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19 juin 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : 735 - 740

GermanieGermanie, première moitié du VIIIème siècle :

Bien que normalement soumises au royaume Franc, Alémanie, Thuringe et Bavière restent païennes. De même, la frise et la saxe, indépendantes, restent fidèles à leurs Dieux ancestraux. L’essentiel de la tache d’évangélisation est pourtant accompli à cette époque par des moines Anglo-Saxons. Sain Boniface est l’un d’entre eux ; il est appelé « l’apôtre de la germanie ».

En 719, celui-ci reçoit du pape Grégoire II la mission de « convertir les peuples sauvages de Germanie ». Il réalise son œuvre en étroite union avec la papauté et les maires du palais. En 721, il assiste donc à la fondation Légendaire de Prague par la princesse Libousa. En 724, il voit le monastère de Reichenau – le premier en territoire Germanique – s’élever sur île du lac de Constance.

En 735, l’emploi du houblon dans la fabrication de la bière, passe d’Europe Orientale en Allemagne.

En 745, Saint-Boniface est nommé archevêque de Mayence. Il se retire donc à l’abbaye de Fulda. Or, il repart en mission en 754. Et, peu après, il trouve en Frise une mort vite assimilée à un martyre.

Asie Centrale, première moitié du VIIIème siècle :

Vers 710, les populations qui vivent à la frontière avec la sibérie, se mettent à croire en l’existence d’une jeune fille d’une grande beauté, qu’ils nomment Anahit. Pour elles, elle est la maîtresse des Eaux et de la fertilité. Elles la voient accompagnée par un dieu Guerrier et tueur de Dragons, qu’elles nomment Vahgan. Elles l’entourent également de déesses des Etoiles qui protègent les plantes ; telles, Astlik, Haurot, et Maurot. Et ils la font voisiner avec la divinité Solaire, Xénophon ; le roi des Temps Mythiques, Aragl ; les Démons Séducteurs, Khaza et Artawaz ; ainsi qu’avec des Etres Surnaturels et des Chiens Célestes.

Vers 720, les tribus de Géorgie, se réfèrent à un dieu Suprême et Créateur qu’elles nomment Margie. Pour elles, il a une Sœur Maléfique. Il est environné de divinités locales et spécialisées. Et il est accompagné par des déités intermédiaires qui ont pour titre, les « Viria ».

Parmi ces derniers, il y a K’uirin, qui est l’Administrateur du Monde et le dieu de la justice ; Ber Shishulish, qui est le Seigneur de la montagne Nue, et qui est secondé par Angelnez, l’Ange de la forêt. Il y a aussi Bali, qui est la patronne des Bêtes à Cornes ; Apsat, qui est le dieu des Torrents ; Iessaul, qui est le Loup Céleste qui apporte avec lui la maladie et la dévastation. Il y a encore des Chiens, qui sont des combattants invisibles qui assurent parfois la victoire aux humains ; Sandzimari, la patronne du Mariage ; Givaryi, le dieu protecteur des Abeilles. La légende prétend d’ailleurs qu’il est un dieu voyageur venu il y a longtemps à cet endroit, depuis un pays étranger, lointain et hostile. Il y a K’opala, le dieu de l’Orage ; qui est un grand Guerrier et un Grand Massacreur ; Isahar, l’Exterminateur de Démons ; Lashari, qui intervient au cours de toutes les guerres tribales, et qui a pour symbole un chêne sacré ; la lune et le Soleil, qui sont Frère et Sœur. Et enfin, il y a les H’ati, qui sont des Génies, et qui sont au nombre de plusieurs centaines.

Une Légende des populations Géorgiennes raconte par ailleurs ceci : « A l’origine, les Génies étaient des hommes sans péchés. Or, un jour, ils furent tous massacrés par des Démons. Et ensuite, le dieu Créateur les transforma en divinités Célestes. ». Une autre explique : « Autrefois, les Génies habitèrent la terre ; et ils y combattirent continuellement les Démons. Ainsi, ils les traquèrent, et les contraignirent à se réfugier sous Terre. ». Et une troisième, quant à elle, décrit le palais de Tamar :

« Le palais de Tamar était situé au sommet d’une montagne inconnue, et si élevée que nul ne l’aperçut jamais. Or, depuis longtemps, il retenait Etoile du Matin captive ; tandis que cette dernière était elle même la maîtresse de l’Hiver. Elle y était emprisonnée avec des chaînes d’or. Et, de fait, sur la terre, l’Hiver était une saison inconnue.

Pourtant, un jour, Etoile du Matin parvint à s’enfuir du palais de Tamar. Elle s’envola et se plaça dans le Ciel. Puis, le voûte se couvrit, et la neige se mit à tomber. ».

En outre, les populations géorgiennes croient que le Monde est constitué de trois Espaces superposés. A leur avis, au plus haut, se trouve l’Espace Supra-Terrestre ; au milieu, l’Espace Terrestre ; et au dessous, l’Espace Infraterrestre. Et de fait, au niveau Supérieur habitent les dieux ; au niveau Intermédiaire, vivent les hommes et les animaux ; et au niveau Inférieur, logent les Démons et les Dragons. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elles nomment le pays de ces derniers : « Khazdi » - ou, « vaste forge » - ; et qu’elles supposent que les Etres Mauvais qui y résident sont de redoutables Forgerons.

Inde, première moitié du VIIIème siècle :

En 701, le dogme qui concerne la naissance surnaturelle de Zoroastre est proclamé dans tout le sous-continent.

En 712, les territoires du Sind et de Multân tombent aux mains des Arabes, dirigés par Muhammad ibn Qasim, neveu du gouverneur de Bassora. Mais la conquête est éphémère : les Gurjara-Pratihara, d’origine rajpute, vaincs les envahisseurs. Et, peu à peu, ces musulmans s’indianisent, laissent leurs terres aux paysans, et ne font pas de prosélytisme.

Au même moment, Cherab Miwo – qui se prétend descendant de Lao Tsé – fonde la confrérie des « Bonnets Noirs » à la frontière tibétaine. Il commence donc à communiquer avec ses premiers Initiés par l’intermédiaire de cordelettes à nœuds. Il leur fait porter des robes sombres – pourpres ou violacées -, ornées de symboles divers. Parfois, il leur ordonne de recouvrir celle-ci d’un tablier d’ossements humains. Il leur demande également de se coiffer de chapeaux noirs à larges bords ; cinq minuscules tètes de mort disposées en pentagrammes s’y discernent. Il leur précise enfin que leur emblème principal doit être le « swastika ».

Tandis qu’il répand sa doctrine un peu partout en Inde, Cherab Miwo révèle à ses Adeptes qu’ils ont pour devoir de vénérer « Bonpo », le dieu de la terre, grâce à de grands feux de joie. Il leur dit que Bonpo est associé à la « Vieille Mère Khaena » ; laquelle est représentée chevauchant un bouc noir et armée d’un lasso doré. A coté de lui, il y a encore « Khenpa », qui est incarné par un chien blanc tenant un sceptre de cristal. Mais surtout, il est assisté de douze Intelligences Secondaires, dont les « Montagnes Noires ». Les Bonnets Noirs ont donc pour obligation de prier ces dernières en en faisant le tour de gauche à droite ; le sens du swastika sénéstrogyre. Et ils sont condamnés à pratiquer un chamanisme mêlé de tantrisme, de Rites sexuels et de sacrifices d’animaux afin de les honorer.

De fait, à partir de ce moment là, les Bonnets Noirs sont considérés comme des instruments des Forces Démoniaques dans le Monde par les autres sectes Bouddhistes. Car, en effet, souvent, ceux-ci s’opposent aux « Bonnets Rouges » et aux « Bonnets Jaunes » de la religion Traditionnelle.

Pourtant, bientôt, un certain Padmasambhava – un Hindou originaire d’Udayyana – arrive dans le pays. Grâce à lui, peu à peu, les princes dominés par les Bonnets Noirs se convertissent aux dogmes et aux Rites des Bonnets Jaunes ; alors que les populations demeurent fidèles aux Bonpos. Mais, les souverains ne cèdent généralement pas. Au contraire, ils entament des persécutions contre les prêtres de Cherab Miwo. Ils les obligent à fuir et à dissimuler leurs Livres Sacrés ; tandis qu’avant d’entrer dans la clandestinité, ces derniers lancent une dernière fois une Malédiction Générale contre les princes qui les ont repoussés et leurs familles. Lesquels meurent deux semaines plus tard.

En 720, Nandivarnam II, de la dynastie des Pallava, devient roi, et il se met à gouverner son pays d’une poigne de fer.

En 745, alors qu’il est âgé d’une quarantaine d’années, Lopon Rimpoche s’installe dans le Royaume d’Urgyan. Il se rend compte que celui-ci est en train de vivre son heure de gloire. Il profite de l’essor Economique du Pays pour recruter de nombreux Adeptes. Il finit par fonder sa propre Secte dérivée de celle des « Chapeaux Rouges ». Et il déclare bientôt à ses Initiés que des Déesses résidant dans des cimetières, l’ont jadis Initié aux Mystères de l’Univers.   

En 747, un Moine Erudit du nom de Padma Samhhava parfait ses Connaissances des Enseignements Bouddhiques. Dès lors, il comprend qu’il est nécessaire de renforcer leur efficacité grâce à des Pratiques Esotériques et des Cérémonies Magiques inédites. Il se met ensuite à parcourir le Tibet, la mongolie, la chine, la sibérie, le Caucase et le Turkestan, pour y expliquer ses Procédés Initiatiques. Et, bientôt, certains commencent à écrire à son sujet :

« Un jour, un homme appelé Padma Samhhava, qui était un Indien originaire du Royaume d’Udayyana, arriva chez nous. A force de persuasion, celui-ci parvint à convertir les deux Epouses de notre Monarque. Puis, il réussit à rallier notre Souverain à ses Dogmes. Mais, il eut beaucoup moins de succès auprès de la cour et du bas Peuple, qui demeurèrent fidèles aux Clercs Bonpos.

Dès lors, soutenu par notre Seigneur, il se mit à persécuter les Prêtres Bonpos – ou, « Bonnets Noirs ». Il déclara que leurs Cérémonies Chamaniques et leurs Dogmes Tantriques étaient inefficaces. Il dit que seuls les Rites Sexuels, les Sacrifices Humains, et la symbolique de la croix Gammée étaient efficients à l’encontre des Forces Démoniaques. Il décréta qu’ils devaient quitter le Territoire avec leurs Livres, si ils ne voulaient pas être brûlés vifs. Il ordonna que tous leurs Objets Rituels soient détruits. Il apprit qu’avant d’abandonner leur Contrée, ils fulminèrent une Malédiction Générale contre leur Souverain, contre les auxiliaires de Padma Samhhava, et contre ce dernier. Il fut informé qu’en moins de deux semaines, tous ses Compagnons étaient morts dans de terribles souffrances. Et il réalisa qu’il était temps pour lui, de fuir cet endroit. ».

Puis, ses Fidèles évoquent cette Epoque où Padma Samhhava s’installe dans le Deccan. Ils parlent des Légendes dont leur Maitre a entendu parler tout le long de son Exode. Et ils notent : « Des millions de personnes habitent en Argatha. Et c’est le Roi du Monde qui règne sur ce Paradis Souterrain, sur ce lieu où l’ensemble des Forces Telluriques se rejoignent en un Centre unique. ».

Chine, première moitié du VIIIème siècle :

En 701, l’Impératrice Wu Zetian – l’ancienne concubine des Empereurs Taï Zong et Gao Zong exerce à la cour une grande influence. Elle a en effet jadis pris le titre d’Impératrice Zetian, et a fondé la dynastie des Zhou. D’une grande beauté et d’une remarquable intelligence, elle est totalement dépourvue de scrupules. Cruelle et sadique, elle fait condamner à mort l’épouse de Gao Zong. Mais, quand elle meurt, en 705, sa dynastie s’éteint avec elle.

Puis, en 712, Xian Zong devient Empereur. Il réorganise les finances, conquiert l’Asie Centrale, et rouvre ainsi l’ancienne « route de la soie ».

Malheureusement, en 741, l’Empereur Xian Zong décède brutalement. Aussitôt, il est inhumé au cœur d’une Nécropole située au Sud de la résidence de son Fils : le Prince Li Shouli. Avant de la faire refermer, celui-ci exige que les principaux murs du Tumulus soient ornés de Tableaux représentant des fleurs, des animaux, des scènes de chasse, et des danseurs. Quelques jours plus tard, Li Shouli est officiellement proclamé Empereur. Mais, progressivement, il se révèle incompétent, et anéantit l’organisation Administrative mise en place par ses prédécesseurs.

Tibet, première moitié du VIIIème siècle :

En 704, Khri-de Gsug-Bcan monte sur le trône. Peu après, il commence à faire construire la forteresse de Lhassa.

Asie du Sud-Est, première moitié du VIIIème siècle :

En 698, un nouveau Royaume est fondé au Nord de la corée. Il prend très vite le nom de « Palhae », et réussit à repousser ses frontières vers la mandchourie. En 756, son Souverain Mun proclame que ses Ancêtres sont les descendants directs des Rois de Koguryo. Il décide de fonder une Nécropole en leur honneur au cœur de sa Capitale. Il demande que ses Maîtres d’œuvre la décorent de fresques évoquant les Nobles de sa Cour. Il leur ordonne de les représenter accompagnés de Guerriers et de Musiciens. Il leur commande qu’ils soient également assistés par un personnage féminin aux longs cheveux se saisissant de Serpents. Il leur recommande de dessiner des Nuages, des Animaux, des Plantes, et des Fleurs, autour de son Caveau Principal. Et, enfin, il les sollicite pour qu’ils environnent celui-ci de figurines de terre cuite évoquant des Divinités Guerrières, des Créatures Zodiacales, des Fonctionnaires Célestes, des Serviteurs Démoniaques, et des Soldats Royaux.   

En 745, les Khmers Vietnamiens voient leurs Monarques se métamorphoser en Ingénieurs, en Agronomes, et en Bâtisseurs. Et, grâce à eux, ils commencent à réaliser des ouvrages destinés à irriguer leurs champs.

Japon, première moitié du VIIIème siècle :

En 702, c’est le début de la centralisation administrative dans l’archipel : un code civil et un code pénal sont promulgués. Puis, en 710, Nara devient la première capitale officielle et fixe du Japon.

Ville Impériale, elle est bâtie à l’image de Chang’an, la capitale chinoise des Tang. Mais c’est  au cours du règne de l’Empereur Shomu qu’elle atteint son apogée ; il s’agit alors de l’Age d’Or de la civilisation Japonaise. On y voit s’élaborer, à partir des techniques et des styles importés, des formes propres au génie national – le Yamato. L’Art est entièrement à la gloire du Bouddhisme. Deux statues, celle du moine Ganjin, le fondateur du Toshodai-ji, et celle d’Ashura à six bras, marquent la prééminence de la laque sur bois.   

En 712, un auteur anonyme rédige le « Kojiki » ; ou, « le Récit des Choses Anciennes ». Il s’agit d’un livre relatant l’Histoire Mythique du Japon. Puis, en 724, il assiste au début du règne de Shomu Tenno. Il voit celui-ci établir d’excellents rapports avec la péninsule coréenne. Et, il décide d’écrire un ouvrage sur le sujet, dans lequel il marque :

« Il semble que plusieurs entités Politiques autonomes sont apparues depuis peu en Corée. De fait, l’Empereur s’est mis à effectuer de nombreux échanges avec elles, et plus globalement, avec le Continent. Ses Peintres, ses Sculpteurs, cherchent à rivaliser avec leurs références Artistiques. Et ces derniers essayent même de peser de tout leur poids sur la culture Chinoise rattachée au Royaume de Nara. ». 

Amérique Centrale, première moitié du VIIIème siècle :            

Vers 700, Teotihuacan succombe – comme Monte Alban – sous les coups des Chichimèques, barbares venus du Nord. D’un autre coté, la culture Zapotèque est à son apogée.

Arabie, seconde moitié du VIIIème siècle :

En 750, Jean Dascamène habite la laure de Saint-Sabas, dans la vallée du Cédron, près de Jérusalem. Il détient de hautes fonctions administratives à la cour du Calife. Mais, il se retire à Saint-Sabas ; et, au moment de la crise iconoclaste, il est des plus fervents opposants au pape. Il est en outre l’auteur d’une somme théologique : « Source de la connaissance ».

Proclamé calife Abbasside, Abu Al-Abbas al-Saffah – « le Sanguinaire » - ne commence donc vraiment à régner qu’en 751, après l’élimination des Omeyyades. En 751, après avoir occupé Tachkent, Samarkand et Bukhara, il écrase les Chinois sur la rivière Talas ; et il répand l’Islam en Asie Centrale. En 752, il fait deux prisonniers chinois qui font connaître à l’Arabie la technique de la fabrication du papier. En 754, après son décès prématuré, il est remplacé par son frère Al-Mansur. Mais, en fait, c’est Dja’far al-Mansur qui marque les débuts du Califat : il fonde Bagdad, dont il fait la nouvelle capitale.

Soucieux de proclamer ses intentions, il l’appelle « Madinat  as Salam » - « la ville de la paix » -. Bagdad n’est donc pas uniquement le siège du Califat et la capitale politique et administrative. Elle devient rapidement la capitale des poètes, des artistes ; plus encore, pour la première fois en terre d’Islam, elle est la cité des savants et la capitale de la science.

Cependant, à l’Est comme à l’Ouest, des turbulences ne cessent d’agiter l’Empire. Les Berbères du Maghreb continuent de résister à la conquête Arabe. C’est à cette époque en outre, qu’ils adoptent une nouvelle doctrine religieuse et rigoriste, le « kharidjisme ». Cette doctrine affirme que tout calife qui abandonne « la voie droite » doit être déchu et remplacé par le plus intègre, fut-il un esclave noir. Les Berbères refusent aussi d’être considérés comme des « musulmans de seconde zone », des « mawalis » et, comme tels, astreints à un impôt spécial. A travers le kharidjisme, c’est tout un ensemble de revendications politiques, sociales, voire ethniques, qui s’expriment.

Et, lorsque Madinat as Salam arrive au pouvoir, la cause kharidjite trouve un ardent propagandiste en la personne du gouverneur par intérim de Kairouan, Ibn Rustem. Car, ce Persan arabisé agit pour le compte de ses protecteurs, la tribu arabe des Tamin – qui donnent un peu plus tard à « l’Ifriqiya », Tunisie et Algérie orientale, la dynastie des Arhlabides -. Il fonde l’imamat kharidjite de Tahert, une ville du Maghreb central. Mais, surtout, il fait adopter par les Arabes le système numérique Indien.

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