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Mes Univers
29 juillet 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 845 - 851

France_au_moyen_ageCette concentration d’édifices exprime la primauté des Capétiens et la richesse des villes. Car, cet essor de l’art gothique est, en effet, lié à celui des villes ; celles-ci connaissent une prospérité nouvelle. Et, dans une société profondément chrétienne, les cathédrales forment le centre de la vie urbaine. Des bourgeois aux artisans, les citadins ne viennent pas seulement y prier. Ils s’y rencontrent, organisent des réunions professionnelles, y font la fête. C’est aussi là que sont représentés les premiers « mystères », sortes de pièces de théâtre à caractère religieux. Responsables du dynamisme de leur temps, les bâtisseurs de Cathédrales multiplient donc les performances. Leurs chefs d’œuvres, toujours plus grands, témoignent de la piété de leur ville et de sa richesse. Malgré tout, la cathédrale reste entourée de tout un ensemble de constructions serrées les unes contre les autres dans un lacis de ruelles, et il est rare qu’on ait un recul suffisant pour en admirer la beauté.

C’est qu’édifier une cathédrale coûte très cher. Il faut des spécialistes expérimentés, qui sachent découper les pierres dans les carrières à la forme de l’arc ou du portail. Il faut des ingénieurs pour les appareils de levage ; des charpentiers pour échafauder les chemins de ronde, de plus en plus élevés ; des maçons pour appareiller les voûtes ; des peintres pour les vitraux ; des sculpteurs pour les statues…

L’évêque qui décide de faire bâtir, ou d’agrandir, une cathédrale sait qu’il faut faire venir toute une armée de bâtisseurs et surtout, s’assurer les services d’un maître d’œuvre éprouvé. Leurs architectes dessinent dès lors les plans d’ensemble et le détail des cathédrales. Inscrits sur le pavement de l’édifice, leurs noms y demeurent pour l’éternité. Le mouvement de construction atteint une telle intensité à la fin du siècle que, pour un chantier qui se ferme faute d’argent, un autre s’ouvre ailleurs. 

L’exemple donné par les cathédrales du domaine royal, répandu dans le royaume, rayonne bientôt bien au-delà de ses frontières. La cathédrale de Trondheim, en Norvège, celle de Nicosie, dans l’île de Chypre, s’inspirent de celle de Sens. La cathédrale d’Uppsala et celle de Visby, en Suède, se réclament de Notre Dame de Paris. Dantzig, Cracovie, la hongrie, adoptent très vite la « manière française ». Et si, dans le Nord de l’Italie, les cathédrales gardent une facture byzantine, Tolède en Espagne ou Cologne en Allemagne, s’inspirent de Bourges et d’Amiens.

De leur coté, les Templiers eux aussi érigent un certain nombre d’édifices religieux. Par exemple, en 1136, ceux établis à Provins décident d’élever une église dédiée à Saint-Quiriac. Ils commencent donc par raser au centre de la cité tout ce qui reste d’un ancien temple consacré au culte d’Isis ; ils ne gardent de lui qu’un souterrain s’étendant sous la ville sur plusieurs centaines de mètres. C’est d’ailleurs là que, peu après la fin de sa construction, ils entreposent des documents confidentiels que leurs Frères ont ramené de Jérusalem une cinquantaine d’années plus tôt.   

Sous Louis VII, la dynastie connaît un échec patent, en Aquitaine. En 1137, Louis VI a marié son fils à Aliénor, seule héritière de Guillaume IX d’Aquitaine. Cette union avantageuse repousse alors les frontières du domaine capétien jusqu’aux Pyrénées, y ajoutant des villes aussi prestigieuses que Limoges, Poitiers, Bordeaux, Angoulême. Mais, en Palestine, la conduite frivole d’Aliénor humilie Louis VII. En dépit des conseils de Suger, celui-ci se sépare de la reine ; le 18 Mars 1152, le divorce est prononcé sous le commode prétexte de consanguinité. Deux mois plus tard, Aliénor épouse Henri II Plantagenêt, qui hérite de l’Angleterre et de la normandie en 1154.

C’est dans ces circonstances que Philippe II Auguste monte sur le trône. Il n’a pas quinze ans. Mais il est actif, opportuniste, dénué de scrupules. Surtout, il a retenu la leçon de Suger. Dans sa « Vie de Louis VI », l’abbé de Saint Denis a en effet développé une théorie de la monarchie féodale. Le roi, suzerain suprême, est au sommet de la pyramide féodale. Il ne rend hommage à personne et exerce des droits de suzeraineté. De plus, sacré, il ne tient son pouvoir et sa légitimité que de Dieu.

Une fois cette idéologie construite, Philippe Auguste se fait reconnaître comme le souverain de tout le royaume. Sans jamais s’écarter du droit, il utilise toutes les occasions qui se présentent d’agrandir son domaine : mariage, achat, saisie d’un fief tombé en déshérence, confiscation des biens d’un vassal félon… Fin politique, il intervient dans les querelles qui opposent les princes entre eux, rendant indispensable l’arbitrage de la royauté.

Très rapidement, il écarte ses proches, sa mère, Adèle de Champagne, et son oncle, l’archevêque de Reims, Guillaume aux Blanches Mains. Puis il épouse Isabelle de Hainaut, descendante de Charlemagne, nièce du comte Philippe d’Alsace.

Dès lors, Philippe Auguste utilise sa position au sommet de la hiérarchie vassalique pour édifier une monarchie féodale. Il intervient dans la succession des fiefs, oblige les vassaux au respect de leurs obligations, généralise la pratique de l’hommage lige. Surtout, il promulgue, avec le consentement des vassaux, des ordonnances pour tout le royaume. Et, peu à peu se répand l’idée que le pouvoir royal dépasse la notion de suzeraineté, que le roi a, en vertu des engagements du sacre, le droit d’intervenir dans tout le royaume, sans autres limites que l’intérêt commun et la justice qu’il doit servir. La suzeraineté se mue en souveraineté.

Le développement de la puissance royale entraîne une transformation des méthodes gouvernementales. Le souverain se préoccupe de ses ressources, recrute vassaux, clercs et juristes pour se constituer une administration permanente et dispose d’une armée forte de 2000 à 3000 hommes, les « chevaliers de l’Hôtel », des professionnels de la guerre.

Et, après avoir perdu toutes les archives royales, le roi décide de fixer à Paris, au palais du Louvre, les principaux organes de gouvernement : archives et Trésor. La cour royale commence à siéger en sessions séparées, selon qu’elle traite de finances ou de justice.

Au niveau local, le roi veut faire surveiller la gestion des prévôts domaniaux. Il confie à des familiers une mission d’enquête temporaire, ou baillie. Ces administrateurs, ou baillis, se voient confier une circonscription à l’intérieur de laquelle ils représentent le roi. L’institution s’étend peu à peu aux territoires incorporés au domaine royal. Dans l’Ouest et le Midi, les sénéchaux ont des attributions semblables.

La féodalité favorise le développement des villes, mais n’offre pas de structures adéquates pour les gouverner. Les marchands, entrepreneurs et artisans, qui dominent la vie économique, reprennent en main le destin de leurs cités.

Ainsi naissent les « communes ». Leurs membres, associés par serment, désignent des magistrats. Face aux châtelains et aux évêques, ils imposent leur pouvoir ; au prix de luttes parfois violentes, ils obtiennent des chartes de privilèges. Le mouvement est général, même s’il ne conduit à une complète autonomie urbaine qu’en France transalpine. Du reste, les conflits subsistent. Les habitants aussi se structurent en guildes, en métiers ou en arts. Des rivalités opposent, dans des luttes sociales, le petit peuple aux bourgeois.

De son coté, Paris, où Philippe Auguste fait de fréquents séjours, amorce son destin de capitale. La cité atteint 50000 habitants. Le souverain fait enclore la ville, construit à l’Ouest la forteresse du Louvre- bastion défensif mais aussi affirmation symbolique de la prééminence royale -, fait paver les rues, transforme les halles en marché permanent.

A cette époque, la croissance agricole est à son apogée. Les défrichements sont les plus importants. Les grands établissements religieux d’Ile de France font défricher et lotissent leurs terres à des conditions très favorables, attirant autant de « colons ». Les territoires anciens sont menacés d’abandon, et les paysans possèdent un moyen de pression face à l’arbitraire seigneurial. Les seigneurs finissent par vendre des « chartes de franchises » - ou libertés – qui fixent et codifient charges et coutumes. D’un village à l’autre, d’une seigneurie à l’autre, les conditions varient. Les affranchissements individuels entraînent la quasi-disparition du servage.

Dans les villes, les bourgeois, conscients de leurs intérêts communs et de l’obstacle que constitue la contrainte seigneuriale à leurs activités, s’organisent en guildes professionnelles, ou en confréries religieuses, pour aménager les conditions d’exercice de leurs professions. Puis ils se coalisent pour réclamer au seigneur des franchises, que celui-ci leur vend très cher.

Parfois, la revendication prend un tour révolutionnaire. Les bourgeois s’unissent alors par un serment collectif, et forment une « commune ». L’expression « insurrectionnelle » de cette solidarité contre l’autorité seigneuriale choque les clercs. Le mouvement communal, limité au Nord du royaume, entre Loire et Rhin, est parfois sanglant. Mais, le plus souvent, l’autorité seigneuriale reconnaît la commune, et lui concède des franchises qui suppriment les entraves au commerce.

D’ailleurs, dans la société féodale, la ville apparaît comme un espace de liberté. Mais à l’unanimité première succèdent bientôt de vifs antagonismes entre le commun et les « meilleurs », l’oligarchie marchande. Le roi tolère ce mouvement d’émancipation urbaine. Il accorde des franchises aux villes du domaine et encourage les communes à l’extérieur. En fait, l’autonomie urbaine va à l’encontre des progrès de la monarchie. Quelques années plus tard, le souverain reprend en main les villes du royaume, leur imposant de lourdes charges financières et militaires.   

Malgré cela, à cette époque, les foires de Champagne sont le carrefour commercial de l’Europe. Les six foires durent sept semaines : la première est consacrée aux préparatifs, les cinq suivantes aux ventes et aux achats, et la dernière aux règlements. Peu à peu se met en place un véritable droit, destiné à assurer la sécurité des transactions. Celles-ci sont considérables. Les ventes sont en effet bientôt si nombreuses qu’elles ne peuvent se régler au comptant. Les marchands prennent donc l’habitude de régler leurs dettes par « compensations », en transférant leur crédit d’une foire à une autre. Puis, sous l’influence des Italiens, s’élabore ensuite une technique de crédit : lettres de foire, contrats de change.

En 1160, l’antipape Anaclet, lui, se réfugie un temps à Opède. C’est d’ailleurs lui qui grave, sur les flancs d’un sentier rupestre descendant vers la fontaine du village, un carré magique – ou « polindromme » -, qui peut se lire dans tous les sens.

Quelques temps plus tard, des hommes mystérieux viennent étudier le message qu’Anaclet a laissé derrière lui. Ceux-ci sont en effet persuadés qu’il s’agit d’un message codé indiquant la position exacte du Saint-Graal dans la région.

En 1165, la population Juive met au jour une ancienne Légende relative à son pays d’origine. Selon celle-ci, en 588 avant J.C., et peu de temps avant que les troupes Babyloniennes ne pénètrent à l’intérieur du Temple de Jérusalem, l’Arche d’Alliance aurait soudainement disparu de son Saint des Saints. La relique aurait été dérobée par l’un de ses Grands Prêtres. Elle aurait été placée dans une caverne fermée, hors de la ville. Et il serait venu la rechercher une fois les événements terminés, pour l’emmener dans un autre lieu protégé.

La légende se base, d’après les Juifs qui se penchent sur son origine, sur plusieurs rouleaux talmudiens. Ceux-ci sont censés avoir été écrits par le Prophète Jérémie, et sont plus connus sous le nom de « Vision de Baruch ». Elle se réfère également à une lettre qui a été envoyée quelques décennies plus tôt par le Prêtre Jean à leurs plus importants Rabbis. Il y est écrit : « En cette Inde est la partie d’Orient. L’Arche se situe près de Babylone la déserte, et à proximité d’une tour qu’on appelle Babel. ».

En 1170, quelques ecclésiastiques restés à l’écart des affaires des hommes, s’interrogent sur la signification symbolique des textes de l’Apocalypse. Ils pensent que les chiffres consignés à de nombreuses reprises à l’intérieur du Livre des Révélations, sont très significatifs. En effet, les Archanges qui y sont décrits sont au nombre de huit, et non de sept ; le huitième étant Adam. Ce n’est que lorsque celui-ci a été jeté hors du Paradis pour avoir goûté au fruit défendu, qu’ils sont devenus sept.

Les ecclésiastiques voient également bientôt dans sa description de la jérusalem Céleste une sorte de parabole : la ville dont le livre parle comporte douze Portes ; et pour eux, celles-ci ne peuvent donc que se rapporter aux douze Apôtres de Jésus, eux mêmes rattachés aux douze signes du Zodiaque.

L’un d’eux écrit alors : « Tout ce qui est transitoire est l’œuvre du Malin ; c’est pour cette raison que Jean l’a nommé : « Antéchrist ». De fait, l’Antéchrist ne pourra venir que lorsque le Monde sera, non pas fermé à la lumière, ce qui ne pourra pas être totalement accompli, mais quand les ténèbres seront à leur maximum. A ce moment là alors, les Clefs du Zodiaque – ouvrant les quatre Portes du Ciel : le Bélier pour la porte de l’Orient ; la balance pour la porte de l’Occident ; le Capricorne pour la porte du Midi ; et le Cancer pour la porte du Septentrion – seront offertes à celui qui les attend. ».

Plus loin : « Le Christ ayant été de race Juive, l’Antéchrist appartiendra à la même race. Sa venue sera annoncée par les quatre Cavaliers de l’Apocalypse : la guerre, la famine, l’Epidémie et la mort. Et, au moment où ils paraîtront, leurs activités s’étendront frénétiquement à tout l’Occident ; car ils y recruteront partout des ouvriers.

L’Antéchrist sortira ensuite des entrailles d’une prostituée. Dès sa naissance, il sera protégé par les 24 vieillards dont parle l’Apocalypse ; ils symboliseront les 24 heures de la journée. Il subira également l’influence des 7 étoiles et des 7 planètes traditionnelles. Puis, quand il sera devenu jeune homme, il brisera les 7 sceaux qui ne doivent pas être brisés. Et son nombre sera 666 ; car son nom hébraïque est « Sorath ». Ce dernier étant composé de quatre Lettres : Samesh, Vaw, Resh et Tau ; lesquelles valent respectivement 60, 6, 200 et 400. Ces Lettres constituent enfin les racines traditionnelles des Mots : s’égarer, se détourner – de Dieu -, séduire, et tromper. ». 

Plus loin encore : « L’Antéchrist sera un homme capable de faire des miracles ; mais il aura une trace sur son œil et sera borgne. Il viendra peu de temps après que l’Humanité se sera mise dans son ensemble à construire des maisons très hautes, quand elle sera parti à la conquête du Ciel. ».

Et enfin : « Mais pour l’instant, l’Antéchrist est retenu par quelqu’un dans les entrailles de la terre. Il est enchaîné à une table d’or représentant le Soleil fortuné. Il est surveillé par le Maitre de l’Argatha, qui est en même temps Aimable, Gracieux et Puissant en toutes ses œuvres. Car il est semblable aux Rois et aux Princes qui l’élèvent au comble de la fortune.

Pourtant, un jour, son contact permanent avec l’Antéchrist le fera changer et fera de lui un tyran, une superbe, un ambitieux et un insatiable. Sa fin sera alors très mauvaise. ».

En 1171, plusieurs Alchimistes se rendent compte que, lorsqu’ils expérimentent leur Science, ils doivent tenir compte d’un certain nombre de choses. Tout d’abord, ils doivent tracer autour d’eux, sur le sol, et en cercle, de nombreux hiéroglyphes se rattachant aux signes du Zodiaque. Mais ceux-ci ont une couleur bien déterminée : La première et la septième Maisons du Ciel doivent être en relation avec des idéogrammes blancs ; la seconde et la douzième, des idéogrammes verts ; la troisième et la onzième, avec des idéogrammes jaunes. La quatrième et la dixième Maisons, elles, sont enchaînées à des idéogrammes rouges, la cinquième et la neuvième, avec des idéogrammes bleus, et la sixième et la huitième, avec des noirs.

Les hiéroglyphes zodiacaux représentent de cette manière les Eléments Fondamentaux de l’Univers. Pour les Alchimistes en effet, certaines constellations sont liées aux signes de Feu, d’autres aux signes de l’Air, d’autres encore aux signes de l’Eau, et les dernières aux signes de Terre. Quant à la planète Mars et au Soleil, ils sont de la nature du Feu ; Jupiter et Vénus sont de la nature de l’Air ; Saturne et Mercure sont de la nature de l’Eau ; enfin, la lune ainsi que notre planète sont de la nature de la terre.

Ces repères Astrologiques renvoient au calendrier – solaire et lunaire – et à ses vingt-huit demeures zodiacales; ils indiquent les moments favorables de l’année pour exercer la science Alchimique. Ils désignent aussi les rites commémorant la formation de l’Univers à accomplir : les hiéroglyphes de Feu se rapportent à l’Equinoxe de Printemps, ceux de l’Air au Solstice d’Eté, ceux de l’Eau à l’Equinoxe d’Automne, et ceux de Terre au Solstice d’Hiver. Ils sont donc dessinés en fonction des Astres dominants à telle ou telle période de l’année.

Ils apposent ensuite sur le sol recouvert de symboles multicolores un certain nombre de plantes liées aux Pléiades. Pour le Bélier, ils lui joignent de la myrrhe, pour le Taureau, c’est de la cotamone, pour les Gémeaux, c’est du mastic, et pour le Cancer, du camphre. Pour le Lion, il s’agit de l’encens, pour la vierge, du bois de Santal, pour la balance, du calbanum, et pour le Scorpion, de l’opopanax. Enfin, en ce qui concerne le Sagittaire, c’est du bois d’aloès, pour le Capricorne, c’est de l’afa, pour le Verseau, c’est de l’euphorbe, et pour le Poisson, c’est de la gomme d’ammoniaque.   

Les planètes du Système Solaire, quant à elles, sont désignées par des herbes spéciales : Saturne est identifié à la noix de muscade, Jupiter au bois de cèdre, Mars au sel, le Soleil au safran. Vénus est reconnue par le cinnamène, Mercure par l’oignon, et la lune par le poivre.   

Pour finir, les Alchimistes marquent sur le sol des Lettres et des Chiffres hébraïques possédant des pouvoirs Magiques. Ils croient en effet qu’associés, ils sont porteurs de maléfices ou de bénéfices utilisables sur leurs personnes. Ils croient aussi que leurs combinaisons correspondent à des Arcanes conjuratoires.

Parmi les Chiffres utilisés avec les Lettres hébraïques, l’un d’eux est vital pour leurs expérimentations alchimiques : 1.618 représente le Nombre d’Or. Les Alchimistes pensent en effet que celui-ci régit l’Homme dans ses dimensions. Mais, pour eux, le Nombre d’Or se discerne surtout dans les proportions architecturales de la grande Pyramide, dans celles de la cathédrale de Strasbourg, ou encore dans celles de la cathédrale de Troyes. Car il est un de ces chiffres qui, comme pi, possède une Force maintenant le Monde dans un équilibre parfait.

Les Alchimistes ont Connaissance des Pouvoirs du Nombre d’Or – entre autres - grâce aux figures géométriques ou allégoriques taillées sur les murs des cathédrales. C’est là qu’ils peuvent l’interpréter ou en calculer d’autres qui lui sont rattachés. Par exemple, le chiffre 7 – qui est pour eux le signe de la transformation, de la destruction et de l’anéantissement – est matérialisé par le sablier vide et la faux. Le chiffre 9 désigne la montagne et la caverne ; le 3, le triangle et l’androgyne. Ils sont persuadés que ces chiffres sont à la base de la science sacrée née avec le Nombre d’Or, puis reprise, plus tard, par les bâtisseurs de cathédrales. Ils sont aussi ses Sceaux ; ceux qu’ils utilisent comme emblèmes lors de leurs expérimentations alchimiques. 

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