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Mes Univers
6 avril 2010

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux : Pages 1799 - 1801

USA_aujourd_huiEn Décembre 1980, plusieurs universitaires américains s’interrogent sur la signification religieuse des mats implantés à l’entrée de certains villages Indiens d’Amérique du Nord. Ils rapprochent inévitablement le sens du symbolisme de ceux-ci aux menhirs d’Occident et aux obélisques d’Orient. Pour eux, tout comme eux, ils marquent les endroits où es courants telluriques se diffusent sous la surface de la terre. Peut-être, cela concernait t’il le moyen d’utiliser l’Energie Vitale du globe ? Ils en concluent que les Peaux Rouges, comme les constructeurs de mégalithes, étaient en possession de Connaissances qu’ils ne sont pas en mesure d’expliquer.

Ces archéologues sont d’autant plus intrigués, que quelques mois plus tard, à Fort Chimo, certains de leurs confrères mettent au jour des mégalithes datant – d’après leurs estimations – de 2500 avant notre Ere. Il s’agit de blocs de pierres superposés dans lesquels ont été sculptés des statues aux formes étranges. Il ne se trouve aucun éclat de roche aux alentours. Des hommes semblent donc les avoir transportés sur les lieux tels quels.

Lorsque les savants se renseignent sur les Traditions locales auprès des Indiens vivant dans les environs, ces derniers disent que la légende prétend que ces mégalithes ont été dressés voici fort longtemps, par un peuple de Géants. D’après elle, celui-ci possédait un langage mystérieux et habitait dans des maisons en terre.

En Décembre 1980 encore, le triomphe de la révolution Islamique en Iran amène un effondrement de l’exportation d’or noir, suivi d’un « second choc pétrolier » : le prix du baril passe de 13 à 30 dollars. A la même époque, le pays pratique une politique visant à contracter la masse monétaire pour vaincre l’inflation ; du coup, l’envol des taux d’intérêts américains attire les capitaux et pousse le dollar à la hausse, contraignant les autres pays à relever leurs propres taux. La combinaison de tous ces facteurs a des effets désastreux sur l’économie internationale, frappée par une deuxième crise.

La réduction des achats de matières premières fait chuter le cours ; privés de recettes, les pays du tiers-monde doivent négocier un rééchelonnement de leurs dettes et, faute de crédits nouveaux, accepter de rigoureux plans d’austérité imposés par le Fonds Monétaire International – F.M.I. -.

Aux Etats-Unis, les énormes dépenses budgétaires suscitent pourtant bientôt une forte reprise. En revanche, la lutte contre l’inflation a pour résultats une aggravation du chômage et le repli industriel : les régions de l’acier et du charbon sont sinistrées par la crise de la sidérurgie, tout comme les zones portuaires dominées par la pétrochimie ; le marché du travail est partagé entre des privilégiés qui conservent leurs avantages acquis et un nombre croissant de laissés pour compte réduits aux emplois intérimaires ou peu qualifiés, précaires et mal payés. Cependant, l’audience des syndicats auprès des salariés diminue.

A partir de 1980, Ronald Reagan – cet ancien acteur d’Hollywood, qui a été pendant huit ans gouverneur de Californie – défend un projet politique libéral. La « théorie de l’offre » - de l’économiste californien Arthur Laffer – suppose une diminution des impôts – de 10 % par an pendant trois ans -, qui doit permettre la reprise des investissements et donc la relance de l’économie. La perte des recettes qui résulte de cette baisse des prélèvements est compensée par des coupes sombres dans les budgets fédéraux.

Dans la mise en œuvre de cette « révolution conservatrice », les programmes sociaux sont ainsi les premiers à souffrir des réductions budgétaires drastiques. La pauvreté et la précarité augmentent, non seulement chez les Noirs, mais aussi parmi les ouvriers Blancs. L’Amérique découvre dans ses rues un nombre croissant de « homeless », les sans abri. L’interventionnisme de l’Etat est désigné comme la cause de tous les maux. Pour desserrer encore l’emprise étatique sur la vie quotidienne des citoyens – et réaliser de nouvelles économies -, les fonctionnaires quittant les administrations ne sont pas remplacés. Dans l’enseignement notamment, les recherches pédagogiques sont partiellement ou totalement suspendues – et le secrétaire d’Etat en charge de l’Enseignement va jusqu'à proposer la suppression de son propre ministère.

Dans l’industrie et les services, la dérégulation – suppression de certaines contraintes réglementaires – entraîne une concurrence à outrance dont les répercussions sur l’économie sont parfois dramatiques. En Août 1981, dans le secteur aéronautique, 10 000 aiguilleurs du ciel se mettent en grève. Les banques et les caisses d’Epargne se livrent une bataille acharnée sur le marché du crédit. Dans un premier temps, la consommation en tire avantage : les placements qu’on lui propose sont très attractifs, et les crédits bon marché. Mais nombre de caisses d’Epargne sombrent bientôt dans des faillites retentissantes, entraînant leurs clients dans la ruine.

Parallèlement, pour que l’Amérique retrouve son rang de première puissance mondiale, Reagan augmente le budget militaire de 7,3 % par an – une hausse sans précédent, qui est presque totalement engloutie par un nouveau projet : l’Initiative de défense stratégique. Rebaptisé « guerre des étoiles », ce coûteux programme de « parapluie nucléaire » est pourtant vite abandonné. Toutefois, l’économie américaine se redresse. La croissance est effectivement stimulée par les nouveaux investissements. Wall Street retire des profits sans précédent de la spéculation. Grâce à une politique monétaire très stricte, l’inflation est en baisse. Petites et moyennes entreprises se créent à un rythme rapide, permettant à l’emploi de progresser. Malgré son coût social démesuré, ce miracle économique séduit les Américains. Dans la nouvelle campagne électorale qui l’oppose à un adversaire démocrate sans grand charisme, Walter Mondale, Ronald Reagan peut se prévaloir de son bilan. Très religieux et adversaire de l’avortement, il regagne à nouveau la confiance de l’Amérique profonde. Il est réélu avec 59 % des voix. 

Fin 1984, des scientifiques mettent au jour dans les Etats du New Hampshire et du Massachusetts un certain nombre de menhirs géants.

Fin 1984 également, Eric Lagrange, élève archéologue à l’Institut National of Archéology travaille sur un chantier de fouilles situé au centre de New York. Il passe deux ans à exhumer des pièces sans grand intérêt remontant à l’époque où les Indiens habitaient encore la baie. Mais, un jour, il découvre par hasard un monument particulièrement étonnant : il s’agit d’un monolithe noir recouvert d’inscriptions hiéroglyphiques étranges, juste au-dessous de plusieurs canaux d’irrigation des égouts de la ville. 

Lorsqu’il étudie plus attentivement la pierre levée, Eric Lagrange remarque que les graffitis sont en fait des monogrammes Arabes. Il les date du XVIIème siècle ; de même que l’érection en ce lieu de la roche taillée. Le seul nom qu’il parvienne à déchiffrer parmi la multitude de phrases entrelacées sur ses parois est « Nathaniel Peet ».

La seconde présidence du « Grand Communicateur » Ronald Reagan, entre 1984 et 1988, ne connaît pas les succès attendus. Entamant sa crédibilité, les médias soulignent le rôle que sa femme, Nancy – dont les avis dépendraient des prédictions d’un astrologue californien – semble jouer dans les prises de décisions politiques. En 1986 pourtant, l’économie poursuit son redressement, et une loi fiscale diminue la contribution des particuliers tout en augmentant celle des entreprises, de sorte que le produit total reste inchangé. En politique extérieure, Reagan et son homologue soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, avancent main dans la mai. A 69 % d’opinions favorables, la cote de popularité du président bat des records. Mais, en Novembre, le scandale de l’Irangate éclate. L’administration américaine est convaincue d’avoir – malgré l’embargo – négocié des ventes d’armes à l’Iran pour obtenir la libération d’otages. En outre, les profits de ces ventes ont servi à soutenir la guérilla au Nicaragua. Les deux dernières années du mandat de Reagan sont assombries par un lourd climat de suspicion, et la reprise économique semble s’essouffler.

En 1988, Reagan, qui a accompli les deux mandats autorisés par la constitution, ne peut se représenter. C’est son vice président Georges Bush, qui est élu. L’Amérique s’enfonce à nouveau dans la crise. Occultées par l’entourage présidentiel pendant les années Reagan, les difficultés dont l’Amérique est coutumière réapparaissent : la pauvreté de certains groupes sociaux et les menaces de la concurrence internationale. Certes, la guerre du Golfe, réponse à l’invasion du Koweït par l’Irak, démontre que les Etats-Unis sont encore le « gendarme du Monde », mais une nouvelle prudence prévaut lors du déclenchement du conflit en ex Yougoslavie.

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