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8 août 2008

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 890 - 895

empire_romain_d_orient_ou_byzantinEmpire Byzantin, seconde moitié du XIIIème siècle :

Reprise aux Latins par les Byzantins en 1261, Constantinople reste encore longtemps le siège de la dynastie byzantine des Paléologues, fondée par l’Empereur Michel VIII. Celui-ci parvient en effet à rétablir l’Empire Romain d’Orient, amputé cependant de la plus grande partie du Péloponnèse et des îles Grecques. De plus, Constantinople, la ville la plus riche de cette époque, est ruinée. Aussi, à la mort de Michel VIII, en 1282, ses successeurs héritent t’ils d’un pays exsangue. C’est alors qu’apparaissent, à l’Est de la bithynie, les Ottomans, une dynastie turque qui se lance à la conquête de l’Asie Mineure.

Italie, seconde moitié du XIIIème siècle :

A cette époque, la sérénissime est maîtresse d’un vaste territoire englobant presque la moitié de l’ancien Empire Byzantin, des portions de la grèce, la crète et des îles Egéennes. Des ducs et des baillis administrent ces colonies. Venise possède aussi, grâce à sa situation stratégique, de nombreux monopoles commerciaux, notamment sur le sel et les céréales transitant par l’Adriatique. Le contrôle des territoires en bordure de la méditerranée assure des escales aux marchands vénitiens, qui peuvent se ravitailler, réparer des avaries, se protéger des tempêtes ou des pirates. Ces ports sont également les entrepôts des produits transportés et des marchés d’achat ou de vente des denrées diverses.

Par ailleurs, en 1258, le Livre d’Abraham le Mage est mystérieusement introduit en Europe. En effet, il arrive à Venise en 1258. Puis, il disparaît de nouveau quelques années plus tard, avant d’être aperçu vers 1280 à Milan, entre les mains d’un Occultiste célèbre de la cité.

Languedoc, France du Sud, seconde moitié du XIIIème siècle :

A la mort de Raymond VII de Toulouse, en 1249, le frère du roi de France, Alphonse de Poitiers, hérite de ses possessions. Puis, quand Alphonse et Jeanne de Toulouse meurent, sans héritier, en 1271, le Toulousain est réuni au domaine royal.

Par ailleurs, dès les années 1250, les derniers Cathares sont systématiquement traqués. L’Inquisition met en effet en place un système strictement organisé reposant sur des réseaux de délation, qui infiltre les assemblées cathares et recoupe les dépositions et les aveux. A partir de 1271, elle est aidée par les efficaces sénéchaux, représentants du roi de France. Malgré tout, les hérétiques condamnés au bûcher sont assez rares. Il faut pour cela qu’ils aient refusé d’avouer, c’est à dire de reconnaître qu’ils ont été dans l’erreur. En effet, la conversion reste le but final de l’inquisiteur, et tout repenti doit convertir à son tour, donc dénoncer ses anciens coreligionnaires, dont il assure ainsi le salut.

Pour convaincre, la torture physique est rarement employée, et, lorsqu’elle l’est, c’est surtout pour terrifier d’éventuels témoins. En revanche, les inquisiteurs maîtrisent parfaitement les ressorts de la psychologie individuelle et collective : ils savent repérer l’élément le plus faible pour le désolidariser du groupe, joué sur les doutes et les angoisses des Parfaits, utiliser l’Ecriture Sainte.

En outre, dans les villages, la solidarité est rarement totale, même si les habitants s’entendent contre les représentants de l’évêque ou du roi. Quelques mouchards meurent pourtant dans de mystérieux guet-apens, quoique les cathares refusent le recours à la force.

De fait, les cathares sont peu nombreux à la fin du XIIIème siècle. Quelques uns trouvent refuge en Lombardie, où l’Inquisition en brûle 178 en 1277. Dans la région toulousaine, les ultimes Parfaits sont traqués et éliminés quelques années plus tard par le redoutable inquisiteur de Toulouse, Bernard Gui.

En 1289, à Toulouse, le seigneur de Fos – qui est issu de la branche cadette de la maison des comtes du Languedoc – acquiert l’Hôtel Molinier. Hors, celui-ci est situé juste en face de la commanderie des Templiers de la ville. Le portique de cette dernière est d’ailleurs très reconnaissable. En effet, il a été sculpté par Nicolas Bachelier ; lequel l’a aussi entouré de figures énigmatiques et a inscrit à son sommet : « Suptine et Abstine ».

Evidement, le Russolin de Fos sait très bien que l’Hôtel Molinier a été construit près de quarante ans plus tôt par les mêmes Maîtres Maçons qui ont érigé l’église Romane de Saint-Saturnin. Il sait aussi que ce sont également eux qui, un siècle auparavant, ont élevé la commanderie Templière en face de l’Hôtel Molinier. Enfin, il est au courant qu’un escalier partant des caves du bâtiment rejoint, d’un coté, l’édifice de l’Ordre Monastique, et de l’autre, l’édifice Religieux.

En 1292, lorsque les Templiers reviennent en Occident – à l’issue de la chute de Saint-Jean d’Acre un an plus tôt –certains s’installent durablement dans leurs Commanderies languedociennes. Or, dans les ouvrages anciens qu’ils étudient parce qu’ils viennent du Royaume de Jérusalem, il est fait mention d’une vieille Divinité appelée « Baphomet » ou « Achamoth » : Jadis, celle-ci aurait été l’objet d’un culte phallique et orgiaque là bas. Et ils se mettent à la recherche de davantage d’informations sur les Mystères que ce dernier dissimule. Car ils sont certains qu’ils ont un rapport avec les Enigmes liées au Temple, au Graal, à l’Arche d’Alliance, ou autres.

Les Templiers se mettent donc à consulter de nombreux écrits interdits – tels ceux des Gnostiques, des Johannites, ou des Cathares. Dès lors, ils se posent de plus en plus de questions. Ils se demandent, par exemple, si Jésus n’a pas adopté le Mythe de la virginité de sa Mère à des fins personnelles ? Ils se posent la question de savoir si Marie-Madeleine n’a pas été la compagne clandestine du Christ ? Ils s’interrogent sur le concept Gnostique du « Vase Sacré » décrit dans l’Evangile Apocryphe de la coupe – lequel a été retiré de la doctrine officielle par les Pères de l’Eglise. Ils l’associent au Livre, mais aussi, à la notion de « Graal Mystique ». Et ils le rattachent à la coupe des Chevaliers de l’Islam ; ces « Assassins », Gardiens de la tradition Occulte.

Par ailleurs, ces Templiers savent très bien que l’un des fondateurs de leur Ordre, Godefroy de Bouillon, a été en contact des Sectes qui propageaient ces Notions. Ils sont au courant du fait qu’il a été affilié aux mystérieux Frères de la croix Rouge et aux Frères de l’Ormus. Ils sont instruits du fait que cette dernière Fraternité était Gnostique ; et qu’elle a été créée par Ormus, cet Alexandrin que Saint-Marc a converti au Christianisme en l’an 46 de notre Ere.

En 1293, Russolin devient l’homme Mystère de l’Ordre du Temple. C’est lui qui, dès lors, rédige un certain nombre de ses statuts occultes. C’est aussi lui qui, désormais, est le seul à connaître – avec le Grand Maitre – le lieu exact où est caché son trésor ; bien que celui-ci ne soit pas sur le domaine des seigneurs de Fos. Qui plus est, il a la bénédiction de la famille de Vaux pour le protéger par tous les moyens.

De fait, de temps en temps, et sur instruction expresse du Grand Maitre des Templiers lui même, Russolin de Fos se rend en secret à Neaufles sur Martin. Il emprunte alors les souterrains situés sous la tour de Neaufles. Il ouvre les nombreuses grilles de fer admirablement ouvragées dont il est le seul à posséder les clefs ; celles-ci forment en effet une barrière impénétrable défendant l’entrée du domaine muré de Gisors. Une fois arrivé au croisement qu’il connaît, il suit l’un des deux petits passages  qui s’y distinguent ; l’autre corridor, il ne peut y pénétrer puisque seul le Grand Maitre en détient le passe-partout. Il déverrouille ensuite la serrure de la bibliothèque au seuil de laquelle il accède. Il y entre. Et enfin, il consulte les documents que son Seigneur lui a demandé d’étudier sur place parce que ceux-ci ne doivent jamais sortir de ce lieu.

En 1304, le Languedoc est encore un haut lieu d’études de la science Kabbalistique. D’éminents érudits s’installent à Narbonne et à Pasquières. Kyot – qui est depuis peu revenu d’Orient avec les derniers Croisés ayant défendu Saint-Jean d’Acre -, y écrit deux ouvrages essentiels : « la rose du Témoignage » et « le Livre de la grenade ». Puis, il les y fait circuler sous le couvert de l’anonymat. En 1305, quelques mois avant de mourir, il a même le fameux Zohar entre ses mains. Et Joseph Caro – l’illustre auteur de « Chulhan Aruch », ou « Code Religieux », et de « Maggid Mesrahim », ou « Conteur de Droiture » -, il attend cette année là pour se pencher sur les énigmes de la kabbale. Malheureusement, son œuvre ne sera jamais totalement diffusée.

Puis, en 1306, plusieurs Kabbalistes de Narbonne et de Pasquières tentent de se servir de leurs Connaissances pour effectuer une expérience incroyable : ils manipulent la réalité qui lie les Mondes entre eux afin d’appeler des Esprits. Certains Initiés échouent, d’autres réussissent : ces derniers enchaînent alors les Ames désincarnées qu’ils ont évoquées à l’intérieur de sépulcres. Ensuite, ils les nourrissent d’élixirs et de conservateurs naturels. Et, enfin, après les avoir bien domptées, ils les emprisonnent dans leurs corps afin de leur faire échapper à la mort.   

France du Nord, seconde moitié du XIIIème siècle :

Philippe IV le Bel est hanté, lorsqu’il accède au pouvoir, par le modèle de Saint Louis qu’il veut égaler en justice et en piété. Cependant, ses sujets tremblent devant cet homme, impassible et muet, qui laisse ostensiblement la parole à ses conseillers pour préserver sa majesté.

Dès le début de son règne, Philippe le Bel se heurte à deux puissants vassaux. Le premier est Edouard Ier, duc d’Aquitaine et roi d’Angleterre, avec lequel les motifs de conflits sont fréquents. Le second est le comte de Flandre, Guy de Dampierre. Depuis l’époque de Saint Louis, deux familles, les Dampierre et les Avesnes, comtes de Hainaut, se disputent la possession de la flandre. Flattant le petit peuple, les « clauwaerts », Guy de Dampierre s’attire inévitablement l’animosité des bourgeois et marchands, appelés « gens du lis », ou « leliaerts », dont la sympathie va au roi de France. Or, la flandre est un enjeu considérable pour Philippe et pour Edouard : grâce à sa draperie et à ses grandes villes, elle représente, pour le premier, la plus riche de ses provinces ; pour le second, elle est le débouché de la production lainière de l’Angleterre.

En 1293, Philippe confisque l’Aquitaine. Mais il ne peut empêcher Edouard, qui s’allie au comte de Flandre, d’y reprendre pied. La guerre éclate donc sur deux fronts. En Gascogne, c’est une guerre de positions : Edouard Ier, engagé aussi en Ecosse, n’a pas les mains libres. Mais en Flandre, où seuls les riches bourgeois prennent le parti de la france, la lutte est rude. Elle s’achève par la victoire des français, qui occupent le territoire. Les Flamands ne se soumettent pas pour autant : en 1302, à Bruges, les clauwaerts se soulèvent et massacrent impitoyablement la soldatesque royale lors de ce qu’on appelle les « Matines Brugeoises ». A la stupéfaction générale, les chevaliers de l’armée royale de secours sont à leur tour écrasés à Courtrai par les fantassins des milices flamandes. De nouvelles troupes, levées à grands frais, remportent enfin la victoire à Mons en Pelève en 1304. Le traité imposé aux Flamands à l’issue de cette guerre n’est pourtant jamais réellement accepté et, jusqu'à la fin de son règne, Philippe doit envoyer de fortes armées aux portes de la flandre.

Le règne de Philippe est, de ce fait, placé sous le signe de la guerre perpétuelle, guerre qu’il faut bien financer. Et, pour cela, tous les moyens sont bons. Devant l’insuffisance des ressources féodales et domaniales, le roi a recours à de violents expédients : en 1291, il expulse la colonie des banquiers lombards qui s’est installée en France et confisque leurs biens. Les Juifs subissent le même sort en 1306. Pour la première fois, on essaie de faire appel à l’impôt direct. Pour ce faire, Philippe s’efforce de démontrer que la guerre crée une situation de nécessité qui, pour assurer la défense du bien de tous, l’autorise à prendre une part du bien de chacun. Il entraîne aussi une forte croissance de l’administration royale ; et surtout, pour que l’impôt rentre, il faut le faire accepter, donc négocier, d’où la consultation des gens qui comptent, nobles, bourgeois et clergé, à travers une multitude d’assemblées de villes, de bailliages, de provinces et même d’états généraux.

Philippe le Bel fait donc tout pour maintenir le prestige de la monarchie capétienne et pour affirmer sa souveraineté. Ainsi, il entend que nul dans son royaume – pas même les clercs – n’échappe à sa justice. Il se heurte au pape Boniface VIII, qui défend, quant à lui, la souveraineté suprême et universelle du Saint Siège, doctrine qu’il réaffirme en 1302 par la bulle « Unam sanctam ». Le conflit entre royauté et papauté éclate avec une violence extrême : pour Philippe et son conseiller Guillaume de Nogaret, il faut faire plier Boniface en sollicitant un concile général, seul capable de juger un pape et de le déposer : en Juin, à l’assemblée du Louvre, les prélats français se joignent au roi. De son coté, depuis sa résidence d’été d’Anagni, dans le Latium, Boniface convoque à Rome les représentants du clergé français.

Une course de vitesse s’engage alors : Nogaret doit citer le pape à comparaître devant le concile avant que Philippe ne soit excommunié. Or, l’Etat pontifical est à feu et à sang : l’autoritarisme de Boniface l’a brouillé avec la puissante famille romaine des Colonna. Guillaume de Nogaret arrive chez le pape au moment même où Sciarra Colonna attaque Anagni. Profitant de cet événement fortuit, le conseiller du roi de France entre dans la ville et, le 7 Septembre, cite le pape à comparaître devant le concile. Le vieillard, déjà malade, est bouleversé ; il meurt un mois plus tard sans être sorti de son abattement.

Dans une Italie agitée, ses successeurs recherchent ensuite la protection du roi de France. Bientôt, ils s’installent aux frontières du royaume, à Avignon. L’échec de Boniface est donc total.

A cette date, avec près de 200 000 habitants, Paris est la plus grande ville d’Occident, loin devant Naples, Gand ou Milan. Elle est dominée par sa superbe cathédrale, entourée d’une muraille construite par Philippe Auguste, qui l’a aussi pourvue à l’Ouest d’une puissante défense, la forteresse du Louvre. A l’intérieur, à l’exception des marais du quartier de Saint Paul, l’urbanisation est presque achevée. Le Palais Royal est au centre de la ville, à la pointe de l’Ile de la cité.

Paris se présente alors comme la capitale du plus grand royaume de son temps, où fleurissent les hôtels particuliers des nobles et des riches ecclésiastiques. Mais le cœur de la ville bat autour de la seine, par où arrivent les marchandises. La hanse des marchands d’eau, qui détient le monopole de la navigation, prend une importance telle dans l’activité économique de la ville que ses membres deviennent les échevins de Paris, et son prévôt, le prévôt des marchands. Ils se réunissent au Parloir aux bourgeois – avant d’acquérir la maison aux Piliers, place de Grève – et ont leur prison au Châtelet.

Le commerce se développe sur la rive droite, où se dressent la grande Boucherie et les Halles, que l’on atteint par deux grandes rues, Saint-Denis et Saint-Martin. La rive gauche, plus calme, est occupée par des bâtiments religieux tels que le monastère de Saint Germain des Prés et par l’Université et ses collèges. 

En 1306, les membres de l’Ordre du Temple, récemment rentrés d’Orient, commencent à réorganiser leurs fiefs un peu partout en Europe ; et plus particulièrement en France, où ils sont les plus largement implantés.

De fait, le village de Bonnac devient très vite l’un de leurs principaux lieux de rencontre. Ils se réunissent désormais dans une grotte des environs du bourg. Mais ils s’y rassemblent plus particulièrement au Midi, lorsque celle-ci se trouve éclairée sur toute sa profondeur par le Soleil passant au-dessus de son Méridien.

Ailleurs, ils aménagent aussi le souterrain de leur château de Hate Avesnes. Ils le relèvent à une hauteur de six à sept mètres. Ils rallongent sa longueur et l’amènent beaucoup plus près du Mont Saint-Eloi et d’Avesnes le Comte.

Puis, à Luccram, ils finissent de bâtir leur chapelle, à laquelle ils donnent le nom de « Saint-Grat ».Ils y transfèrent ensuite un certain nombre de vieux parchemins. Ceux-ci étaient jusqu’alors dissimulés dans d’antiques caves marseillaises ; ils appartenaient en effet à d’anciennes sectes d’Orient que les Templiers ont jadis ramené des Croisades ; lesquels les ont cachés dans la cité phocéenne lorsqu’ils ont définitivement quitté le royaume de Jérusalem. Et ces parchemins parlent tous du Saint-Graal et de ses origines Mythiques. 

Mais surtout, ils font de Lyon leur véritable capitale de l’Est de la france. Plusieurs de ses quartiers deviennent, en quelques mois, une véritable cité interdite à tout homme qui n’est pas Templier. Les Templiers en profitent d’ailleurs pour exploiter commercialement les ports autour des deux grands ponts dont ils ont le contrôle ; tandis que leur Commanderie est considérée comme la dépositaire de lourds secrets touchant à l’Esotérisme politique de l’Europe.

Philippe le Bel, qui a tenu tète au pape quelques années auparavant, montre en 1307 une intransigeance implacable dans une autre affaire d’importance : il s’agit du procès du Temple.

En effet, l’Ordre des chevaliers du Temple est d’une richesse qui a de quoi faire pâlir d’envie le roi. Profitant de la faiblesse du pape Clément V et s’appuyant sur des dénonciations accusant les Templiers d’hérésie et de sodomie, Philippe lance l’attaque en 1307.

Pourtant, juste après son arrestation, Jacques de Molay demande à ses geôliers si il peut avoir une entrevue particulière avec le comte de Beaujeu – qui fait parti de l’Ordre, mais qui, par manque de preuves, n’a pas été incarcéré. A sa grande surprise, celle-ci lui est accordée.

Au cours de leur entretien, le Grand Maitre des Templiers confie une mission à son Frère. Puisque Russolin de Fos est écroué, il lui demande de mettre à l’abri les fabuleuses richesses de l’Ordre. Mais plus que tout l’or et toutes les pierres précieuses, il lui enjoint de cacher ses inestimables documents et ses reliques. Il lui indique donc l’endroit où elles sont dissimulées. Et le comte de Beaujeu lui promet de faire le nécessaire.

Comme ce qui a été prévu par Jacques de Molay, celui-ci se rend tout d’abord chez les comtes de Vaux. Il y reste quelques jours. Puis, bientôt, il poursuit en direction de Gisors. Il repère alors la vouivre protégeant l’entrée de la crypte où plusieurs Grands Maîtres du Temple sont enterrés, et où se trouve l’un de ses oncles. Il emprunte le souterrain secret dont Jacques de Molay lui a donné la clef. Il parvient à une grande salle, à l’intérieur de laquelle il reste plusieurs jours sans manger, boire, ou dormir.

Trois semaines plus tard, il y revient en compagnie d’une dizaine d’hommes sûrs. C’est là qu’il commence dès lors à emmagasiner le trésor du Temple ; bien que moins d’un an plus tard, pour des raisons mystérieuses, et alors qu’il n’a pas terminé son ouvrage, il décide soudainement de le faire émigrer, pour moitié dans la région du Rhône, pour moitié dans le bourg de Luccram.

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