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23 avril 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 480 - 485

PerseAsie Mineure, IIIème – IIème siècle avant J.C. :

En 229 avant notre Ere, lorsque le roi Agron d’Illyrie décède, c’est son épouse Truta qui monte sur le trône. Aussitôt, celle-ci fait en sorte de consolider la puissance de son royaume. Elle en améliore l’Administration. Et elle n’hésite pas à encourager la traditionnelle pratique de la piraterie.

Mais, en même temps, Truta se rend compte que de nombreuses Cités Grecques des alentours sont en train d’accepter la tutelle de Rome ; et que cette dernière les place désormais sous influence culturelle et commerciale. Dès lors, elle commence à se défendre contre les marchands Italiques qui exportent dans toute l’Adriatique ; ce qui n’empêche pas les caravaniers à porter leurs produits jusque dans la vallée de Narenta. Et, finalement, Truta réalise que l’affrontement avec les Romains devient inéluctable.

Car, bientôt, les Romains envoient des ambassadeurs en Illyrie. Mais, comme les négociations avec Truta échouent, ils décident d’entreprendre un certain nombre d’actions militaires à son encontre. Ils s’allient donc aux cités d’Apollonia et d’Epidammus – qui désirent résister aux attaques continuelles de leur turbulent voisin. Ils confient leur armée à L. Postimius Albinus, et leur flotte, à Flavius Centamalus. Sous le commandement de ces deux généraux, ils entament une campagne qui s’étale de 229 à 228 avant notre Ere. Ils atteignent la capitale Illyrienne. Ils renversent Truta, la remplacent par son fils Pirée. Ils placent le nouveau monarque sous la surveillance de Derectrios de Pharos. Et, ils fixent des garnisons à Corfou, à Pharos, et à Epidamnos ; qui prend le nom de Dyrrachium.

En 219 avant J.C., pourtant, Derectrios d’Illyrie s’allie soudainement aux Macédoniens. Il se révolte, puis, rejette la tutelle Romaine. Il affronte les armées du consul Emilius Paulus et de M. Livius Salimitos, venue à sa rencontre ; mais, il est vite vaincu, et ces derniers lui imposent un protectorat renforcé.

En 209 avant notre Ere, la dernière Province libre d’Illyrie – la morcis - est définitivement conquise par le Romain Scipion. Et il s’empare facilement de sa capitale située au cœur d’une baie naturelle.

Vers 190 avant J.C., les Romains accentuent leur poussée en Asie Mineure. Ils pénètrent dans le Tessin. Un peu partout dans la région, leur influence devient de plus en plus visible. Ils commencent d’ailleurs à se quereller avec les monarques Hellénistiques qui y sont implantés, cherchant ainsi à contrôler les cotes de la thrace. Mais finalement, en 188 avant J.C., à Apamée, ils parviennent à un accord avec le plus puissant d’entre eux – Antochios III de Syrie. Et ils s’accordent pour que ce dernier s’octroie le Chessonese jusqu'à Pergame ; tandis qu’eux étendent leur protection aux villes Grecques de la cote du Pontique. 

En 169 avant notre Ere, les Romains établis en Illyrie sont confrontés à un nouveau problème : plusieurs territoires demeurés indépendants commencent à se montrer agressifs à leur égard. En effet, certaines contrées – comme celles habitées par les Libères, les Iapudes, ou les Dalmates – harcèlent quelques uns de leurs ports les plus importants. Leurs populations se transforment en navigateurs effectuant régulièrement des actes de piraterie à leur encontre ; ce qui porte atteinte à leurs intérêts commerciaux. Et les Romains sont finalement contraints de leur envoyer une ambassade – venue spécialement de Rome à cet effet – pour leur demander de cesser leurs attaques intempestives.

Or, les Romains dépêchés chez les Libères, les Iapudes, et les Dalmates, sont éconduits ; et leurs offres de paix sont repoussées. Dès lors, la guerre entre les Romains et ces clans Celtes, est déclarée. A la fin de l’année 168 avant J.C., la capitale des Dalmates – Delminium – est assiégée par les Légions de Marcus Fugulus. Pendant treize ans, les combats font partout rages. Jusqu’au jour où, en 155 avant J.C., la dernière ville libre Iapude est prise d’assaut par Scipion Nosica ; avant de réduire une bonne partie de la population de celle-ci en esclavage.

Vers 135 avant notre Ere, les Scythes – par l’intermédiaire de leur Roi Skilour - tournent désormais leur regard vers la crimée. En effet, ils désirent désormais étendre leur domination sur l’ensemble de cette province. De fait, pour commencer, ils y fondent la métropole de Néopolis. Ils parviennent à soumettre la cité proche d’Olbia. Et, de là, ils se mettent à tisser des liens avec les villes Grecques situées au Nord de la mer Noire.

Malheureusement, l’année suivante, les Scythes se retrouvent confrontés à de graves difficultés : leurs frontières sont franchies par de nombreuses tribus Sarmates ; qui s’avancent très loin à l’intérieur de leur pays en détruisant tout sur leur passage. Ils sont alors obligés de refluer en direction de Cheronesos. Les insulaires de cette agglomération appellent le roi du Pont pour les chasser de leurs terres. Mithridate accourt immédiatement à leur aide. Ce dernier réussit très vite à vaincre les Scythes, à les faire refluer en Crimée, puis, à les soumettre. Il profite de l’occasion pour mettre fin à plusieurs rebellions locales. Il anéantit Olbia et Théodosia, en guise d’avertissement pour ceux qui désireraient se révolter contre lui. Et, finalement, il installe ses troupes sur les ruines de ces agglomérations, tout en leur ordonnant de les reconstruire entièrement

Puis, en 133 avant J.C., c’est au tour du royaume de Pergame de passer sous influence extérieure. En effet, les Romains l’intègrent à leur Empire, avant d’annexer Cheronese de Thrace, et de transformer le pays des Odryses en protectorat. Ils les morcèlent en Etats tampons destinés à protéger leurs autres Provinces des incursions de plus en plus fréquentes des Gètes, des Germains, et des Bataves. Ils font face aux divisions intérieures dont l’Illyrie est la proie après la proclamation de la mise en place d’une réforme agraire par Tiberius Gracchus. Ils font passer ses cités sous commandement militaire ; et ils en confient la gestion à C. Sempriunus Tuditanus.

Jusqu’en 129 avant notre Ere, Sempriunus Tuditanus réussit alors à rétablir l’autorité Romaine dans le pays. Mais, quand l’Empire entre une fois encore en conflit avec les Iaputes, il est appelé sous les armes. Il combat ceux-ci, ainsi que leurs alliés Tourisques, Carpes, et Liburnes. En une seule année – tout en continuant à surveiller l’Administration de l’Illyrie -, il les défait, et il les oblige à accepter la domination Romaine.      

Egypte, IIIème siècle avant J.C. :

Après la mort d’Alexandre, la cité d’Alexandrie s’orne rapidement de monuments constitutifs tel qu’on en trouve dans les cités grecques : gymnase, tribunal, etc. Le palais constitue un quartier autonome, avec ses jardins, son théâtre. Alexandrie devient vite une des principales métropoles du monde méditerranéen. Cosmopolite et turbulente, la population rassemble Grecs, Egyptiens, Syriens et Juifs. Centre économique important au trafic portuaire intense, Alexandrie constitue un carrefour entre le monde Greco-Romain, l’Afrique noire, l’Inde et l’Arabie. On y vend des esclaves, de l’ivoire, des épices, des parfums…

L’Egypte est donc désormais un royaume hellénistique. Ptolémée II Philadelphe, fondateur de la dynastie Lagide, se marie avec sa sœur Arsinoé. Il mène une politique extérieure très active qui lui permet d’étendre de manière considérable la zone d’influence de l’Egypte : Cyrène, Chypre, les Cyclades, la lycie. Il établit des contacts diplomatiques avec l’Inde, comme avec Rome. A l’intérieur, il met en place un système fiscal et une administration très lourde. Autour du roi, fonctionnaires et bureaucrates s’affairent à la gestion du royaume. Il y a certes les hauts dignitaires comme Apollonios, ministre des finances, mais aussi des fonctionnaires de rang moyen, comme Zénon, un Grec d’Asie Mineure venu en Egypte pour y faire carrière.

Devenu très vite le bras droit d’Apollonios, gestionnaire modèle, Zénon participe aux expériences agricoles du roi qui créé sur les hauteurs de Philadelphie une ferme modèle, avec jardins, champs de blé, vergers, dans un paysage saharien. En même temps, Zénon tisse autour de lui un réseau complexe d’amis et d’obligés où marchandises et cadeaux circulent selon un circuit parallèle.

Ptolémée II poursuit aussi une politique de grands travaux, avec l’aménagement de l’oasis de Fayoum et la remise en état du canal de la mer Rouge. Mais, surtout, vers 290 avant J.C., il fonde la bibliothèque d’Alexandrie.

Dès lors, cette prestigieuse institution accueille savants et hommes de lettres qui peuvent s’y consacrer à l’étude et à la création. Et, dès 286 avant J.C., y commence la traduction de la bible en grec. Le résultat, connu sous le nom de « Bible de Septante » est un véritable effort d’adaptation du texte hébreu à la langue et à la pensée grecques.

Très vite, est développée une politique d’achat systématique : tous les meilleurs écrits doivent trouver leur place dans la bibliothèque. Et beaucoup de textes issus des temps les plus Antiques de l’Egypte y sont transférés tandis qu’une partie de la bibliothèque d’Athènes y émigre. Là, les récits se référant aux Ages Mythiques sont recueillis, étudiés, décortiqués par les savants. Ceux-ci travaillent dessus d’arrache-pied et en réalisent un certain nombre de compilations. D’autres examinent des cartes remontant aux périodes les plus obscures du Monde, puis les recopient avant de les classer, de les répertorier et de les ranger  minutieusement sur des étagères prévues à cet effet.

Par ailleurs, vers 285 avant J.C., l’architecte Sosastros de Cnide construit sur l’île de Pharos une tour de lumière qui porte le nom du lieu où elle se dresse. L’édifice comprend trois étages et culmine à 110 mètres. Au sommet, un jeu de miroirs convexes réfléchit la lumière d’un feu de bois. Le phare d’Alexandrie devient en peu de temps un repère pour tous les navires croisant dans la région.

Vers 240 avant J.C., toujours sous le règne de Ptolémée II Philadelphe, la bibliothèque d’Alexandrie renferme déjà 500 000 volumes. Les livres se présentent sous la forme de rouleaux de papyrus. Un personnel nombreux, dirigé par un conservateur en chef nommé Erathostène, s’affaire dans les lieux. Il y a le service des acquisitions, où chaque texte est étiqueté, avec la mention de sa provenance, de son propriétaire antérieur et de son correcteur. Les textes étant recopiés à la main, parfois sous la dictée, il est nécessaire de les corriger attentivement. La bibliothèque devient ainsi un centre de travail philologique où l’on prépare de nouvelles éditions, où l’on rectifie les erreurs, où l’on annote et commente les classiques de la littérature.

C’est à Callimaque qu’Erathostène confie l’établissement du premier fichier de la bibliothèque. C’est un homme de lettres brillant qui excelle dans une poésie érudite, riche en allusions mythologiques et en curiosités de tout ordre. Il écrit des hymnes religieux mettant en lumière les particularités légendaires ou cultuelles des principales divinités grecques. Recensant tous les ouvrages conservés, il les classe par auteurs et par sujets, facilitant ainsi les recherches des lecteurs. Parmi eux, il range un Livre – soit disant écrit de la main même de Thot -, qui affirme que le jeu de Tarots est un résumé de tous les Enseignements du dieu. Il installe également des cartes qui, toujours selon lui, ont jadis été dressées par un peuple inconnu, puis, léguées à d’autres Civilisations comme l’Egypte de l’Ancien Empire. Il en inventorie d’ailleurs un certain nombre qui semblent avoir été transmises aux Crétois de l’époque de Minos, aux Phéniciens – les plus grands marins du Monde pendant près de 1000 ans. Et, avant de les étudier, il en fait faire des copies.

Ainsi, peu à peu, Callimaque se permet d’émettre une théorie hardie devant son maître Erathostène. En effet, explique-t-il, les Pyramides de Guizèh, comme ces cartes, auraient été élaborées par Hermès Trimegiste. Et il rajoute que la cité de Ptolémaïs et le Temple « Ephiteras » qu’est en train de bâtir leur Pharaon, sont échafaudés par les mêmes Mages qui ont hérité de ce Savoir Immémorial. Il lui écrit donc :

« Au-delà des forêts où est Ptolémaïs, il est une région dont nous n’avons pas parlé dans notre deuxième Livre, et où, 45 jours avant le Solstice d’Eté, et 45 jours après, il n’y a pas d’ombre à Midi. Par contre, en dehors de ces 90 jours, l’ombre est tournée vers le Nord, et ne disparaît pas. Il est vrai en outre, que le jour du Solstice d’Eté, à Midi, on ne remarque rien d’autre.

De fait, cette région dont je vous parle, se situe à 602 000 pas de Ptolémaïs. Grande Inspiratrice du prodige de l’Esprit Humain, la mesure du Monde y a été trouvée : en effet, en partant du calcul incontestable de son ombre, on a pu y découvrir les dimensions de la terre. Il est alors certain que Bérénice – la ville des Troglodytes – apparaît à 4820 stades de là, sur les bords de la mer Rouge. On y observe les mêmes phénomènes 45 jours avant le Solstice d’Eté, 45 jours après ; et pendant ces 90 jours, son ombre est projetée du coté du Midi. Or, comme à Méroé, non loin de là, le jour le plus long est de treize Equinoxiales, la position entre ces deux lieux nous représente, à la rigueur, le milieu de la distance entre l’Equateur et le parallèle d’Alexandrie : 1800 stades. ».

En même temps, avec l’ouverture non loin de la bibliothèque, du musée d’Alexandrie, la ville devient aussi la capitale du monde scientifique de l’époque des rois Lagides en Egypte. Y est créé des observatoires, des salles de dissection, des jardins zoologiques et botaniques, qui invitent les savants à poursuivre leurs recherches. Ces facilités bénéficient à toutes les sciences : les mathématiques avec Euclide, puis Apollonios de Perga, qui détermine la valeur de « pi » ; la mécanique, avec Archimède de Syracuse ; l’astronomie, avec Aristarque de Samos, qui calcule les dimensions du Soleil et de la lune, leur distance par rapport à la terre, et qui affirme, parmi les premiers, que la terre tourne autour du Soleil. Eratosthène de Cyrène révolutionne la géographie et la cartographie, et calcule la longueur du méridien terrestre avec une précision étonnante. Alexandrie voir ainsi se former un milieu d’intellectuels et de savants d’une grande curiosité encyclopédique qui se rencontrent et échangent leurs résultats. 

Puis, Ptolémée II Philadelphe meurt vers 235 avant J.C., Ptolémée III lui succède, et suit la politique de son père : il élève un Sanctuaire d’Isis au cœur de l’île de Philae, sur le lac Méoris, ou à Oxyrhynchos. Il élève un grand nombre de Temples à Hermopolis : un honorant Thot, un autre évoquant Padikalon, un troisième dédié à Isadra. Il en consacre un quatrième à Apis, et l’appelle « Sérapion » car le dieu y est partout représenté sous la forme d’un Faucon. Il y fait creuser de larges galeries, et il y désigne des Prêtres spécialisés dans les offices Magiques. Ceux-ci y ensevelissent alors régulièrement des sarcophages contenant des Taureaux momifiés ; tandis que leur Grand Clerc Petosiris y décore ses murs à la façon des Architectes de l’Ancien Empire.

Car Petosiris y grave des inscriptions tirées du Livre des Morts. Il y adjoint également des textes issus du Livre de l’Amadount. Il y évoque les rivages du Pays de Pount. Il y dessine des scènes montrant des Egyptiens en train de prier les divinités : Ra, Chou, Osiris, Thot, et Anubis. Il entoure d’ailleurs ces derniers de Génies Funéraires, de dieux rattachés à Abydos et à Héliopolis. Il y place une Relique symbolisant « l’Œuf Primordial » qui a engendré Ra, puis, les Premiers Dieux. A ses cotés, il rajoute une série de hiéroglyphes qui commentent le Mythe de la création d’Hermopolis ; la cité entourée d’un lac. Et, grâce à eux, il traduit la manière dont l’Ame Originelle a été déposée à l’intérieur de cet Œuf ; la façon dont il s’est brisé afin que le Dieu Soleil s’en échappe.

Mais Petosiris y retranscrit la légende de la restauration du culte de Thot à Hermopolis, celle de l’élévation d’un Temple de Ra par l’intermédiaire de sacrifices humains. Il fait référence à la déesse Isis qui a une peau noire. Il désigne celle-ci comme étant la sœur aux multiples facettes de Nephtys. Il la décrit maîtrisant la magie et la guérison. Il l’associe à la mer et à la lune. Il met l’accent sur son aspect féminin, divise son rôle en trois, et identifie ceux-ci aux trois Cycles de l’Existence Humaine : celui de la vierge – lié à la nouvelle Lune - ; celui ce la mère – lié à la pleine Lune - ; et celui de la vieille Femme – lié à la lune Obscure. Il l’évoque accompagnant son époux Osiris. Il souligne qu’Osiris est, pour lui, le dieu des Enfers et de la mort qui a un épiderme couleur de Nuit. Puis, il met en scène le dieu au moment où il est traîtreusement assassiné par Seth, où Isis le ramène ensuite Magiquement à la vie, et où ils conçoivent leur Fils Horus. Il esquisse Isis qui allaite son rejeton. Et enfin :   

« Lorsqu’une personne veut prier Isis – qui est la reine des Cieux, l’Etoile de la mer, et la mère des Dieux -, avant tout, elle doit se faire baptiser sur les rives du Nil. Mais, auparavant, elle doit se confesser publiquement auprès des missionnaires Isiaques cheminant partout à travers l’Orient. ».

Ptolémée IV accède ensuite au trône en 222 avant notre Ere. En effet, celui-ci est l’incarnation de la loi, toute justice découle de son autorité. Il vit à Alexandrie, capitale de l’Orient Grec, entouré d’une cour très nombreuse et dominée par une hiérarchie de fonctionnaires et d’officiers. Les divisions administratives anciennes, les nomes, sont conservées. Mais la ville domine la province, dont elle tire toute sa subsistance grâce à un système d’impôts et de redevances. Parfois, cette dernière se révolte, comme c’est le cas à Thèbes, à qui il a fallu donner une administration plus spécifique. Plus que faire des conquêtes, les guerres incessantes menées par Ptolémée IV ont pour but de maintenir l’indépendance et les approvisionnements de l’Egypte.

Vers 215 avant J.C., le Mage Marek – qui est le Gardien des Archives Sacrées d’Héliopolis – est l’objet d’une rumeur de la part de ses confrères. En effet, ceux-ci prétendent qu’il vient de terminer la traduction d’un texte concernant l’histoire d’une terre inconnue. Ils supposent que Marek y a décrit le royaume de Pount qui s’est situé au-delà des Colonnes d’Hercule il y a 36 525 ans. Ils disent encore qu’il a découvert son ouvrage au cœur des ruines des Temples et des souterrains apparaissant près de Thèbes. Et ils constatent :

« Marek avait lu cette chronique grâce à des inscriptions taillées sur des Piliers. Car ces Piliers avaient été érigé par Thot. Le dieu avait en effet d’abord transcrit l’aventure de son peuple  sur des rouleaux. Il les avait confiés à son second Fils, Abydo Daémon. Ce dernier avait recopié leur contenu sur des obélisques cachés au cœur de Sanctuaires inconnus. Pourtant, une autre opinion prétend que ces énormes dépôts souterrains avaient été construits sur les ordres des Sages de Pount, qui avaient prévu l’approche d’un Cataclysme Mondial. ». 

En 210 avant notre Ere, les Grecs d’Egypte rendent un culte au Serpent Alexandrin. Ceux qui étudient les textes anciens, eux, se mettent à voir en Aménophis III de la 19ème dynastie, le fils du Troyen Tithon et de la déesse Eos. Selon leur hypothèse, il aurait été tué par Achille devant les murs de Troie. Et c’est pour cela qu’ils transforment le nom de sa capitale, Thèbes, en « Mnemonium » ; puis, qu’ils restaurent son Sanctuaire de Louxor.

D’un autre coté, ils voient en Dionysos un souverain Caucasien : celui-ci se serait rendu en Inde, en Egypte, puis en Libye. Il y aurait aidé le dieu Amon à combattre les Titans, et à reconquérir la terre de Cyrène. Il aurait été l’ami d’Hermès Trimegiste – ou, « trois fois grand » -. Et ce dernier, pour sa part, aurait été l’ancêtre des premiers rois Egyptiens, de leur Art, de leurs Traditions, et de leurs Sciences ; il aurait aussi inscrit tout son Savoir immémorial sur les faces d’une pierre précieuse appelée « Table d’Emeraude ».

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