence princière ». Souvent situées sur des hauteurs, elles sont aussi parfois isolées au milieu des lacs et des marécages. Ces résidences ont des fortifications importantes 

Elles contrôlent certaines matières premières importantes, comme le sel d’Autriche ou de la franche Comté, ainsi que des voies commerciales comme l’axe Seine-Saône, qui permet à l’étain de Grande-Bretagne de parvenir jusqu’en Italie ou en Grèce. Elles exportent aussi des matières premières – étain, bois, peaux, salaisons, esclaves – et importent des produits de luxe – vases précieux, parures, vin -. Car, le fer à cette époque reste cependant d’un usage très limité pour les populations locales. Il sert aux grandes épées, pour des colliers ou des bracelets princiers. Matière rare, c’est un signe de prestige pour les potentats locaux. Il est le témoin d’une hiérarchisation sociale marquée.

La civilisation du Hallstatt n’est pourtant pas uniforme. Composite, elle intègre des éléments Etrusques, Villanoviens, Balkaniques, Illyriens. D’ailleurs, c’est à cette époque que quelques Grecs courageux s’aventurent en pays Ligure et qu’ils fondent la cité de Massilia. Leur élément commun est donc une caste dirigeante dont la puissance est fondée sur la possession des épées de fer et des chars de combat.

Car, la renommée des princes est fondée sur leur fonction guerrière. L’équitation est « inventée » : les hommes combattent montés sur des chars ou à cheval et dominent une industrieuse population d’agriculteurs et d’artisans. Ceux qui vont devenir des Celtes créent un art qui leur est propre, caractérisés par des motifs originaux : enroulements, spirales, rosaces. Ces motifs sont ceux de leur culte solaire qui remplace peu à peu le culte de la fécondité.

Mais, les résidences princières s’effondrent bientôt. Elles sont abandonnées. Et n’existent plus alors que des villages modestes et dispersés, à la suite d’importants remaniements politiques.

Vers 850 avant notre Ere, en Espagne, ainsi que dans le Sud de la france, la civilisation de Tarteressos est à son apogée. Malheureusement, celle-ci est bientôt attaquée par des tribus Celtes venues d’Europe Orientale. Elle appelle à l’aide des mercenaires de Carthage et de la grande Grèce. Et, finalement, elle parvient à les repousser au-delà de ses frontières.

Or, quelques dizaines d’années plus tard, les territoires de la catalogne passent tout de même sous le contrôle des Celtes. Dès lors, ceux-ci se mettent à y honorer leur déesse d’Outre Tombe Danède Baza. Ils construisent leur Centre Religieux et Culturel le plus prestigieux à Alcuida d’Elche. Ils décident de s’abriter dans des villes fortifiées qui existent depuis le Néolithique ; telles que Mirubriga ou Santiago. Et c’est là qu’ils édifient plusieurs Temples, en les consacrants à Esculape.

Parallèlement, également vers 850 avant J.C., les Grecs intensifient leur politique de colonisation. Ils commencent à occuper la plupart des cotes Méditerranéennes. Ils abordent l’archipel des Pityuses – ou, Baléares ». Celui-ci devient progressivement un point stratégique pour eux, à cause de leur proximité de la cote espagnole. Et, ils finissent par s’implanter en Sicile, ainsi que sur les rivages de l’Espagne, en y fondant l’agglomération d’Ampurins. 

En 690 avant notre Ere, les populations de la civilisation, dite, du Hallstatt, quittent leurs contrées. De pastorales et agricultrices, elles se transforment alors en intrépides troupes de navigateurs s’adonnant désormais volontiers à la piraterie. Elles arrivent bientôt en Occident. Et, de fait, elles y apportent des éléments culturels nouveaux ; tels, l’épée à antennes.

C’est ainsi que les Ligures commencent à occuper de nombreuses contrées d’Europe Occidentale. Les Ibères, eux, édifient un Empire dans la région du Caucase et sur les cotes du Ponteuxin. Mais, ils sont rapidement chassés par de nouveaux conquérants : les Phrygiens. Ils migrent en Europe Méridionale ; et plus particulièrement en Illyrie et en Italie du Nord. Ils y fondent plusieurs cités telles que Kutacum – qu’ils nomment de cette manière en souvenir de leur ancienne capitale Caucasienne, Kuta. Puis, ils se séparent en deux groupes ; l’un soumettant bientôt l’ensemble de la péninsule Italique, et l’autre choisissant de poursuivre sa route, de pénétrer en Espagne en franchissant les Pyrénées, et de s’y installer.

Or, contrairement aux Ibère d’Italie, les Ibères d’Espagne décident de préserver leurs Traditions ancestrales de toute influence extérieure. En effet, à partir de ce moment là, leurs Clercs répètent scrupuleusement les Cérémonies Rituelles qu’ils Initiaient dans le Caucase. Ils rappellent également – et entre autres - à leurs fidèles le Mythe du Serpent Soya. Car « Soya vit, à la fois, au Ciel et sur la terre ». Ils invoquent parfois la déesse incarnée à l’intérieur d’un Bélier Noir nommé Baserta ; et dont le patronyme signifie « la moitié Noire ». Et ils se souviennent qu’elle Symbolise le Monde des Défunts.

En 590 avant notre Ere, plusieurs dizaines de colons Grecs débarquent en pays Ligure. Ils y fondent aussitôt la cité de Massalia. Ils y développent une intense activité commerciale. Ils s’y octroient le droit de battre monnaie. Ils étendent peu à peu leur influence sur tout le littoral Nord-Méditerranéen. Ils créent une chaîne de comptoirs : à Nikain, ou « Nice » ; à Antipolis, ou « Antibes » ; à Agathé, ou « Adge ». Et, finalement, ils transforment ces dernières agglomérations en centres de rayonnement de la culture hellénistique. ; Tout en répandant leur Civilisation vers l’intérieur des terres par l’intermédiaire des voies fluviales alentours. 

Par ailleurs, les Grecs de Massalia regroupent plusieurs villages dispersés sur les rives de l’étang de Laftes. Ils métamorphosent leurs embarcadères en zone portuaire indépendante. Ils y installent un nœud routier dont les chaussées partent, d’un coté, vers Massalia, et d’un autre, vers Sextante – ou, Montpellier. Ils en font un comptoir destiné à importer en Europe des marchandises Etrusques, Grecques, Italiques. Et enfin, ils changent son nom, pour lui donner celui de « Lathara ». 

Vers 580 avant notre Ere, les Carthaginois s’en prennent à la cité de Cadix ; et finissent par la détruire. Ensuite, ils s’en prennent aux colonies Phocéennes installées au cœur de la péninsule Ibérique. Et seule l’agglomération d’Ampurins échappe aux destructions.   

Asie Centrale, Xème – VIème siècle avant J.C. :

Vers 800 avant notre Ere, les populations installées sur les rives Orientales de la baltique vouent un culte aux Forces de la nature ; et en premier lieu, à celles de la fertilité et de la fécondité. Elles vénèrent la déesse Mère, Mati ; la déesse des Prairies, Laukamit ; la déesse des Bois, Mezamat ; la déesse du Bétail, Lopemat ; la déesse de la mer, Jurasmat ; la déesse des Jardins, Darzamat ; la déesse des Vents, Vejamat ; le dieu des Cieux, de la foudre, et de la guerre, Derkunas ; et le Maitre de la terre, Zempat. Elles en appellent également aux Esprits Laumes, qui sont des Entités attachées aux Eaux et aux Forêts ; ou au Laimas, qui sont chargés de veiller sur les destinées individuelles. Elles adorent les arbres, les champs, les lacs, et les rivières. Elles croient que tous ces lieux sont habités par des Démons et par des dieux. Et elles considèrent les bois comme des Temples ; ou supposent que certains animaux possèdent des Pouvoirs spéciaux. 

C’est pour ces raisons que ces peuplades célèbrent leur culte des Morts et leur culte des Ancêtres dans les forêts. C’est aussi pour cela qu’elles révèrent le Soleil, la lune, les Astres, ou le Feu. Elles sont persuadées que le feu est lié aux opérations Divinatoires effectuées par leurs Prêtres et par leurs Mages. Elles glorifient l’Arc en Ciel Duvirik. Et elles prient leur Forgeron Céleste Telavel parce qu’elles sont persuadées que c’est lui qui a fabriqué le Soleil à l’aide d’un marteau géant.

Inde, Xème – VIème siècle avant J.C. :

En 990 avant J.C., depuis longtemps, les Aryens se répandent dans l’Inde du centre, brûlant les forêts pour cultiver la terre. Se mêlant aux tribus installées dans les bois, ils se sédentarisent progressivement. Des groupes importants se fixent dans la vallée du Gange, donnant naissance à une civilisation urbaine et à de petits royaumes disparates se disputant âprement le territoire.

Le pouvoir royal est en effet limité par l’influence des brahmanes et les courtisans et officiers du palais. La population vit dans des villages ou des cités entourées de remparts. La tendance est à la spécialisation des métiers : artisans, artistes, marchands… 

Pendant toute cette période, la vie spirituelle des Aryens se poursuit avec la rédaction des derniers des Veda : « l’Upanishad ». Ceux-ci abordent des questions fondamentales : Quelle est l’origine de l’Univers ? Quelle est la nature de l’âme ? Différentes doctrines se constituent selon les réponses apportées à ces interrogations, œuvres d’ascètes et de rois Philosophes.

Au sens propre, un Upanishad est une séance au cours de laquelle un Maître transmet à ses élèves les doctrines ésotériques. Les textes sur lesquels il se fonde, comme le Brihadaranyaka, se présente sous la forme de questions-réponses, à l’image des séances d’enseignement. Ils décrivent tous Brahman, la puissance magique du Verbe Initial qui s’exerce sur l’Espace et le Temps, sur l’ensemble de l’Univers. Brahman est aussi l’âme humaine et les Upanishad apprennent à prendre conscience de sa présence. L’homme peut alors dépasser les Cycles de la vie et de la mort, de la joie et de la douleur, et se fondre dans l’Ame Universelle.

Or, vers 900 avant notre Ere, du Gujerat à la vallée du Gange, la civilisation Aryenne dépérit. De fait, près d’Allahabad, c’est la ville de Kausambi qui devient peu à peu le plus important centre Economique de la région. Elle édifie en effet des Fortifications qui ne sont pas sans rappeler les murs de l’ancienne Citadelle d’Harappa. Ses habitants apprennent à fabriquer des statues en terre cuite représentant des zébus et des éléphants. Ils se mettent à loger à l’intérieur de maisons entourées de patios. Ils commencent à régulièrement se rendre dans des Temples surmontés d’effigies de Garuda ; assimilant ainsi ce dernier à un Oiseau Fabuleux souvent chevauché par le dieu Vishnu. Parfois, ils se prennent à ériger des Sanctuaires dont les toits sont recouverts de chapiteaux évoquant des lotus renversés. Tout autour d’eux, ils bâtissent des parois sur lesquelles ils sculptent des Lions accompagnés de Roues à vingt-quatre rayons, et de Symboles désignant les quatre Points Cardinaux. Et, de temps en temps, ils leur accolent des Chapelles consacrées à « Ghositarama ». 

Mais, bien qu’ils ne leur construisent pas de monuments spécifiques, les habitants de Kausambi ne révèrent pas uniquement Ghositarama. Ils admirent Ganesa, qu’ils comparent à un Homme à tète d’Eléphant. Ils le montrent obèse, dans une posture inconfortable, et lui donnent le titre de « Seigneur des Gana » - ou, « Esprits ». Ils se soumettent aux exigences de Sarasvatî : l’Epouse de Brahmâ et l’Incarnation du Fleuve Impétueux. Ils glorifient l’Hamsa : la monture Sacrée de Vishnu. Et, enfin, ils idolâtrent les Compagnes Mythiques de ce dernier : Yamunâ et Ganga, autant que celles de Shiva : Lakmi et Parvati.

Vers 650 avant notre Ere, la civilisation du Gange englobe toute la péninsule du Deccan, ainsi que l’ensemble de la basse Vallée de l’Indus. Elle n’est pas très évoluée en ce qui concerne la métallurgie du Fer. Mais, elle est très raffinée.

C’est la cité de Rajgir – au Sud de Patna – qui est considérée comme la capitale de l’un des Royaumes qui parsèment ses Territoires. En effet, en Maghada, celle-ci est ceinte de hautes murailles de pierres. Elle est ornée d’enclos – ou, « Caitya » - au cœur desquels sont plantés des poteaux surmontés de paires de cornes. Là, apparaissent également parfois des colonnes de bois, de fer, ou de cuivre, sculptées, et où sont représentés d’innombrables Symboles Sacrés. A plusieurs endroits, elle est aussi dominée par des chapiteaux évoquant des fleurs de Lotus repliées sur elles mêmes. Elle laisse discerner des fûts supportant des abaques animaliers : des Taureaux, des Lions, ou des Eléphants. Et, enfin, sur les murs de certains de ses Temples, elle Sculpte des motifs Védiques apparentés au Cygne – qui relève de Brahmâ -, à la roue, ou, aux Quatre Points Cardinaux.

Par ailleurs, les maisons construites à proximité de ses Caitya sont assimilées par ses habitants, à des figures emblématiques. En effet, dès lors, celles-ci sont édifiées le long des voies principales qui traversent la cité. Elles sont regardées comme les édifices permettant à certains quartiers, de se développer en cercles concentriques autour des Caitya. Elles sont régulièrement honorées par les populations, qui plantent un Arbre ou un Bosquet non loin de là. Elles sont bénies lors de l’Erection de « Stupas » - ou, « Tumulus Funéraire ». Et, à chaque fois que ce genre de Cérémonie est organisé, elles sont censé figurer l’Axe de Référence des Quatre Points Cardinaux de la ville, ainsi que le lieu d’où partent les routes qui mènent au Ciel et aux Enfers.

Outre Rajgir, quelques autres villes telles que Rangpur, Mysore, Arcot, Cingpelut, ou Cittor, érigent d’imposantes Enceintes Fortifiées. Et elles aussi prospèrent, puis, étendent leur influence de plus en plus loin à l’intérieur du Deccan et de la vallée de l’Indus. De fait, leur production Artisanale se diffuse jusque dans le Sud de Gujerat. Leurs marchandises se négocient jusque dans les Contrées Méridionales de la péninsule. Leurs relations avec Ujjain – sur la rivière Sipra -, s’intensifient. Elles commencent même à considérer celle-ci comme l’une des plus anciennes Cités Sacrées du Monde. Et, finalement, elles s’autorisent à édifier un Sanctuaire commun à Jivakamravana, et à y bâtir ensemble des salles elliptiques somptueuses.

Or, leurs nouveaux Sanctuaires ne parviennent pas à endiguer les Croyances Ancestrales de leurs Insulaires. Car, ceux-ci continuent d’implorer les Antiques Mégalithes qui longent les chemins qui y mènent. Ainsi, à Mysore, ils perpétuent leurs Processions aux alentours d’un Cromlech Sacré : à l’Est, ils y élèvent un Monolithe qu’ils percent, et ils y sculptent une plaque commémorative. A Cittor, ils gardent l’habitude de vénérer une Enceinte Mégalithique qui a autrefois encerclé une fosse remplie de cadavres. Dans la région du Kerala, ils maintiennent leur déification des Menhirs autrefois disposés selon un alignement spécifique. Et, enfin, ils sont convaincus d’avoir raison en magnifiant encore ceux dont la roche est séparée en quatre morceaux chacun sculpté en forme de Pyramide à base triangulaire.

Et, leurs Rites sont tellement ancrés en eux qu’ils jugent indispensable de poursuivre la construction de tels Monuments : ils en bâtissent plusieurs centaines ressemblant à des champignons afin de leur servir de Tombeaux. Ils creusent au dessous d’eux des dizaines de Chambres Funéraires. A leurs cotés, à l’intérieur de grottes artificielles, ils aménagent des dizaines de Cryptes. Ils y ensevelissent les Sarcophages de leurs Princes. Et, ils y taillent leurs parois afin que les Sculptures qu’ils y représentent, aient l’aspect d’Animaux fabuleux à quatre pattes. 

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