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Mes Univers
31 juillet 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 855 - 860

GermanieGermanie, XIIème siècle :

En 1133, c’est après avoir rencontré un dénommé Lalibéla revenu récemment d’Orient, que Wolfram von Esenbach s’installe en Languedoc. Là, il commence à s’intéresser à la science Kabbalistique. Il apprend que le Nom Divin « Iod » correspond à l’éclat d’un joyau dénommé Graal, dont Lalibéla lui a déjà parlé. Dans son « Parzival », il décrit alors cet Objet sous la forme d’une plaque de marbre de couleur rougeâtre – et non d’une coupe. Puis, il y marque que les membres de l’Ordre du Temple sont des « Maîtres de la compagnie du Graal » ; avant de rédiger un long monologue concernant l’un d’eux, et qui décrit, entre autres choses : « une chevauchée aux fins fonds de l’Afrique, au-delà de Rohas. ».

Un jour de 1185, le nouveau souverain de Germanie est contacté par un envoyé du Roi du Monde ; un Marcheur. Celui-ci le reçoit, l’écoute attentivement. Mais, lorsqu’il ressort de cet entretien, il ne se souvient pas du message que son invité a voulu lui communiquer. Quelques jours plus tard, à la stupéfaction générale, il ne se rappelle plus non plus avoir eu une conversation avec ce mystérieux étranger.

L’ambition de Frédéric Barberousse est pourtant, dès lors, d’asseoir fermement l’autorité impériale : pour cela, il lutte – en vain – pour limiter le pouvoir du pape au seul domaine spirituel. Il participe ensuite à la troisième croisade, destinée à libérer Jérusalem de Saladin. Il meurt en Orient en 1190, sans avoir revu sa terre natale.

Hongrie, XIIème siècle :

Installés sur la volga, les Hongrois, ou « Magyars », ont adopté le Christianisme Romain sous l’impulsion de leur roi Etienne – 997 – 1037 -. Mais, ensuite, le roi de Hongrie pratique une politique de bascule qui lui permet, avec l’aide de Byzance, de rester à l’écart de l’Empire Germanique. Très attentifs à conserver leur indépendance, les Hongrois ne sont pas moins des conquérants : à la fin du XIIème siècle, leur hégémonie s’étend de la croatie et à la slovénie.

Asie Centrale, XIIème siècle :

C’est à cette époque, alors que la domination des Mongols sur les plateaux de l’Asie centrale semble être définitivement perdue, que naît celui qui va étendre leur puissance depuis la mer de Chine jusqu’aux principautés de Russie. Temüdjin, qui règne sous le nom de Gengis Khan, voit le jour en 1167. La légende lui attribue bien sûr une naissance miraculeuse : il est le fils du Loup Bleu et de la biche Fauve. Son père est en réalité le chef du puissant clan des Borjigin, qui suit ses troupeaux dans le Sud de la mongolie. Il est aussi le neveu du dernier roi mongol.

Le père de Temüdjin meurt, empoisonné par ses ennemis tatars, quand celui-ci n’a que huit ans. Abandonné par son clan, il doit s’enfuir avec sa famille à travers la steppe et, seul, sans troupeau, il y connaît une existence misérable. Il retrouve des alliés en prenant la femme qui lui a été promise dans le clan des Qongirat et en se plaçant, à 15 ans, sous la protection du roi des Keraïts, le « frère juré » de son père. C’est avec l’aide de ce roi qu’il fait sa première conquête en s’emparant de la mongolie orientale.

Temüdjin acquiert rapidement une grande renommée parmi les tribus de la steppe, suscitant ainsi la jalousie de son ancien protecteur, contre lequel il se retourne. En 1203, il annexe le territoire du roi des Keraïts, puis s’attaque aux autres tribus de la région. En 1206, il contrôle toute la mongolie : réunis en assemblée, les chefs de tous les clans qu’il a soumis lui prêtent hommage en le reconnaissant comme Tchingiz Kagan, le « Roi de l’Univers ». L’Etat Mongol est fondé.

Puis, le Tchingiz Kagan, devenu Gengis Khan, rassemble les peuples nomades de la steppe pour les lancer à a conquête des Etats sédentaires de l’Asie centrale ; son fils attaque les forêts sibériennes et lui même se tourne vers la chine du Nord, qui lui est presque immédiatement soumise. En 1215, Pékin est pris aux Mongols.

La liste des exactions perpétrées au cours de l’invasion sont impressionnantes. Pékin est pillé pendant un mois, ses maisons brûlées et ses habitants massacrés. Un peu plus tard, lors de la prise de Méry, à l’exception de 400 artisans, tous les habitants sont décapités et leurs tètes empilées en pyramide pour orner les murs de la cité en ruines. Pour prendre une ville, il arrive même que les Mongols réquisitionnent les paysans des environs et que, avant d’approcher les défenses adverses, ils les envoient se faire tuer en première ligne. Détruisant les monuments, faisant paître leurs chevaux dans les champs cultivés, massacrant tous les êtres vivants, y compris les chiens et les chats, les cavaliers de Gengis Khan sont alors précédés d’une réputation terrifiante. Celle-ci sert évidemment les desseins des Mongols ; d’avance, leurs ennemis sont anéantis par la peur.

Mais la puissance d’une armée n’est pas seulement faite de rumeurs. Gengis Khan est un grand chef militaire, et la supériorité technique de son armée s’appuie sur des guerriers infatigables. Marco Polo dit des Mongols qu’ils sont les meilleurs guerriers « pour conquérir terres et royaumes ». Ces nomades sont endurcis par leurs multiples déplacements. Lors des longues haltes, ils groupent en cercle leurs tentes rondes, les yourtes, mais ils dorment souvent à même le sol autour d’un feu de bouse séchée et des racines. Ils passent toute une nuit sur leur cheval, savent endurer les étés accablants et les hivers rigoureux de la steppe, se contentent pendant des mois de gibier et de lait de jument et peuvent, pour survivre, se nourrir du sang de leurs chevaux en leur piquant une veine. Admirables cavaliers, maniant parfaitement leurs montures qui leur donnent une grande rapidité au combat, les Mongols sont aussi les meilleurs archers de leur temps : ils peuvent fuir au galop et tirer sur leurs adversaires en se retournant à peine.

Si Gengis Khan est un grand guerrier, il est aussi un grand administrateur. En supprimant les rivalités à l’intérieur des clans et des tribus, en leur donnant conscience de leur puissance et en les investissant d’une mission de droit divin, la conquête de la mongolie, il créé la nation Mongole. Il impose à son peuple des lois et un code moral rigoureux. Ses sujets lui doivent obéissance, ne mentent pas à leurs chefs, et leurs femmes sont chastes. Cette rigueur impressionne le Franciscain Jean du Plan Carpin, d’après qui, les Mongols ne commettent pas de meurtres et très peu de vols. Gengis Khan sait aussi profiter de la culture des peuples conquis en s’entourant de lettrés chinois ou ouïgours.

C’est ainsi qu’un jour, il découvre une Légende qui prétend que les Mongols possèdent une ancienne pierre noire talismanique. Il est dit que les Bogdo Khans l’ont utilisée pour interroger l’avenir. Et il est expliqué que sur sa face, lors des Cérémonies Rituelles, apparaissaient des inscriptions hiéroglyphiques qu’il suffisait de traduire, pour lire dans le futur.

La tutelle qu’il impose aux peuples de la steppe amène en outre la paix. Grâce à celle-ci, les hommes, les marchandises et les idées circulent librement dans toute l’Asie. Ce flux culturel et économique est encore perfectionné par un service de postes, que Gengis Khan met au point pour les besoins de son administration. L’accroissement des échanges et la garantie de sécurité dont bénéficient les caravanes permettent à l’Occident et à l’Extrême-Orient de se rencontrer. Gengis Khan accueille les Chinois, ouvre son Empire aux marchands et aux missionnaires occidentaux, et reçoit les chrétiens par curiosité, tout en manifestant un respect mêlé de superstition envers les hommes d’Eglise. Cette tradition d’ouverture permet à l’un des plus célèbres voyageurs occidentaux de visiter la chine et une grande partie de l’Asie.

L’habitation habituelle des Mongols de Gengis Khan est la yourte. Il s’agit d’une sorte de grande tente, dont le tissu est mis en forme sur des baguettes fines et des montants de bois. La yourte est ouverte au sommet par un orifice rond pour laisser entrer la lumière du jour et sortir la fumée du foyer. Sa porte est toujours placée au Sud et sa taille dépend du statut social de son occupant. Rapidement montées et démontées, les yourtes sont cependant fabriquées pour être fixes et servent lors des haltes saisonnières des nomades. Les yourtes en cercle forment alors l’ébauche d’un véritable village.

Par ailleurs, l’emploi du feutre est très répandu chez les Mongols car sa fabrication se fait sans métier à tisser : il suffit d’humecter et de fouler la laine. Ses utilisations sont multiples : bottes, chapeaux, tentures, sacs. Les tapis en feutre peuvent être décorés grâce à l’utilisation de laines de couleurs différentes, mais aussi par l’assemblage de morceaux contrastés formant un motif. Les plus beaux sont confectionnés avec la laine de printemps, les tapis ordinaires avec celle des chèvres et des chameaux.

C’est le monde de la steppe qui inspire la décoration des tapis : oiseaux, plantes, cornes d’animaux, roues solaires. Ces motifs, associés à des figures géométriques, sont ornementaux, mais certains ont un sens sacré et magique, et peuvent représenter le totem de la tribu.

Au niveau religieux, les Mongols de Gengis Khan adorent le Ciel et la terre, ainsi qu’une multitude de divinités habitant les eaux, le feu, les pierres et les arbres. Ils rendent un culte aux morts, et chaque famille adore son propre dieu, « qui garde les enfants, les bêtes et les blés » et habite la yourte. Les prémices de chaque repas sont destinées à l’image de ce dieu. Les Mongols vénèrent en outre le génie tutélaire de leur clan sous la forme d’un mat surmonté d’une touffe de crins d’étalon et lui offrent de la nourriture. Par ailleurs, dans certaines occasions solennelles, ils sacrifient des chevaux ou des êtres humains – à la mort d’un grand souverain -. Leurs sorciers, ou chamans, pratiquent la magie et la divination avec des omoplates de moutons.

En outre, à cette époque une Légende incroyable court sur tout le territoire dominé par les Mongols. Elle relate ceci : « Il y a quelques années, un vieux brahmane Bouddhiste du Népal a accompli la volonté des Dieux en faisant visiter le Siam à une poignée de fidèles. Un jour, il rencontre un pécheur qui lui ordonne de prendre place dans sa barque, puis de voguer avec lui sur la mer. Au troisième jour du voyage, ils atteignent une île où vit une race d’hommes étrange : ses membres possèdent deux langues et peuvent parler séparément des dialectes différents. Ils montrent aux nouveaux venus des animaux curieux, comme des tortues ayant seize pattes et un seul œil, d’énormes serpents dont la chair est savoureuse, ou des oiseaux ayant des dents, et qui attrapent du poisson en mer pour leurs maîtres. Quand il revient sur le Continent, le brahmane a du mal à décrire à ses compagnons l’étrange aventure qui vient de lui arriver. Il en fait une description approximative sur un bout de parchemin, qu’il confie à l’un de ses amis le jour de sa mort. ».

Quelques temps plus tard, un guide traversant le défilé de Karakorum en relate une autre, à peu près semblable : « Alors que je traversais le défilé de Karakorum, des hommes blancs, ainsi que des femmes, sont apparues soudain, non loin de moi. Quand je les ai aperçu, j’ai tout de suite eu l’impression qu’ils venaient de surgir du fond des montagnes alentours par des sorties secrètes. Car, je les ai ensuite vu reculer à l’intérieur d’une grotte proche. Ils se sont mis à avancer dans l’obscurité la plus totale, une torche à la main ; alors que chacun sait qu’il n’y a aucun passage souterrain dans les environs de ce sommet. ».

D’un autre coté, les Mongols aiment confronter les théologiens de religions différentes et organisent de temps à autres des débats entre chrétiens et bouddhistes. L’Empereur, qui aime les joutes oratoires entre musulmans sunnites et musulmans chiites, provoque un jour une grande rencontre à Damas. Mais les franciscains et les dominicains qui s’y rendent, ont du mal à convertir les peuples de la steppe. En revanche, ils restent sur place pour secourir les Européens et portent leur attention sur l’Eglise arménienne et sur les Nestoriens, depuis longtemps coupés de la papauté. Par ailleurs, ils mentionnent dans leur journal, l’existence d’une région inconnue nommée « Xembala » ou « Shamballah ».

Véritable génie de l’art militaire, Gengis Khan sait organiser ses terribles guerriers en une armée strictement hiérarchisée et à la discipline impeccable. Sa cavalerie est rapide et légère, autonome dans l’action grâce à un commandement décentralisé et encouragée à multiplier les ruses et les feintes. Les mouvements des cavaliers sont perfectionnés avec science. Ils sont répartis en trois ailes, s’alignent en grands fronts, et leurs colonnes, capables de réagir avec rapidité et souplesse, peuvent s’espacer ou se concentrer à la demande. 

Retournant en Mongolie pour y réprimer des soulèvements, il attaque les territoires situés à l’Est de son pays. En 1218, l’Empire Kara Kitay du Turkestan oriental est conquis, le sultanat de Khârezm, à l’Est de la mer Caspienne, est annexé en 1224. Les Mongols se déchaînent contre la transoxiane, l’Afghanistan et la perse, mettant à sac Reyi et Téhéran, écrasant les armées géorgienne et russe et pillant les comptoirs génois de Crimée.

En 1224, Gengis Khan réintègre la mongolie, maître d’un Empire gigantesque qui s’étend de la mer Noire à l’océan Pacifique. Il meurt au cours d’une opération militaire en 1227. Ses funérailles sont à la hauteur de la légende du Roi de l’Univers. Pendant trois jours, on offre un festin à son âme et quarante jeunes filles sont sacrifiées pour aller le servir dans l’Autre Monde.

Les successeurs de Gengis Khan continuent à étendre les conquêtes mongoles, agrandissant le plus grand Empire de tous les temps.

Inde, XIIème siècle :

Au début de ce siècle, une nouvelle dynastie Turque, originaire de Ghor, supplante celle de Rhazni, et part à la conquête des territoires des Rhaznévides. En dix ans, Muhammad de Ghor – 1175 – 1206 -, afghan d’origine, annexe le Multân, le Sind, Lahore, et conquiert Ajmer, Kanauj, Bénarès. Il est pourtant assassiné. Son lieutenant, Qutb al-Din Aybak, un ancien esclave, lui succède et prend le titre de « Sultan », c’est à dire « puissant ».

C’est à ce moment là que Delhi commence à servir de capitale. Muhammad de Ghor la prend en effet aux Rajputs, après sa victoire de Tarain. La ville connaît alors de nouvelles implantations : Ala al-Din Khalji la fait transférer quelques kilomètres au Nord-est ; les Turhluq, quant à eux, construisent deux cités différentes.

Qutb al-Din érige la mosquée de Quwwat al-Islam, puis le Qutb Minar, le minaret le plus élevé du monde. Le collège ou la grande citerne témoignent de la splendeur de la ville sous le sultanat.

Les musulmans ne peuvent dès lors se fondre rapidement dans la société indienne. Ils gardent leur langue, leurs coutumes, et répugnent à adopter une religion polythéiste. Au début de leur implantation, ils vivent même totalement en marge de la société hindoue. Et, si la population musulmane augmente pendant cette période, ce n’est pas seulement à cause de la conversion des indigènes, mais aussi en raison de l’immigration de l’Asie du Centre et de l’Est. Mongols, Turcs, Afghans, Perses et Arabes viennent en effet chercher un emploi et fortune dans le sultanat. Ils tentent même, parfois, de s’emparer du pouvoir suprême.

Imitant les musulmans au pouvoir, les élites hindoues imposent le voile à leurs femmes. Les filles sont mariées vers sept ou huit ans, ou même dès la naissance. Peu éduquées, elles sont soumises à leur père, frères ou mari. Les jeunes épouses doivent obéir à leur belle-mère ; la position de la mère est très respectée. Seules les musulmanes ont légalement droit à une part d’héritage. Les veuves musulmanes peuvent en outre se remarier, mais restent épouses de second ordre.

Les hindoues, elles, doivent demeurer célibataires, ou suivre leur époux sur le bûcher funéraire : c’est le sati, qui est surtout pratiqué dans les clans rajputs.

Chine, XIIème siècle :

En 1125, afin de reconquérir certaines Régions du Nord de la chine qu’ils ont perdu en 960, l’Empereur Song s’allie aux Djurtchets de Mandchourie. Peu après, la dynastie issue de Liao subit une lourde défaite, et doit se replier. En 1126, les Clans Mandchous se retournent contre leurs alliés de l’année précédente, investissent la métropole Provinciale de Kaifeng, et obligent la famille Impériale et son Souverain, à l’abandonner. Ils fondent une nouvelle Dynastie – celle des Jin -, parviennent à capturer les membres de l’ancienne Maison Royale. Et, ils déportent ces derniers vers une Province lointaine.

Or, en 1127, un des fils Song réussit à échapper à ses geôliers. De fait, il rejoint le Sud de la chine ; qui n’est pas contrôlée par les Jin. Il y rétablit la souveraineté de sa Dynastie. Durant une brève Période, il établit sa Capitale à Nankin. Quelques temps plus tard, il transporte son Administration à Linan, et la déclare Métropole de l’Empire Song restauré.

C’est également à cette date que l’Empereur Jin nomme « Zhongdu » - anciennement « Nanjing » ; ou, « Pékin » - Métropole Jin. Il entame ensuite une Politique d’intégration envers la religion Taoïste : il installe le Maitre Taoïste Lu Dongbin dans la cité Shaanxi de Yonglezhen. Il lui donne de l’argent afin qu’il puisse décorer sa demeure de Peintures murales représentant les Divinités qu’il vénère. Il accepte ainsi qu’il trace les modèles de 280 figures Célestes sur les parois de celle-ci. Il ne voit pas d’inconvénients à ce qu’il illustre sa propre existence au travers de 52 Tableaux. Il n’est pas choqué lorsqu’il décide de relater la vie de Wang Chongyang – et de ses 49 Adeptes – en 49 Scènes. Et, il est enthousiaste lorsqu’il apprend qu’il se met à sculpter des allégories architecturales, des paysages rocheux, forestiers, nuageux, montagneux, des édifices en ruines, et des Héros Antiques.

En 1130, les tensions politiques des Song avec Les Jin du Nord, s’accentuent. De fait, l’Empereur écarte les mouvements réformateurs de son entourage, mais des luttes subsistent entre les partisans de la reconquête des terres perdues, comme le populaire général Yue Fei, et les partisans du statu quo, qu’ils sont prêts à maintenir à n’importe quel prix.

Malgré tout, la capitale Song Linan profite largement de l’arrivée des réfugiés et du transfert du centre politique du pays. Elle compte près de 2 millions d’habitants, et une vie urbaine « moderne », qui rappelle celle de Kaifeng, s’y développe rapidement : les boutiques et les ateliers artisanaux s’implantent au cœur même de la ville, à coté des bâtiments réservés à l’administration et au logement des fonctionnaires. Dans les quartiers de plaisir, les théâtres, les salles de jeux de hasard et les maisons de prostitution restent ouverts jusqu'à l’aube. Quant aux innovations techniques, éprouvées dans le Nord, elles se perfectionnent dans le Sud. Et, de grands travaux d’irrigation, tandis que la construction de réservoirs est achevée dans la région du cours inférieur du Fleuve Bleu.

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G
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