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Mes Univers
18 février 2010

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1715 - 1717

France_moderneFin 1976, après avoir étudié le Symbolisme de la cathédrale de Chartres sous tous ses angles, Michel Horbeau décide enfin de se rendre en Palestine pour poursuivre ses investigations sur le terrain. Il est en effet persuadé que c’est de ce territoire – et de Jérusalem plus particulièrement -, qu’il doit utiliser ce que lui a confié le monument de pierre. C’est du site où reposent les ruines du Temple de Salomon, qu’il doit partir pour enquêter sur la route empruntée par l’Arche d’Alliance à l’époque de ce roi.    

En Mars 1977, quelques archéologues français mettent au jour les plus anciennes traces des habitants du Paléolithique dans le pays ; elles se situent aux alentours de Nancy. Le lieu de la découverte se trouve le long de la meurthe et Moselle, au plus près des rochers Mégalithiques de Saint-Mihiel.

En Octobre 1977, un Esotériste nommé J. Hullard rédige un ouvrage dans lequel il rassemble de nombreux Contes Bretons directement issus du Folklore Celte :

« Dès le début du VIème siècle, les Traditions rattachées à l’Empire Romain n’existaient plus. Par ailleurs, les Croyances Ancestrales Celtes s’étaient depuis longtemps diluées. Malgré tout, je crois que tous les Secrets que celles-ci protégeaient, n’ont pas  été perdus pour tout le monde. En effet, lorsque j’y pense, je me demande à quels Mystères Initiatiques se sont référés les Sorciers de villages et autres guérisseurs qui ont pullulé à partir du XIIème Siècle ? Et je me dis que c’est parce que les personnes qui sont venu les consulter à cette époque ont cru en leurs Pouvoirs Séculaires.

En tout cas, c’est également au début du VIème Siècle que le Mythe de l’Ankou s’est diffusé à travers toute la bretagne. Les gens ont commencé à croire que cette créature était un Génie Pourvoyeur, un Avertisseur du Trépas, un Gardien protégeant l’Entrée entre cet Univers ci et les nombreux Territoires appartenant à l’Au-delà. Ils ont commencé à imaginer que sa Puissance était absolue. Ils ont peu à peu supposé qu’il surgissait soudain au cœur de la lande sous la forme d’un squelette tenant une flèche, ou une faux dont la lame est montée à l’envers. Ils l’ont parfois désigné ayant l’apparence d’un homme vêtu d’une cape noire, et dont le visage est dissimulé par un large chapeau. Ou, ils l’ont encore décrit grand et maigre, assis sur une charrette aux essieux grinçants, et se promenant en compagnie de deux acolytes : l’un ouvrant les barrières, et l’autre, chargeant les Morts.

C’est pour cette raison que ces populations ont bientôt regardé l’Ankou, en tant qu’Exécuteur de la volonté des Dieux. Pour elles, il a dès lors eu pour charge de surveiller les Défunts. Il embarquait leurs Ames à bord d’un navire appelé « Baz An Noz », ou « Bay Varu » - ce qui se traduit par « Barque de Nuit » et « Barque aux Morts ». Il conduisait ces dernières vers des Iles plus ou moins lointaines, qu’il était le seul à pouvoir distinguer dans le brouillard. Tandis que, de temps à autres, certaines Communautés vivant dans la péninsule, se posaient la question de savoir si ce n’est pas lui qui logeait dans les cimetières, qui était le Protecteur de la société Parallèle – ou, « Andon » - qui y fourmillait, et qui visitait les demeures abandonnées situées à proximité de ces lieux. »

Plus loin : « Par ailleurs, les anciens Bretons ont longtemps considéré que ce sont les Korrigans qui ont élevé les Dolmens et les Allées Couvertes que l’on aperçoit un peu partout en Bretagne. Selon eux, ces Etres – auxquels ils attribuaient de nombreux Noms : « Coriannieits », « Kerions », « Kerioned », « Ozegans », « Ozeganned », « Poupilcans », « Poupilquets », etc. – résidaient dans leurs entrailles. Quand il leur arrivait de croiser leur route, ils disaient qu’ils ressemblaient à des Nains dotés de Pouvoirs Magiques ; qu’ils ne sortaient de leurs terriers que la nuit, afin d’accomplir de Mystérieuses besognes : soit, pour aider ceux qui le méritaient, soit, pour châtier ceux qui s’étaient montrés trop téméraires à leur égard.

D’un autre coté, les anciens Bretons ont très vite associé ces Mégalithes au Dieu Cornu. Mais, ils ont alors dissocié cette Divinité en deux Créatures distinctes. Ils les ont progressivement entouré de dévotions, ont étendu leur culte sur le territoire de plusieurs paroisses situées à proximité du marais de Yeunn Ellez. Ils se sont mis à les honorer à l’aide de représentations de cervidés ; qu’ils ont parfois encastré à l’intérieur des façades de Sanctuaires Chrétiens, mais surtout, de clochers. Tandis que les curés de la région – tels, ceux de Malestroit, ou de Rochefort en Terre – ont commencé à voir en eux des Adeptes Sataniques usant de pratiques Infernales.   

Car, les anciens Bretons habitant les alentours du bourbier de Yeunn Ellez n’ont pas été les seuls à vénérer ce genre de Pierres Levées. A la même époque, sur les rives du Blavet, ainsi que dans les oppidums de Castennec et de Bieuzy les Eaux, de nombreuses personnes ont eu l’occasion de se livrer à de curieux Rites Sexuels autour d’un Dolmen censé représenter Isis ou Vénus. Et ceci, jusqu'à ce que les Chrétiens des deux cités voient en elles des divinités malfaisantes, et les transforment en Saintes. A Carnac, les foules se sont mises à prier l’une des incarnations de Saint-Cornely, en qui elles ont vu un Protecteur des bêtes à cornes. Dans la vallée de l’Eure – près de Chartres -, d’autres ont utilisé les supports Mégalithiques à leur disposition dans la région pour changer leur piété envers Gwened, en ferveur à l’encontre de Saint-Piat. Et, à Montbuisson, la « Déesse des Commencements », ou, « la mère des Dieux », ou encore, la « Vierge des Vierges » - dite, « Virgo Parirura » - s’est muée en Sainte-Anne ; devenant par la même occasion la grand-Mère de Jésus. Et la tradition qui lui était jusqu’alors rattachée, a été assimilée par les Catholiques au Mythe Celte décrivant de quelle manière les Bretons sont jadis arrivé d’une Ile Mystérieuse nommée « Don » - en Pays de Galles -, ou Dana – en Irlande.

De fait, ces derniers ont tellement cru à cette nouvelle version au cours des siècles suivants, qu’au XVIIème siècle, quand le pieux Nicolazic a mis au jour une statue païenne de la déesse Mère élaborée 1200 ans plus tôt, il a cru y reconnaître les traits de Sainte-Anne. Mais, il faut dire que cette image avait soigneusement été retaillée pal les Capucins  d’Auray au XVIème siècle, afin qu’elle soit présentable et digne.    

Et enfin, les Anciens Bretons qui étaient depuis longtemps installés à Trehorenteuc, se sont mis à vénérer les Pierres Levées qui existaient sur leur territoire. Ils ont pris l’habitude de commémorer le 1er Novembre en inaugurant la fête du Samain. Et ils se sont mis à croire qu’à cette date, ils pouvaient pénétrer – dans certaines circonstances – soit, à l’intérieur de l’Autre Monde, soit, à une Ile Perdue.

D’ailleurs, voici le témoignage de l’un d’entre eux : « Au milieu de la nuit du 31 Octobre, alors que la grande Fête du Samain battait son plein, j’entendis un bruit sourd qui sembla m’avertir de quelque chose. Je me mis à regarder autour de moi. A ce moment là, je vis que les tertres qui abritent les Dieux et les Morts, s’ouvraient à la pénétration des Vivants. Et je me dis alors, que leurs Esprits étaient certainement porteurs d’un Message qui nous était destiné. ». Et plus loin : « C’est ainsi que je me souvins que l’Ile qu’évoquaient ces Esprits, portait le nom « d’Ynis Mon » - ou, « Ile des Druides ». Il me revint également en mémoire que celle-ci se situait là bas, en cette extrémité inaccessible du « Gwynedd » ; qui est l’autre patronyme du Pays de Galles. ».          

Malgré tout, au cours des décennies suivantes, les Chrétiens ont transformé la fête du Samain en Commémoration Catholique. Ils ont désigné ce moment comme étant celui où l’entrée d’un Univers aux apparences du quotidien, mais où les fruits sont mûrs toute l’année, et où il n’y a ni maladie ni faiblesse, ni chagrin ni mort, s’ouvre. Puis, ils ont inclut la légende qui évoque la bataille de Mag Tured, ainsi que l’Epopée des Tuatha Dé Dannan en lutte contre les Fomores, à l’intérieur de leurs propres Récits Mythiques. Et, ils ont métamorphosé ces Races de Géants en incarnations de Forces Diaboliques dissimulées dans les entrailles de la terre. Tandis que d’innombrables Contes se sont mis à pulluler, avec parmi eux : « celui qui prétend que Wotan a caché un chariot rempli de pierres précieuses au fond d’une grotte Pyrénéenne. ». Ou, « celui qui admet que le carrosse d’or d’Attila est dissimulé dans le lac du Ballon. ». ».       

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