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Mes Univers
2 avril 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 385 - 390

PersePerse, VIème – IIIème siècles avant J.C. :

En 555 avant J.C., Cyrus III, dit « le Grand » renverse son grand père Artyage. Et, de son avènement à la fin de son règne, en 530 avant notre Ere, il soumet trois des quatre nations qui se partagent l’Orient et transforme le royaume de ses pères en un véritable Empire universel.

Tout d’abord, il soumet Ectabane. Il se fait construire une nouvelle cité : Pansargados ; où il établit aussitôt sa résidence principale. Il ordonne d’y construire nombre de Palais et de Sanctuaires monumentaux ; lesquels sont décorés de fresques montrant d’innombrables animaux fantastiques. Après trois années de guerre, le territoire des Mèdes est uni au sien, formant le grand Empire Iranien, et c’est avec cette nouvelle force qu’il se lance à la conquête du monde. Vers l’Est, il soumet le Turkestan, l’Afghanistan et s’étend jusqu’au Nord-Ouest de l’Inde, puis, se tournant vers l’Ouest, il bat en 547 avant J.C. une puissance rivale, la lydie.

La reddition des quelques villes Grecques d’Asie Mineure qui tentent de résister est obtenue par les armes ou par la corruption. Mais pour dominer le monde, il reste à s’emparer de deux grands pays : la babylonie et l’Egypte. En 539 avant J.C., Babylone est conquise, Cyrus en devient roi et fait la ville une des résidences de la monarchie perse. Après cette victoire, les pays de l’Ouest, à vocation marchande, se soumettent volontairement, espérant de cette souveraineté sur l’ensemble des régions orientales, qu’elle génère la stabilité politique nécessaire au développement de leur commerce. La palestine, la syrie, la phénicie entrent dans l’orbite de Cyrus, et seule l’Egypte résiste encore à l’élan Achéménide.

En 538 avant J.C., le souverain Perse Cyrus le Grand, restitue leurs dieux aux populations soumises par Babylone. Il fait amende honorable en demandant pardon aux Hébreux pour l’invasion de leur pays par Nabuchodonosor. Ce dernier ordonne à son trésorier Mitredat, de sortir les ustensiles du Temple de Jérusalem, du Sanctuaire de Marduk. Il leur rend 30 bassins d’or, 1029 bassins d’argent, 30 bols d’or, 410 bols d’argent, ainsi que 6400 objets d’or et d’argent. Puis, il redonne sa liberté au prince Hébreux Chehhbaccar ; lequel retourne alors en Israël en compagnie de tout son peuple exilé depuis des dizaines d’années. 

Cyrus le Grand  comprend en outre que le contrôle du Sud de la mésopotamie est un enjeu important pour commercer avec l’Egypte et la péninsule Arabique. Et c’est pour cette raison qu’il étend bientôt son autorité sur elle d’une main de fer.   

Lorsque Cyrus le Grand meurt, son corps est immédiatement transféré dans un bois au cœur duquel des cérémonies funèbres sont célébrées par des Mages de haut rang. Puis, son fils Cambyse lui succède ; et ce dernier change le nom de la capitale de l’Empire pour celui de Persépolis.

Vers 525 avant J.C., le Mage Mède Zoroastre vit en Iran du Nord-Ouest. C’est un prêtre instruit dans la religion Mésopotamienne traditionnelle. Ses croyances sont dominées par le polythéisme entourant le culte du dieu Ahura Mazda. Mais, en même temps, il se déclare « Prophète de la lumière » capable de renouer avec les sacrements Aryens les plus anciens. Il étudie donc des récits dont il a retrouvé la trace au cours de ses voyages dans tout le Moyen-Orient. Il examine les images hallucinantes des terribles conflits qui ont jadis opposé les Aryens – porteurs de Lumière – et les Sémites – plongés dans les Ténèbres - Peu à peu, il tente d’en établir une synthèse, puis de les inclure au sein d’un dogme unique. Et il finit par croire en deux postulats généraux antithétiques : le Bien et le Mal ; en imaginant que chacun d’eux est accompagné par des divinités mineures telles que les « Amish », les « Spenta » et les « Daévas ». Il assimile d’ailleurs ces derniers aux anciens Esprits de la nature.

Mais, au bout de quelques temps, Zoroastre est contraint de quitter sa région d’origine parce que la foi qu’il diffuse est en train de supplanter les croyances traditionnelles du peuple. De plus, comme ses principes interdisent les sacrifices sanglants et l’utilisation du breuvage enivrant appelé « hauna », il met en danger l’existence même de la caste privilégiée des Prêtres. Il se rend alors dans le Sud de l’Iran. Il retranscrit les résultats de ses réflexions dans un Grand Livre. Il décompose celui-ci en 21 chapitres et plus de deux millions de vers. Il le titre « Avesta ». Et, il rédige une sorte de préface dans lequel il prévient les lecteurs et les scribes que quelques unes de ses sources – des écrits « Gathas » issus du culte d’Haoma ; un très vieux dieu du Feu – remonte au moins à 5000 ou 10 000 ans en arrière ; et ont été dévoilées dans la lointaine Hyperborée.

De fait, dans le premier chapitre de l’Avesta, Zoroastre révèle qu’Ahura Mazda – ou autrement dit « Orzmud » - est le Dieu Créateur et Immortel. Transcendant, des Entités abstraites et opposées comme la justice, la vérité ou l’Erreur, se confondent en lui. De sa pensée naît son frère jumeau, Angra Maingu – ou « Ahriman ». Ahura Mazda assimile aussitôt ce dernier au principe du Mal. Il crée ensuite un Monde qui est toute Vie ; tandis qu’Ahriman crée un Monde qui est toute Mort. Il modèle le premier couple d’Humains Mortels. Cet homme et cette femme cèdent malheureusement rapidement aux aspirations d’Ahriman ; ils deviennent la proie du mensonge et de la haine, alors qu’Ahura Mazda essaye de les protéger de l’influence de son frère. Le couple met malgré tout au monde sept nouveaux couples ; puis meurt dans le désert. Et l’un de ces couples en engendre un autre : Yima et Yama ; lequel devient ainsi l’ancêtre des quinze Races Humaines actuelles.

Mais, progressivement, ces dernières s’adonnent à la barbarie. Leurs membres deviennent des « Daévas » - ou, des « Démons ». Ils interdisent de rendre un culte à Ahura Mazda ; ils ne désirent plus choisir entre le Bien et le Mal ; et ils ne souhaitent plus être rendus responsables de leurs choix individuels. Mais ils espèrent toujours pouvoir accéder à la « Maison des Chants » qui donne accès à la vie Eternelle.

Un jour alors, Ahura Mazda décide de purger cette Humanité de tous ses péchés. Et il prévient Yima et Yama qu’ils doivent se préparer à un Déluge. Yima creuse donc en conséquence une grotte où il enferme les animaux et les plantes nécessaires à la survie de sa famille. L’inondation arrive alors. Et, grâce à ce stratagème, la civilisation est capable de renaître des destructions qu’elle a subi. 

Ensuite, Ahura Mazda ordonne aux Anges qui l’accompagnent – ou « Amschapands » -, ainsi qu’à ses fils – la divinité du Monde Intermédiaire Vaya, et le Protecteur des Voies conduisant à l’Au-Delà Zurvan – de veiller sur les descendants de Yima et de Yama. Ceux-ci répandent donc régulièrement leurs bienfaits sur eux. Ils se tiennent aux cotés d’Ahura Mazda quand Ahriman et ses cohortes déversent destruction et misère sur les fils et les filles de Yima et de Yama. Ils entendent Ahura Mazda dire à son ennemi : « Moi qui suis descendu dans la tombe, je suis revenu à Babylone. Au travers de la porte des Malédictions mises à néant, ma Malédiction contre toi a déjà été évoquée. ».

Ahura Mazda réalise ainsi désormais qu’il existe deux catégories de Dieux au sein de l’Univers : les « Ahuras », qui sont ceux qui l’accompagnent et qui sont les dieux du Bien ; et les « Daivas », qui suivent Ahriman et qui sont les dieux du Mal. Il comprend par ailleurs qu’il va avoir besoin de s’appuyer sur le Monde des Hommes pour pouvoir lutter efficacement contre son Frère et ses Cohortes Démoniaques. Car il sait « qu’il est effroyable, irrésistible, redoutable ; que c’est un guerrier ; que c’est une tempête, un déluge ; mais que c’est surtout le dieu de la peste et des Epidémies. ».

Se penchant sur la rédaction de son septième chapitre, Zoroastre explique que, selon lui, cinq Ages sont associés à l’Humanité actuelle : l’Age d’Or, l’Age d’Argent, l’Age de Bronze, l’Age de Fer, et l’Age d’Ebène. L’Age actuel – de quatre fois 3000 ans - serait le quatrième ; il s’agirait de celui de la justice. Or, auparavant, il y aurait eu l’Age d’Or – ou encore nommé « Airyana Vaejo ». Au cours de cette Ere, les Hommes auraient habité dans un pays jouissant d’un climat doux et clément – sept mois d’Eté et cinq mois d’Hiver. Les prairies de cette contrée auraient été traversées de nombreuses rivières ; sa faune aurait été abondante, tandis que sa flore aurait produit de belles récoltes. L’Humanité qui aurait vécu là aurait été pure et sans péchés ; elle y aurait résidé très longtemps.

Au cours de cette Ere, à l’aide de rochers impérissables, les hommes se seraient mis à bâtir un gigantesque Temple. Ils auraient construit une Tour monumentale, dite « de la pensée Infinie ». Et ils la désignèrent pour être la demeure de l’un des derniers Titans vivant encore sur Terre. 

Mais, ce Monde aurait pris fin lorsqu’Ahriman aurait déclaré la guerre à Ahura Mazda. Celui-ci aurait en effet déchaîné un déluge de glace sur l’Airyana Vaejo ; il aurait pris les Cieux d’assaut, et y aurait provoqué le Chaos. Il aurait fait en sorte que la lune et les Etoiles ne puissent plus se coucher qu’une seule fois par an. Il aurait permis au Mal de dominer un tiers du firmament en plongeant ce dernier dans les ténèbres. Il aurait transformé ce jardin des Délices du premier Age de l’Humanité, en désert inhospitalier. Il décimé l’Humanité, qui, incapable de se défendre, aurait presque totalement péri. Seul le Titan aurait pu l’arrêter en le combattant victorieusement et en le mettant à mort. Et celui-ci aurait alors compris que le Monde qui avait existé jusque là était sur le point de se terminer ; ce qui lui aurait fait prédire :

« Un jour, à la fin du prochain Cycle de l’Humanité, je sortirais de nouveau de mon refuge solitaire. A ce moment là, j’inviterais les Elus du Monde à coopérer avec moi. Et nous contribuerons ensemble à l’éclaircissement des superstitions. ».

Et son maître de déclarer : « La premier des lieux que j’ai créé, moi, Ahura Mazda, fut l’Airyana Vaejo. Puis, Angra Mainyu, qui est le Génie de la mort, modela un serpent redoutable : le Froid. L’Eté ne dure maintenant plus que deux mois, l’Hiver rigoureux dix, et l’eau, la terre, les arbres, restent frigorifiés pendant tout le reste du temps. Partout tombe une neige épaisse, et c’est le plus terrible des fléaux. ».

A l’issue de ces événements dramatiques, Ahura Mazda convoque tous les autres Dieux Célestes auprès de lui ; il désire entendre leurs suggestions sur ce qu’il convient de faire maintenant. Or, à ce moment là, il se rend compte que Yima – qui est un berger de l’ancien Airyana Vaejo – écoute leur conversation ; mais aussi, qu’il est accompagné de rescapés pénétrés de Bien. Il profite donc de l’occasion pour le rencontrer et pour le mettre en garde :

« Yima le noble, sur le Monde physique et matériel, un Hiver fatal s’est abattu. Celui-ci est maintenant recouvert d’un gel destructeur. L’Esprit Mauvais exploite cette situation pour descendre ; et à cause de lui, la neige tombe davantage en abondance. Sache que c’est pour cette raison que les trois sortes d’animaux qui vivent en Airyana Vaejo vont bientôt périr : ceux qui peuplent les étendues sauvages ; ceux qui nichent au sommet des montagnes ; et ceux qui parcourent les profondes vallées, abrités dans leurs étables.

Je t’engage de ce fait à construire un « Var » - ou « hypogée, enclos souterrain » -, à l’intérieur duquel tu enfermeras des représentants de chaque espèce animale ; grande ou petite. Tu y parqueras les bêtes de somme, les hommes, les chiens, les oiseaux ; et tu n’oublieras pas non plus une part de feu brûlant. Tu y feras ensuite couler de l’eau. Tu mettras des oiseaux dans les arbres, ainsi que dans cette végétation qui est éternelle. Tu y rangeras des spécimens de toutes les plantes, les plus belles et les plus odorantes, puis de tous les fruits les plus succulents. Et ainsi, toutes ces choses et toutes ces créatures ne mourront pas tant qu’elles se trouveront dans ton abri. Par contre, je te conseille de n’y accueillir aucune créature difforme, impotente, folle, perverse, perfide ou jalouse ; de même qu’aucun homme aux dents gâtées ou lépreux. ».

Zoroastre poursuit en révélant qu’au cours de l’Age d’Argent, l’Esprit Mauvais aurait été mis en échec par Ahura Mazda. Durant l’Age de Bronze, le Bien et le Mal se seraient équilibrés. C’est aussi à cette époque que les derniers habitants de l’Airyana Vaejo auraient définitivement fui leur pays d’origine ; qu’ils auraient entamé une grande migration afin de trouver une terre plus propice à leur développement ; et qu’ils auraient crû de manière exceptionnelle. Mais, au début de l’Age actuel, le Mal aurait triomphé, puis aurait ensuite conservé sa suprématie.

Voici comment Zoroastre décrit sa Genèse : « Orzmud crée le Monde d’aujourd’hui en six étapes et pour 9000 ans : il engendre le ciel, puis l’eau, puis la terre, puis le bœuf ; et enfin un premier homme appelé Gayomart. Mais Ahriman s’attaque à sa Création et le tue Le cadavre du bœuf donne alors naissance aux végétaux, et sa semence est recueillie et filtrée pour former les espèces animales. De son coté, le corps de Gayomart génère des métaux, tandis que sa semence permet au premier couple d’humains – Mashye et Mashyane – d’apparaître.

Mais l’Humanité est désormais mortelle. Après le décès de chacun de ses membres, l’âme de celui-ci reste trois jours rattachée à son enveloppe charnelle ; le quatrième, elle quitte ce Monde et monte au Ciel ; ou descend en Enfer. Le Purgatoire accueille donc celles dont les mauvaises actions s’équilibrent avec les bonnes. Et c’est là qu’elles obtiennent leur promesse de Résurrection, quelles sont rassemblées afin d’entendre le jugement de leurs actes sur Terre. ».

C’est pourquoi les Ames Immortelles attendent la venue d’un Sauveur. C’est aussi pour cette raison que trente ans avant la fin de l’Age de Fer, une jeune fille se baignant dans la mer concevra un fils ; elle lui donnera alors le nom de Soschios. Ce dernier délivrera Ahriman pour qu’il amène la peste et la famine dans le Monde. Il triomphera ensuite de son Message, dévoilera ses Principes, et déroutera les hommes. Son règne aux cotés d’Ahriman durera alors 1000 ans avant que l’Apocalypse ne s’accomplisse. A l’issue de cette période, la terre se recouvrera de métal fondu. Le Bien vaincra ainsi le Mal pendant qu’Ahriman chutera de son piédestal, et que le diadème de ce dernier chutera de son front. Ahura Mazda ouvrira le Livre où les actions de chacun sont consignées ; il les jugera. Puis, le cinquième Age commencera.

Dans son douzième chapitre, Zoroastre traite de la connaissance des deux Mondes, ainsi que des Etres qui peuplent chacun de ceux-ci. Il y dépeint les « Feroures », ces Génies liés aux Forces Vives de la nature. Il y évoque les « Dews », des Ames perverses aidant Ahriman à concevoir son œuvre impie au sein du Dahkma ; cet endroit étrange où les morts sont exposés aux vautours. Il y invente un certain nombre de Mythes, comme celui d’Ahzi Dabaka, ce Dragon qui est tué par Thraetaona. Il y parle encore des dieux secondaires s’étant jadis approprié la terre, l’air, l’eau et le feu. Mais, surtout, il explique que les anciens Dieux sumériens ne sont en fait que des divinités inférieures par rapport à Ahura Mazda et à Ahriman. Il les identifie d’ailleurs à une Etoile particulière ; tandis qu’Enlil acquiert le statut de « Maitre du Destin » ; qu’Enki – transformé en Ea – devient un « dieu de la magie et de la mer » ; que Draspa prend le titre de « Maîtresse des Chevaux » ; qu’Haurvatat s’accapare la science Médicale et les Pouvoirs des non-morts ; et qu’il est également associé à la faim, à la soif, et aux Archidémons. Zoroastre n’entoure plus Nergal de Diables, mais il le fait toujours habiter les Enfers. Il considère Adad comme le « Maitre des Orages et de la pluie ». Il fait évoluer Nabu en tant que « Patron des Scribes et des Savants ». Il voit en son épouse Tachanetum l’incarnation de l’Intelligence ; il métamorphose Innana en Ishtar, qui, elle même, supplante la déesse de l’Amour, de la bataille et de la fertilité Antum, en la symbolisant par la planète Vénus. Il change Sin en Lune en démontrant que celle-ci est bien la sœur du dieu Soleil Shamash. Et enfin, il métamorphose Marduk – le plus populaire des dieux babyloniens – en « Maitre du Destin » ; puis l’associe à Jupiter ; avant de conclure que l’Univers ne peut exister que grâce au combat éternel que se livrent le Bien et le Mal.

En 525 avant J.C. également, les Perses mettent un certain temps pour soumettre cette puissance autrefois redoutable qu’est Babylone. Cependant, si les succès des conquêtes dépendent, dans un premier temps, de la force et du dynamisme des armées, celui de la domination sur les terres arrachées relève, quant à lui, de l’habilité politique des souverains. Cyrus et Cambyse II, son fils et successeur, s’y attachent avec succès. Car, lorsqu’il termine l’œuvre de son père en soumettant l’Egypte, Cambyse se fait reconnaître roi de ce pays, comme jadis son père à Babylone, s’est fait couronné selon les coutumes civiles et religieuses propres à l’ancienne capitale des Mésopotamiens. Désormais légitime roi d’Egypte, « roi des Nations », Cambyse fonde lui même la 27ème dynastie, mais il doit regagner la perse où la noblesse menace de renverser le pouvoir central. Malheureusement, il meurt sur le chemin du retour.

Vers 520 avant J.C., alors que Zoroastre vient tout juste de terminer d’écrire son Avesta, une scission apparaît au sein du groupe de Mages qui l’accompagne. En effet, d’un coté, il y a ceux qui désirent désormais se consacrer à la diffusion du message d’Amour et d’Espoir qu’Ahura Mazda – au travers de Zoroastre – contient. Et, d’un autre coté, il y a ceux qui s’intéressent à Ahriman et à sa doctrine ; mais surtout, qui réalisent que l’Age de Fer touche à sa fin.   

Dès lors, ces derniers deviennent progressivement de fervents Adeptes de la pensée d’Ahriman. Ils se livrent à des Rites pervers, diaboliques et orgiaques, en son honneur. Ils louent leur « Seigneur Destructeur » en écrivant le nom d’Ahura Mazda à l’envers. Méprisant celui-ci, ils remplacent son titre de « Maitre du Destin » par celui « d’Esprit puant qui appartient à la mort, à la maladie, à la crasse, et à la mauvaise Nourriture ». Ils symbolisent également Ahriman par un serpent, une mouche, un lézard, un cheval, un dragon, ou un homme vêtu de noir et aux yeux injectés de sang. Et, enfin, ils finissent par l’appeler : « Anti-dieu » ou « Ennemi de la vie et de la nature ». 

En 515 avant J.C., c’est le fils de Cambyse II – Darius Ier – qui monte sur le trône de Perse. Aussitôt, celui-ci se met à restaurer Persépolis ; par ce biais, il veut immortaliser la gloire de la dynastie Achéménide, mais surtout, celle de son grand père Cyrus. Puis, il l’agrandit. Il étend sa superficie jusqu'à l’emplacement d’un petit hameau du nom de Paria. Il fait exécuter des sculptures représentant les Forces du Mal sur les terrasses de son palais Il fait également tailler des figures abstraites sur les murs de ses Temples ; lesquelles désignent le plus souvent des bouquetins à visage humain, des formes Mythiques liées à la magie de la chasse. Et, finalement, il fortifie les remparts de la ville datant de l’époque Assyrienne. 

Puis, à la mort de Darius Ier, Xerxès Ier – 486 – 465 avant J.C. -, poursuit son œuvre, de même qu’Atarxerxès Ier – 465 – 423 avant notre Ere - ; et c’est ce dernier qui lui permet de pleinement jouer son rôle de métropole administrative et impériale. 

Finalement, lorsqu’Alexandre le Grand envahit la perse en 330 avant J.C., celui-ci détruit entièrement Persépolis.

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