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14 avril 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 440 - 445

celteVers 375 avant notre Ere, de leur coté, les populations Transylvaines doivent faire face à une nouvelle vague migratoire : les Scythes envahissent le pays. Mais, en même temps, les clans qui y vivent déjà, et qui les voient arriver, se rendent peu à peu compte que ceux-ci semblent porteurs d’une Civilisation plus évoluée que la leur. De fait, ils acceptent donc plus facilement de cohabiter avec les Scythes ; ils se « celtisent ». En leur compagnie, ils se mettent à exploiter les mines d’or présentes dans les Carpates. Ils apprennent à vénérer la déesse, à la fois Lunaire, Terrestre, et Chtonienne, qu’est Hécate. Ils fondent une capitale nommé « Droboudja ». Ils commencent à répandre leur culture mixte un peu partout en Europe Centrale ; tout en s’ouvrant aux spécificités des groupes ethniques qu’ils rencontrent sur leur route.

Dès lors, ils s’implantent en Germanie et en Italie du Nord. Sous le patronyme de « Vangiuns », ils s’installent à Morguntiacum pour y prier Mongun. Sous celui de « Iapudes », ils se fixent jusque dans les îles de Dalmatie Septentrionale. Tandis que sous celui de « Gaèles », ils se fixent un peu partout en Occident, poussent même en Afrique ; où ils entrent en contact avec les Libyens. Puis, en s’associant à ces derniers, ils en profitent pour mettre le pied en Egypte, et pour y menacer momentanément le Temple d’Amon.

En 375 avant notre Ere également, dans la péninsule Ibérique, l’Andalousie est dominée par la cité de Tartasus. En effet, ses habitants Celtes sont riches et puissants. Leur prospérité leur permet de contrôler de très nombreuses mines. Mais, elle leur donne aussi la possibilité de mettre en place un vaste réseau de commerce de métaux.

Vers 355 avant J.C., alors qu’il vient tout juste de monter sur le trône de Macédoine, Philippe II décide de conquérir la thrace. Pour cela, tout d’abord, il annexe la région frontalière de Thrace Sapéenne. Ensuite, il s’en prend au royaume des Odryses Orientaux. Puis, il s’attaque aux villes Grecques de la cote Dalmate. Et, enfin, avec l’aide des colons de Daros, il envoie Denys l’Ancien de Syracuse, intervenir à Issa et à Pharos.

De fait, à partir de 350 avant notre Ere, la cote Dalmate subit de nombreuses transformations : désormais en effet, certaines des cités qui sont installées tout le long de ses rivages se retrouvent en territoire Liburne. Ainsi, ses agglomérations de Zadar, d’Aenona, de Delca, et d’Asscria, croissent. En Mésie, l’ancien établissement de Sungidunum est rénové. Les métropoles d’Akudiu, de Stara Zagora, de Kabyle, et de Drongilon, sont fondées. La ville de Tader est construit ; son port se développe et acquiert une grande importance stratégique. Et ses habitants – qui sont d’excellents navigateurs – y donnent d’ailleurs souvent le patronyme de « Liburna » à leurs navires. Les îles proches d’Uglian, de Corictae, de Krespa, d’Arba, et de Cisa, sont investies. Et, enfin, à l’embouchure de la narentre – dont la vallée constitue une très importante voie de communication entre la méditerranée et l’intérieur de la péninsule Balkanique – surgissent la rade de Narone et la cité de Lyssos.   

Vers 350 avant notre Ere, une dizaine de clans Celtes quittent la gaule Belgique. Ils débarquent en Angleterre, puis, en Irlande. Et, dès lors, pour se différencier les uns des autres, et en se servant de traits horizontaux ou obliques, certains décident d’inventer un nouveau mode d’Ecriture. 

En 327 avant J.C., de nombreuses tribus Celtes s’avancent jusque dans le bassin moyen du Danube, puis, jusqu’en Hongrie. Ensuite, l’une d’elles se dirige vers la macédoine ; une autre vers la grèce. En 325 avant notre Ere, celle-ci traverse l’Asie Mineure. Et elle se présente à Alexandre lorsqu’il se rend à Babylone.

En 315 avant notre Ere, les Celtes de Hongrie sont informés de la mort d’Alexandre le Grand. Ils apprennent également qu’après son décès, de nouveaux Etats hellénistiques se sont formés sur les ruines de son Empire ; et que ceux-ci ont bouleversé l’ensemble de son économie. Dès lors, ils en profitent pour s’attaquer aux peuples Bulgares qui sont encore sous domination Macédonienne. Et ils n’y rencontrent aucune résistance, puisque le gouverneur qu’Alexandre y a installé quelques années plus tôt, ne peut plus leur opposer aucune armée régulière.

Or, bientôt, les envahisseurs des anciens territoires Thraces commencent à diviser leurs contrées en de petites entités autonomes. La dalmatie se retrouve ainsi soumise à des groupes Celtes – « Diadoques » - désunis. En Dacie, un homme baptisé Lubusthère proclame son indépendance, et fait en sorte de devenir de plus en plus influent dans les cités situées sur les frontières de sa contrée. Ce qui a pour conséquence que le Bosphore Cimmérien, lui – qui a été un temps le grenier à blé de la grèce -, est obligé de lui fermer ses ports commerciaux.

Malgré tout, en 305 avant J.C., un chef de tribu Celte du nom de Lusimaque s’octroie le titre de Souverain de Thrace. Puis, il tente d’annexer la valachie à son royaume ; en essayant d’y renverser son plus farouche adversaire : Seuthe III de la cité Odryse de Seuthopolis.

Mais, vers 290 avant J.C., le monde Celtique est secoué par des invasions Belges et leurs contrecoups. Pour éviter le pire, le Sénat Romain envisage l’installation de 60 000 citoyens pauvres sur les riches terres padanes, territoires du Nord conquis en 283 avant J.C., ce qui signifie l’expulsion pour les Gaulois ; ceux-ci appellent à la rescousse leurs congénères transalpins qui envoient une forte armée dans la plaine du Pô. Les Romains parviennent à les arrêter au lac Télamon et, après les avoir écrasés, occupent l’ensemble de la gaule Cisalpine où ils entreprennent de fonder aussitôt de nouvelles colonies, comme Crémone et Plaisance.

Puis, parallèlement, en 281 avant notre Ere, Lusimaque de Thrace pénètre une seconde fois en Valachie. Il y affronte ses Souverains autonomes. Mais, vers la fin de la bataille – dite, de Cyrodedion -, il décède soudainement. Et ses rêves de conquêtes aussitôt repris par son successeur, s’effondrent bientôt.

Car, à peine deux ans plus tard – en 279 avant J.C. -, des clans Celtes qui paraissent surgir de nulle part, et conduits par un autre Brennus, pénètrent à leur tour dans les Balkans. Ils les traversent, se dirigent rapidement vers la grèce. Ils envahissent le pays, s’emparent et pillent le Sanctuaire de Delphes. Ils s’approprient son Trésor ; tandis qu’ils transforment les habitants de la ville en esclaves.

Quelques jours plus tard, pourtant, ils sont repoussés hors des murs de Delphes. Et, c’est au cours de cette offensive que leur chef Brennus est gravement blessé, et qu’il est obligé de se suicider.

Pourtant, avant de mourir, Brennus décide de séparer son armée en deux. Il désigne un groupe de soldats pour retourner en Occident afin d’y cacher le Trésor de Delphes et d’y vendre les esclaves qu’il a fait prisonniers au cours de la bataille. L’autre doit poursuivre la lutte et s’enfoncer plus profondément encore dans le pays. Malheureusement, cette dernière, épuisée par les multiples marches forcées et les combats qu’elle a dû mener jusqu'à présent, est bientôt vaincue. Elle doit battre en retraite ; elle se replie dès lors en Asie Mineure. Arrivée là, elle renverse et anéantit les aristocraties locales du plateau d’Ankara. Elle oblige les populations à se soumettre à sa domination. Elle impose sa Civilisation, met ainsi fin à l’essor culturel de la thrace, et fondent un royaume qu’ils nomment « Tylis ; ou, « Galatie ».

La première partie de l’armée de Brennus – futurs Tectosages - fait donc demi-tour et revient en Gaule. Elle stoppe un moment sa marche au pied des Pyrénées. En effet, les Druides qui l’accompagnent désirent remercier les Dieux de leur victoire. Ils veulent les honorer dans un de leurs Temples dédié à la nature aux fins fonds de la montagne que la troupe qu’ils accompagnent s’apprête à franchir.

C’est à cet instant précis que l’Objet Mythique se réveille. Delmocène – qui est prêtre du Sanctuaire de Delphes – ayant le Trésor sous sa garde, c’est là qu’il a réussi à dissimuler l’Objet Mythique. Mais, une fois arrivé au centre du cercle Mégalithique, celui-ci se met à briller d’une lueur intense. Des éclairs surgissent autour de lui alors que le ciel paraît sans nuages. Des rais fluorescents courent sous la surface du sol, se concentrent. Puis, certains vont se perdre aux extrémités des pierres levées ; ils s’évanouissent finalement au milieu de mille étincelles éblouissantes. Les autres se précipitent parmi les herbes et les ronces des alentours, brûlant tout sur leur passage. Ils disparaissent ensuite à une vitesse fulgurante dans le lointain.

Delmocène, autant que les Druides venus prier leurs Dieux, sont terrorisés. Ils ne comprennent pas le phénomène qui vient de se produire sous leurs yeux. Delmocène imagine qu’il s’agit d’une réaction de l’Objet Mythique vis à vis des Forces Telluriques du lieu ; il a répondu à leur appel. Les Druides, eux, y voient u message des Dieux à leur encontre : Taranis approuve la victoire de Brennus à Delphes, et incite sa troupe revenues en Occident à reprendre sa marche vers sa destination finale.

L’armée de feu Brennus s’installe un moment dans le Languedoc. Elle prend d’assaut la ville de Toulouse, qu’elle conquiert rapidement. Puis, elle éclate en plusieurs bandes ; certaines veulent rester sur place tandis que d’autres veulent remonter encore plus au Nord. Ces dernières se séparent donc des tribus principales, qui ont décidé de faire de Toulouse leur capitale, et continuent leur marche jusqu’aux abords des îles Britanniques.

Une fois la région aux alentours de Toulouse soumise, Altius, le chef de la horde, décide de faire de la ville sa capitale. Pour ce faire, il fait établir au centre de la métropole un Temple dédié aux Dieux de son peuple. Il fait donc raser un certain nombre de maisons. Il ordonne de creuser la terre. Il fait ériger quatre Mégalithes ornés de sculptures divines au fond de la cavité. Puis il y place lui même le Trésor de Delphes. Enfin, il fait sacrifier un certain nombre de prisonniers qu’il a ramené avec lui d’Orient.

A ce moment là, Delmocène – qui est aux cotés du chef des Celtes de Toulouse – se rend compte que l’Objet Mythique se met à luire de nouveau : apparaît la même lueur étrange que sur le site du Sanctuaire pyrénéen. Son éclat est certes moins intense, ses autres manifestations – les éclairs et les rais flamboyants – ne s’extériorisent pas. Il songe alors que le nouveau Temple Mégalithique de Toulouse ne se trouve probablement pas au centre d’un Nœud Tellurique, mais qu’il n’en n’est pas loin. Il se dit qu’il faudra qu’il s’en préoccupe lorsqu’il sera sorti de la situation dans laquelle il se trouve actuellement. Tant qu’il sera prisonnier – et considéré comme esclave -, il ne pourra pas faire grand chose, ni pour récupérer l’Objet Mythique, ni utiliser celui-ci à son profit, et encore moins l’éloigner de tout lieu où il est extrêmement dangereux de le manipuler.

En 272 avant J.C., la position des Grecs dans l’Adriatique – déjà très précaire depuis une dizaine d’années à cause de la présence des Celtes dans la région – est de nouveau affaiblie. En effet, à cette date, c’est le royaume d’Epire – le plus Septentrional des royaumes Hellénistiques de la péninsule Balkanique – qui entre en éruption.

Car, cette année là, Pyrrhus le Grand décède. Alexandre II lui succède à la tète du pays. Mais, celui-ci s’avère très vite un monarque faible et très influençable ; ce qui permet à l’Illyrie d’Agron de s’affirmer comme nouvelle puissance régionale ; puis, d’édifier une série de forteresses sur le fleuve Drilo.

De fait, dès 271 avant notre Ere, l’Illyrie attaque soudainement l’Epire ; l’annexe. Elle s’empare ensuite rapidement des colonies Grecques de Corfou, d’Epidammus, et de Pharos. Elle permet pourtant aux colons Hellènes de l’île de Vis de fonder le port de Salone. Elle donne d’ailleurs l’occasion à celui-ci de très vite devenir un lieu d’échanges de première importance. Et, elle finit par intervenir contre les Etoliens qui assiègent les Arcananiens de Medion, lorsque les Macédoniens l’appellent à l’aide. 

En 265 avant J.C., lorsque les Celtes arrivent en Occident, une de leurs tribus – dite, des Parisii – décident d’installer un modeste habitat sur les rives de la seine. Là, elle donne au lieu le titre de « Lutétia Parisiiprum ». Elle commence à y invoquer régulièrement des Démons Drujes ; et le plus puissant d’entre eux, la mouche Noire Nasa. Elle y réveille aussi parfois des Ganes ; censés prendre possession des corps des défunts après leur Mort, afin de les emmener à l’intérieur du Mont Elbrouz. Mais, surtout, c’est là qu’elle se met à prier une Déesse Noire baptisée Cerunnos.

Un peu plus tard, le Clan des Parisii édifie deux autres lieux de culte : le premier, entre les deux bras de la saône ; et le second, près des confluents de la marne.

Le peuple Carnute – ou, des « Gardiens de la pierre » -, lui, s’enfonce plus profondément en « Gaule ». Tout en s’avançant, ses membres – qui ont été désignés il y a longtemps par les autres tribus Celtes pour pratiquer la religion de leurs Ancêtres - se servent des Connaissances du Livre des Invasions, mais aussi d’endroits isolés, afin de pratiquer leurs Sacrements. Ils érigent des menhirs ou des tumulus en l’honneur de leurs Divinités. Ils construisent de petits Temples de bois et percent des fosses destinées au sacrifice des animaux ; ceux-ci ne sont d’ailleurs pas les seuls à être immolés : des ennemis sont aussi égorgés. Ils creusent des galeries menant généralement à une pièce centrale, qu’ils recouvrent de roches, puis de terre. Ils sculptent leurs plafonds et leurs murs de courbes pour que se distinguent des traces d’empreintes digitales. Parfois, ils ornent leurs ouvertures de portiques en pierres, de crânes de guerriers cloutés. D’autres fois, ils y représentent des « Egypans » sous la forme de petits hommes très velus, portant des cals, et munis de pieds de chèvre. Parfois encore, ils les y montrent semblables à des Esprits accompagnant le Dieu Cornu dans ses fonctions ; ou, embarqués sur des Navires Enfers se mouvant sans arrêt, et accompagnés d’équipages composés de Damnés et de Chiens Monstrueux. Ou encore, continuellement entourés de créatures aquatiques qu’ils désignent par le terme « Dracs ». 

Ainsi, quelques mois plus tard, lorsque les Carnutes s’établissent sur le site d’Autricum, ils y creusent immédiatement trois grottes/cryptes superposées. Au centre de chacune d’elles, ils bâtissent un « Autel aux Idoles » qu’ils nomment « Carnutes Is ». Ils préparent une Assemblée Générale des Druides et des Druidesses destinée à être renouvelée à cet endroit à chaque Printemps. En compagnie « d’Eubuges » - ou, de « Prêtres des Sacrifices », ils y accueillent des foules de fidèles ; parfois venus d’Outre-Rhin. Puisqu’ils sont également considérés comme des Sages, des Philosophes, des Théologiens, des Mages, des Bardes, des Poètes, des Devins, des Musiciens, des Astronomes, des Médecins, des Historiens, et des Juges, ils y débattent avec elles de multiples sujets. Ils leur disent qu’une fois de plus, ils assument entièrement la pérennité de l’Equilibre Cosmique. Puis, pour chacun de leurs invités, ils pratiquent un Rituel Initiatique ressemblant à un baptême : en effet, ils installent chacun d’eux au centre d’un puits rectangulaire. Ils formulent des litanies consacrées à « la nouvelle Naissance ». Et, ils invoquent autour d’eux des Divinités Sylvestres telles que les « Egypans », pour que celles-ci accordent leur bénédiction aux nouveaux récipiendaires. 

Or, il n’y a pas que les Carnutes ou les Parisii qui s’enracinent en Gaule. Une troisième se fixe en Auxerrois, où elle se met à célébrer des Cérémonies liées à la vie et à la mort. Car, pour elle, leurs pulsions se manifestent lors des changements de Cycles, qu’ils soient Solaires, Saisonniers, ou Annuels. Une quatrième se pose à proximité de Cluny, au lieudit « la pierre de l’Ecorcherie ; et elle y multiplie les sacrifices humains. Une cinquième choisit de s’ancrer à Fonteneille – tout près de la « Pierre Branlante de Guépéan » ; qu’une simple poussée fait osciller – pour immoler des femmes. Une sixième pénètre dans la « Vallée des Merveilles », atteint le sommet du mont Bezu. Elle considère alors celui-ci comme un « Second Toit du Monde », et commence à y vénérer un dieu nommé Beigorix. Peu après, elle bâtit un village à 2,5 kilomètres de ce site, y élève le « Menhir du Cormier » ; tandis que plus au Nord, elle érige deux pierres bises en forme d’autels ; tout en mettant enfin en place une immense roche taillée de cupules décorées d’ossements à une centaine de mètres de là.

Une tribu Celte encore différente se dirige vers Dions. Elle rencontre dès lors un énorme Mégalithe laissant apercevoir des rainures transversales, ainsi que de nombreux signes Solaires, gravés sur la plupart de ses faces. Et ses membres décident, à leur tour, d’y dessiner des Swastikas, avant d’aménager dans ses alentours. Une huitième, elle, croise la route d’une roche taillée baptisée « la pierre aux Trésors » ; puis celle d’un alignement de blocs de quartz qualifié de « Cordon des Druides », lorsqu’elle s’aventure en direction de la forêt de Fougères. Une neuvième marque son territoire à cinq cents mètres de la fontaine et de la « Pierre de Kerlimmin ». Une dixième parvient aux abords du Menhir portant le titre de « Pierre Ancienne », et dont elle observe les sculptures représentant des rayons Solaires et des rigoles avec intérêt. Une onzième s’approche de la « Roche de Mourgo » - ou, « de Nonné », qu’elle aperçoit un jour au milieu d’hypogées. Une douzième se hisse sur les hauteurs qui dominent la vallée de Valbonne. Elle y rénove deux « Peulvens » - ou, « Pierres des Martyrs ». Et elle remarque finalement que ces dernières montrent, une tète coupée pour l’une, et un cheval pour l’autre. Une treizième désigne « Bois Parigny » comme l’endroit où elle désire s’installer. En son cœur, elle découvre rapidement un gigantesque Monolithe troué. Et elle décide d’y honorer Teutatès par son intermédiaire, en y apposant régulièrement des rainures environnées de caractères Runiques. Une quatorzième pousse vers Courtines et son roc élevé de « Mael Pestivien » ; et c’est là que ses Clercs jonchent le sol de cupules, afin d’y vénérer leur dieu Rudianus. Une quinzième s’approche du site de Fourvière, y fonde le hameau de Decinis. A quelques temps de là, elle y érige un Mégalithe portant le patronyme de « Pierre Forte » ; et destiné à faire office d’Oracle. Et, enfin, une seizième tribu Celte crée une petite agglomération juste à coté du Dolmen, dit, « de Quenequan » ; tandis que les membres du clan se demandent bientôt si ce dernier n’abrite pas des Korrigans. 

Mais, en 265 avant notre Ere, il n’y a pas qu’en Gaule Continentale que les Celtes s’installent. En effet, au cours de leur avancée, un autre de ses peuples pénètre en Galicie ; et s’installe sur le site de Saint-Jacques de Compostelle. Et, surtout, plusieurs traversent la manche ou la mer du Nord, puis posent le pied en Grande-Bretagne et en Irlande. Ainsi, l’une s’aventure en Pays de Galles, y emménage, et impose son blason – le Dragon – aux autochtones. Une autre, Biturge, explore les innombrables îles qui apparaissent entre l’Angleterre et l’Eire. Et sur l’île de Man et sur l’île d’Iona – ou, « Mona » -, celle-ci repère alors des dizaines de monuments Mégalithiques ; tandis que ses Clercs déclarent  ces dernières finalement Sacrées : exclusivement réservées à leur usage personnel.

Car, expliquent les Prêtres Biturges, « ces îles sont rattachées à l’Ile Mythique de Thulé. Nous devons les considérer comme le Centre de l’Ancien Monde ; ce Monde qui a jadis été gouverné par le Suprême Souverain des Cinq Royaumes. ». D’ailleurs, renchérissent t’ils, « n’oublions pas qu’un jour, ce Monarque sortira de son Refuge Souterrain, et qu’il nous libérera, nous, ses sujets opprimés. ».   

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