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Mes Univers
13 février 2012

Le Crépuscule des Demi-Dieux, Récit

1La journée de repos des Personnages se déroule sans problèmes. Par contre, à la nuit tombée, alors qu’ils sont en train de se réveiller, des bruits de tumulte se discernent. Des échos de combats, de saccages semblent provenir des rues alentours. Au loin, par les fenêtres de leurs chambres, ils aperçoivent des flammes ; ce sont plusieurs quartiers de Montauban qui brulent. Au même instant, des coups sourds retentissent à leur porte. Cette dernière s’ouvre immédiatement, et le petit homme bossu au service du comte apparaît dans l’entrebâillement. Il leur demande – une fois de plus – de le suivre de toute urgence. Puis, il leur fait parcourir tout un tas de corridors au sein du château, avant de les précéder dans le bureau personnel du comte de Lamoricière.

A l’intérieur de cette salle se trouvent, outre le comte et certains de ses plus proches conseillers – Marie-Béatrice de la Hotte. A ses cotés, se devine le comte de la Hotte, Jean de la Rochette, Stephan de Hautecour, Lionel du Gué, François, Mahaubert, Norbert Lalisse, et Barnabé Jacquafleur. L’entourent également plusieurs autres individus que les Personnages n’ont jamais rencontrés jusqu'à présent, mais qui paraissent être des proches du comte de Lamoricière.

Une fois que toutes les personnes que le comte attendait se trouvent dans la pièce, installées plus ou moins confortablement, et les yeux rivés vers lui, celui-ci se met à expliquer un certain nombre de choses : Il dit tout d’abord que, comme prévu, Montauban s’est soulevée afin de rallier la Fronde. Mais que les habitants ont pris les armes plus tôt qu’il ne l’a prévu. En effet, insiste-t-il, déjà depuis plusieurs jours, des incidents plus ou moins graves ont eu lieu un peu partout dans la ville. Mais ce n’est que ce matin que la Cité a définitivement changé de parti, et a abandonner celui de Mazarin et d’Anne d’Autriche. Par ailleurs, continue t’il, comme il le soupçonnait depuis quelques jours, une armée de 1500 hommes est arrivée durant la journée devant Montauban, Celle-ci, commandée par Monseigneur de Beaujeu, encercle désormais la ville, débute le siège de la cité. Il est en outre informé que l’Evêque de Cahors a l’accord tacite de Mazarin pour assiéger Montauban, et que tous les moyens matériels et humains sont mis à la disposition de celui-ci afin de l’empêcher de rallier la Fronde. En effet, Mazarin et Anne d’Autriche n’ont qu’une hantise, c’est que l’exemple de Montauban n’incite d’autres villes du Languedoc a en faire de même ; et que finalement, ce ne soit l’ensemble de l’Aquitaine qui se soulève contre le Premier Ministre d’Anne d’Autriche et du jeune Louis XIV. D’autant que, d’après ses renseignements, poursuit le comte de Lamoricière, Mazarin veut profiter de cette occasion pour pacifier l’ensemble de cette région, mais également, de la faire repasser sous le joug des Catholiques. Malgré le fait que ce soit majoritairement des Protestants qui y habitent, Monseigneur de Beaujeu a apparemment aussi pour mission de renforcer les positions des Catholiques un peu partout où il le peut avec l’aide de son armée. Et Montauban lui servira de base de reconquête une fois qu’il l’aura soumise.

Le comte de Lamoricière explique encore qu’il ne faut sortir du château sous aucun prétexte. En effet, en ce moment même évoque t’il, les Catholiques et les Protestants sont en train de se massacrer les uns les autres dans les rues de la ville. Certains quartiers de la sont la proie des flammes. Les prêtres du Monastère Saint Théodard ont tenté d’ouvrir les portes de Montauban aux troupes de Monseigneur de Beaujeu un peu plus tôt dans la journée sans y parvenir. Il y a eu de nombreux affrontements aux alentours des portes de la ville, car il y a envoyé des renforts pour repousser cette tentative de passage en force ; et les partisans des Catholiques se sont maintenant repliés à l’intérieur du monastère et des églises de la ville. Ils ont fortifié leurs positions en élevant des barricades tout autour de leurs refuges. De son coté, une foule enragée s’est mise à massacrer tous les Catholiques qu’elle a croisé sur sa route ; cette situation dure depuis plusieurs heures. Parallèlement, en ce moment même, l’armée de l’évêque de Cahors tente de prendre d’assaut une partie des remparts de la ville ; mais sans succès pour le moment.

Le comte de Lamoricière termine enfin son exposé en disant qu’il vient de faire sortir secrètement un messager de Montauban. Il a donné a celui-ci la mission de se rendre dans les environs de la ville, afin de rallier l’armée qui campe dans les bois situés à une demi-journée de là. Il devrait, à son avis, la rejoindre au plus tard le lendemain matin. Et il la préviendra de la situation dans laquelle se trouve le comte de Lamoricière et ses partisans, pour qu’elle se mette en mouvement et prenne l’armée de Monsieur de Beaujeu à revers dans les plus brefs délais. Il insiste alors qu’en attendant qu’elle vienne délivrer la ville de son étau, nul ne doit faire en sorte d’envenimer les choses ; et que chacun doit garder son calme à l’intérieur des murs du château.

Finalement, le comte de Lamoricière demande à tout le monde de retourner immédiatement dans ses appartements. Il tiendra ses invités informés de l’évolution des événements au cours des heures qui viennent ; lorsqu’il prononce ces mots, il se tourne alors vers les Personnages, ainsi que les compagnons de voyage de ceux-ci. Puis, il demande à toutes les personnes présentes de quitter les lieux, et de suivre ses instructions. Les Personnages peuvent éventuellement profiter de l’occasion pour s’entretenir un instant avec le comte de Lamoricière. Il les écoute alors un instant, le visage soucieux. Mais si celui-ci estime que ce qu’ils lui disent n’est pas vital, il les renvoie très vite en leur expliquant qu’il a des occupations plus importantes actuellement, qu’il les verra plus tard. Et, si ce n’est Benjamin Chanteclous et le comte de la Hotte, qui sont toujours présent et attendent un peu plus loin, ils laissent le comte de Lamoricière derrière eux ; lequel conduit aussitôt ses deux autres invités jusqu'à sa chambre.

Les Personnages ont la possibilité de suivre le comte de Lamoricière, Benjamin Chanteclous et le comte de la Hotte jusqu'à ses appartements privés. Dans ce cas, ils se rendent compte qu’il y pénètre en leur compagnie. Il y reste quelques minutes, avant, enfin, d’en ressortir avec le comte de la Hotte, tout en discutant avec lui joyeusement de faits sans importance.

Les Personnages peuvent dès lors, une fois de plus, faire ce qu’ils ont envie. Mais, le plus sage est alors de revenir dans leurs chambres et de s’y tenir tranquilles. De toute façon, au bout d’un moment, le petit homme bossu qui les a déjà conduits auprès du comte de Lamoricière se présente de nouveau à eux. Il leur enjoint, une fois de plus, de le suivre. Il les précède jusqu'à la chambre de l’un de leurs compagnons de voyage. Au passage, ils s’aperçoivent que, de nouveau, des soldats en armes se tiennent non loin de là et surveillent les environs immédiats. Et il leur désigne l’ouverture en leur demandant d’entrer dans la salle.

Comme précédemment, ils y retrouvent le comte de Lamoricière. Mais cette fois-ci, il est accompagné de Jean de la Rochette, de Stephan de Hautecour, de François, de Mahaubert, de Norbert Lalisse, et de Barnabé Jacquafleur. Le comte de Lamoricière est immobile devant un  mur inondé de sang. En son centre est accroché le cadavre décapité de Lionel du Gué. Il a un pieu figé dans le cœur ; sa tète aux traits figés par la terreur repose sur le lit. Et sur le sol, juste devant lui, est écrit en lettres de sang : « Dernier avertissement, je VEUX récupérer les CUBES ».

En lisant ces mots, le comte de Lamoricière se met en colère et exige que tout le monde reste à sa place. Nul ne doit désormais sortir de la chambre tant que cette affaire ne sera pas réglée. Après avoir interrogé les uns et les autres, il demande aux Personnages où ils se trouvaient une demi-heure auparavant ; au moment du meurtre. Il veut également savoir qu’est ce que c’est que cette histoire de cubes (bien sur, il ment aux Personnages sur ce sujet puisque les Cubes sont à l’intérieur du passage secret de sa chambre ; à moins que ceux-ci ne les aient entretemps subtilisé). Puis, après les avoir questionné sur cet assassinat et ètre revenu sur le précédent, il sonde leur esprit à l’aide de ses pouvoirs de vampire. Il répond aux questions que les Personnages souhaitent éventuellement aussi lui poser. Et, il les renvoie dans leurs quartiers, escortés par plusieurs hommes en armes en ordonnant à ces derniers de monter la garde devant leur porte ; et en disant que nul ne doit plus quitter les lieux désormais.

Or, alors que tout ce petit groupe s’apprête à franchir les derniers mètres qui les séparent de leurs salles de repos, qu’ils voient la porte de la chambre dissimulant le passage secret s’ouvrir. Un, deux, et rapidement, une vingtaine d’hommes en armes en surgissent. Ils portent tous des crucifix autour du cou, et parmi eux se discernent une demi douzaine habillés de robes de bure. Il s’agit de prêtres du monastère Saint-Théodard et du Père André qui brandissent des  attributs religieux d’une main, et des épées de l’autre. Tous se précipitent alors sur les soldats raccompagnant les Personnages dans leurs quartiers, ainsi que sur ces derniers. Et un combat enragé s’engage entre les uns et les autres.

Durant l’affrontement, un homme du comte de Lamoricière s’éloigne discrètement et part donner l’alerte. En même temps, un flot continu de d’individus armés et furieux se déversent des profondeurs du corridor masqué. Une cinquantaine d’entre eux, et une quinzaine de Clercs déchainés s’en échappent finalement, et commencent à investir le couloir dans lequel se tiennent les Personnages ; avant de s’étendre aux galeries adjacentes.

Il est certain que les Personnages ne sont pas capables de retenir tout ce monde bien longtemps. Et, à moins de se faire tuer sur place, ils se retrouvent très vite dans l’obligation de reculer afin de tenter de trouver une issue de secours. Ils peuvent également jeter des coups d’œil régulièrement dans les corridors annexes pour voir si d’autres soldats du comte de Lamoricière sont sur le point d’arriver.

Malheureusement, les secours tardent, et durant les quelques minutes ou les Personnages et les trois ou quatre soldats du comte de Lamoricière tentent de contenir leurs assaillants, nombre de ceux-ci se répandent aux alentours. Quant aux autres, ceux qui les combattent farouchement, ils parviennent à tuer plusieurs des soldats du comte durant ce laps de temps.

Après que les secours soient parvenus jusqu'à eux, les Personnages peuvent décider de fuir. Ils se dirigent alors fébrilement à l’intérieur du premier corridor du château qui se trouve à leur portée. Au fur et à mesure de leur progression, ils rencontrent plusieurs croisées de passages. Ils y aperçoivent nombre de serviteurs du comte de Lamoricière en armes, et courant, affolés, dans toutes les directions. Ils entendent des bruits de combat et de saccage se répandre dans l’ensemble des pièces du château. Au fur et à mesure que les minutes s’écoulent et qu’ils essayent de trouver un moyen de s’échapper, ils constatent que l’édifice est maintenant un champ de bataille. Et ils finissent d’ailleurs par être de nouveau à leur tour assaillis par une demi-douzaine d’adversaires.

Une fois débarrassés de leurs ennemis, les Personnages se rendent progressivement compte qu’une odeur de brulé est en train d’envahir le bâtiment. A peine ont t’il fait quelques mètres supplémentaires, qu’ils croisent la route du comte de la Hotte. Celui-ci s’arrête alors un instant pour leur parler. D’une voix angoissé, il leur demande où se trouve actuellement le comte de Lamoricière, car personne ne l’a plus vu depuis un moment. Puis, sans attendre leur réponse, il reprend son chemin, les yeux hagards, comme s’il ne reconnaissait plus l’endroit où il est. Un peu plus loin encore, au détour du corridor suivant, ils aperçoivent fugitivement une ombre qu’ils reconnaissent immédiatement. Il s’agit de l’homme au masque de Diable rouge. Mais, à peine s’apprêtent-ils à se lancer à sa poursuite, que celui-ci s’est volatilisé. Et qu’ils voient surgir quatre Prêtres qui s’en prennent à eux, et dont ils doivent se débarrasser avant de progresser davantage.

De fait, les Personnages décident éventuellement de quitter le château. Dès lors, au bout d’un moment à déambuler à l’intérieur du château, ils parviennent finalement jusqu'à sa porte d’entrée. Ils se rendent compte que celle-ci est barricadée et surveillée par une dizaine d’hommes de main du comte de Lamoricière. Ces derniers font en sorte de ne pas les laisser passer, car, expliquent t’ils, de l’autre coté, dans la rue, et un peu partout ailleurs dans la ville, c’est l’anarchie. Tandis qu’une peur intense se lit sur leurs visages, ils continuent en disant qu’il y a des morts et des affrontements un peu partout, et que plusieurs quartiers de la cité sont la proie des flammes. Et en effet, quand ils dressent l’oreille, les Personnages peuvent percevoir des bruits de fureur et de batailles à l’extérieur de la citadelle ; quelques uns se répercutent d’ailleurs non loin de là.

Puisqu’ils ne peuvent pas quitter le château par ce coté, peut-être les Personnages désirent t’ils s’enfuir par le souterrain se dissimulant dans le mur de l’une de leurs chambres ; ce même passage secret par lequel sont sortis les assaillants Catholiques et les Prêtres déchainés qui investissent en ce moment les lieux. Si ce n’est un ou deux affrontements sur le trajet, ils n’ont alors aucune difficulté à revenir sur place. Ils pénètrent très vite à l’intérieur du souterrain. Mais, tandis qu’ils y progressent, ils rencontrent une dizaine de soldats de Dieu se dirigeant vers sa sortie. Et ils doivent les combattre, avant de pouvoir aller plus loin.

A la bifurcation menant au repaire des Hommes-Chats, ils croisent alors la route de trois d’entre eux. Ils ont de nombreuses liasses de documents entre les mains ; ils ont le regard fiévreux, les visages crispés par la peur. Evidemment, les Personnages peuvent se cacher, le temps que ceux-ci s’éloignent. Ensuite, ils ont la possibilité de les suivre dans leur cheminement. Dans ce cas, les Hommes-Chats les conduisent malgré eux tout le long d’un dédale de couloirs sinueux, sombres et poussiéreux. De temps en temps, tout le long du trajet, ils perçoivent les échos de combats qui se déroulent au-dessus de leurs tètes. Puis, au bout d’un moment, les Hommes-Chats arrivent dans un corridor qui se termine en cul de sac. Là, ils se mettent à déplacer des monceaux de pierres éboulées du plafond qui obstruent le mur du fond. Une ouverture apparaît bientôt, à l’intérieur de laquelle ils s’engouffrent rapidement. Et ils pénètrent dans le repaire de leurs congénères qui se trouve sous les remparts de Montauban. Dans le cas ou les Personnages décident de les y suivre, ils se font immédiatement attaquer par ceux-ci ; jusqu'à ce que mort s’ensuive ou que les Personnages ne décident de fuir les lieux.

S’ils se montrent aux Hommes-Chats au moment où ils croisent leur chemin à l’intérieur des corridors du passage secret, ou, si un moment ou a un autre de leur trajet, ceux-ci attaquent les Personnages sans prononcer un mot, sans leur poser de question, et même sans qu’ils n’aient un geste belliqueux envers eux. Et ils les affrontent jusqu'à ce que mort s’ensuive.

Par contre, si les Personnages décident de ne pas pister les Hommes-Chats au cœur de leur repaire, et de suivre leur propre route, ils continuent alors un moment leurs déambulations. Puis, finalement, ils atteignent les deux sorties qu’ils ont déjà emprunté par le passé ; celle menant au monastère Saint-Théodard, ou celle menant au bureau du comte de Lamoricière

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