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Mes Univers
9 mars 2016

Publier ?

X3Hier, une amie m'a demandé pourquoi je ne publiais pas « mes réflexions philosophiques » sous forme d'ouvrage accessible au grand public. Il est vrai que cela fait maintenant des mois que je diffuse, ici ou ailleurs, des textes à forte tendance philosophique. Cependant, je n'aurai jamais la prétention d'être un philosophe. Ce que j'écris dans ces textes – tel que ce dernier de huit pages partagé avant-hier, et intitulé « Introspection sur le Devenir de l'Homme », est uniquement issu de mes pensées les plus personnelles et les plus intimes. Mes mots reflètent ce en quoi je « crois » ; même si, à mes yeux, le terme « croire » a une forte connotation religieuse à laquelle je n'adhère pas ; comme je l'ai déjà souligné à maintes reprises. Ce qui, en outre, n’empêche pas les prosélytes de tous bords de tenter, en vain, de me faire adhérer à leurs dogmes et à leurs croyances. En tout état de cause, ces textes montrent partiellement les conclusions qui sont les miennes en fonction de ce que je vois, de ce que je lis, de ce que j'expérimente depuis des années.

 

Curieux dans d'innombrables domaines de la Connaissance, comme le savent ceux et celles qui me suivent depuis assez de temps pour commencer à me cerner quelque peu, je cherche en permanence à m'aventurer au-delà des frontières intellectuelles qui sont les miennes. Je creuse continuellement pour comprendre les pourquoi, le comment, le où, le quand, etc. des choses. Je ne me contente pas des certitudes établies. Je me forge ma propre opinion en fonction de la multitude d'éléments que je glane ici et là au gré de mes investigations surs tel ou tel sujet. Et ensuite, je couche les réflexions que j'en ai tirées sur le papier, je les développe, je les enrichis. Puis, je les partage avec ceux et celles qui souhaitent découvrir les tenants et les aboutissants auxquels ils m'ont amené.

 

Je suis conscient que, le plus souvent, mes textes sont particulièrement longs et étoffés. Ils sont à l'image de mon esprit et de mes réflexions ; de mes recherches dans quelque spécialité que ce soit. Ainsi, « Introspection sur le Devenir de l'Homme » a abouti à huit pages de méditation ; alors qu'au départ, je ne songeais n'en rédiger que deux ou trois au maximum. Or, il est vrai que, quand je suis dans cet état de concentration et de développement de ma pensée, que ma raison et mon intellect se mettent en mouvement, j'ai beaucoup de mal à les refréner. Pour preuve, rien que ce que j'écris là débouche sur une page entière ; alors que je n'en n'ai pas terminé sur ce que je désirais y élaborer.

 

Tout cela, en effet, pour expliquer que la personne que la personne qui m'a conseillé de publier mes « réflexions philosophiques » en livre spécialisés n'a pas une mauvaise idée, loin de là. Malheureusement – et c'est du même ordre quant à mes autres récits, poèmes, mini-romans, études historiques ; tout le monde le sait ici : je suis actuellement en train de travailler sur un livre intitulé « les Origines Obscures de l'Hitlérisme ». J'en ai retranscris plus de soixante-quinze pages pour le moment, et j'ai loin d'en avoir terminé. J'ai utilisé plus d'un tiers de mon matériau de base jusqu’à présent. De fait,lorsque je diffuse mes manuscrits ici ou ailleurs, rares sont les hommes ou les femmes qui prennent le temps de les parcourir entièrement. La plupart du temps, ils en regardent les « belles images ». Éventuellement, ils en décryptent les premières lignes ; un ou deux paragraphes peut-être. Mais, comme lire – et surtout ce genre de sujet, prend du temps, une certaine énergie psychique, nécessite de la concentration, ils « zappent » rapidement. Après tout, ni Internet, ni Facebook sont des outils pour se « creuser les méninges » !!! Et les justifications pour embrasser l'idée selon laquelle cette « paresse systématique » sont aussi nombreuses que les gens qui s'y soumettent.

 

Dans ces conditions, je crains que mes « réflexions philosophiques » ne soient jamais remarquées par des chercheurs dont ce thème est la spécialité. Je crains que je ne sois jamais publié chez un éditeur sérieux qui a pignon sur rue. Oh, évidemment, les éditeurs macroscopiques, ou qui éditent de tout et du n'importe quoi à compte d'auteur, ou en faisant participer financièrement le rédacteur de son ouvrage, sont prompts à vous – à me – solliciter. A l'époque où j'ai publié « le Manoir des Ombres », c'est ce qu'il s'est passé. Ils ont tous souhaité m'ajouter à leur catalogue de parution.. en échange de sommes substantielles, ou en imprimant des exemplaires « à la commande ». Par ailleurs, comme j'appartiens à beaucoup de groupes littéraires ou philosophiques sur Facebook, à des forums qui y sont également consacrés, je me rends compte que nombre de confrères ou consœurs auteurs ont emprunté ce même chemin. Les livres dont ces dernier(e)s font la promotion dans ces groupes sont innombrables. C'est un véritable engorgement de « fourre-tout » dont l'immense majorité se noie au milieu de la multitude sans que nul n'en remarque l'existence. Quelques-uns – et heureusement pour leurs auteurs -, se vendent malgré tout à quelques dizaines ou quelques centaines d'exemplaires ; davantage relève de l'exceptionnel. Car si on parvient au « milliers » de ventes, on n'a pas besoin de Facebook pour faire sa promotion. Une promotion quasiment inutile qui confine au désespoir.

 

Or, là n'est pas mon but quand j'édite un ou des textes ici. Je les édite uniquement sur Facebook afin qu'ils soient lus par les utilisateurs de ce réseau social qui me suivent plus ou moins régulièrement. Je n'y suis pas présent pour faire la publicité de mes livres. Je ne suis pas là pour participer à cette orgie grotesque et puérile – comme je le constate souvent aussi – où c'est à celui ou celle qui se mettra en avant le plus longtemps et le plus visiblement possible. Je suis là tout simplement afin que les gens qui ont l'envie, qui ont la faculté et le désir de se concentrer assez longtemps, m'accompagnent avec plaisir dans ce que leur offre. Quant aux autres, ils n'ont pas la même conception de la façon d'utiliser intelligemment Facebook que moi. Et je ne les regrette pas.

 

Quant à me faire publier, je préfère ne pas me faire publier du tout, plutôt que d’être publié par une minuscule maison d'édition qui, qui plus est, me demandera une éventuelle participation financière d'une manière ou d'une autre. D'ailleurs, j'ai déjà une fois contacté des maisons d'édition prestigieuse que nous connaissons tous lorsque nous nous promenons à la FNAC ou dans la librairie de notre quartier. Elles ont toutes refusé, non pas parce que la qualité de mon travail était inadéquate. Je dois en effet aussi évoquer ici – une fois de plus – que le niveau orthographique, grammatical, ou autre de nombre de ceux et de celles qui se prétendent écrivain et qui diffusent leurs œuvres ici, est lamentable. Pas tous, une fois encore ; mais beaucoup. Avant de mettre leurs textes en ligne, je leur suggère de lire et relire au minimum une dizaine de fois ceux-ci. Combien de fois ai-je disséqué des poèmes, des récits, etc. où il y avait, au minimum, une ou deux faute de français par ligne, sinon plus. C'est intolérable !!! Lorsqu'on se prétend littérateur, notre façon de s'exprimer, de jongler avec les mots, doit être irréprochable. Pour ma part, lorsque je publie un texte destiné à être diffusé à « grande échelle » sur Facebook, je le décortique au minimum une dizaine de fois. Je rature, je révise, je coupe, je modifie mes phrases, mes paragraphes. Je ne parle pas de textes « écrits à la volée » comme celui-ci, qui est plus une matérialisation de ma pensée immédiate. Mais, que ce soit « le Manoir des Ombres », « Dieu et le Big Bang », « les Origines Occultes de l'Hitlérisme » ou avant-hier, « Introspection sur le Devenir de l'Homme », je ne tolère aucune négligence ou aucune faute de ma part. Et lorsqu'une personne me montre que j'ai omis d'en supprimer une, c'est parce que ma fatigue après plusieurs relectures était telle, qu'elle m'est passée sous le nez.

 

Bref, tout cela pour expliquer que Facebook peut-être un outil formidable dans le domaine de la littérature et de la philosophie pour ceux et celles qui ne se contentent pas de la facilité. Pour ceux et celles qui ne comptent pas sur ce réseau social afin de se faire connaître ou reconnaître. Pour ceux et celles qui ne voient pas en ce dernier un moyen de se faire de la publicité pour leurs écrits à moindres frais. Non, Facebook est un moyen de partager avec les hommes et les femmes qui ont le désir de prendre le temps de vous lire, de vous commenter, de vous critiquer, de débattre sur ce que vous leur proposez. C'est tout !!!! Et c'est loin d'être la majorité de ses utilisateurs. Peut-être 2 %, 5 % !!! Les autres n'y sont présents que pour s'y vider les neurones, que pour y diffuser des extraits de textes, des citations, des images, des vidéos humoristiques, d'actualité, personnelles, qui les touchent directement. Un certain nombre y fait de la propagande pour une cause qui leur est chère ; qu'elle soit honorable et respectable ou non. Donc, ne rien à en attendre que très très peu de retombées en matière littéraire ou philosophique.

 

C'est pour toutes ces raisons qu'entre midi et treize heures, aujourd'hui, j'ai envoyé « Introspection sur le Devenir de l'Homme » a un certain nombre de philosophes de renom dont j'ai trouvé les mails sur leurs blogs : Bernard Henri Levy, Michel Onfray, ou Luc Ferry. Il n'y a qu'une chance sur un million que l'un de ces derniers me lise et me réponde, j'en suis conscient. Mais je préfère tenter cette toute toute petite chance. Je suis bien en contact ici avec des personnalités comme Christian Jacq ou Douglas Kennedy. Plutôt que de croire que c'est en faisant ma promotion sur mon mur que je me ferai remarquer par ceux qui, dans les grandes maisons d'édition, comptent. Je le répète, je le souligne, j'insiste : je ne suis là que pour partager. Le reste, c'est en dehors de Facebook que cela se passe.

 

Cependant, comme je suis un écrivain dans l'âme, que la moindre parcelle de mon être est tournée vers les mots, chaque jour, je publie de nouveaux textes plus ou moins personnels, plus ou moins philosophiques, jetant plus ou moins un regard sur l'actualité. Écrire est dans mon sang ; c'est pour moi une nécessité aussi vitale que celle de manger ou de respirer.

 

Au début, je ne pensais pas dépasser les deux pages, avec ce texte. J'en suis à quatre pages. Il ne fait aucun doute que très peu de personnes vont le parcourir jusqu’à son terme. Pour changer !!! Que très peu de personnes vont le commenter. Comme d'habitude !!! Ce n'est pas bien grave, même si c'est regrettable puisque cette attitude démontre, si besoin était, tout ce que j'ai exprimé dans cet exposé, comme dans d'autres abordant des thèmes approchant. Cela ne m’empêchera pas de persévérer. Ne m’empêchera pas de diffuser mes pensées, mes réflexions, mes idées, qu'elles plaisent ou non, qu'elles aillent dans le sens de la majorité ou non. Seul l'avenir me dira si j'ai eu raison de fournir autant d'énergie pour participer ici aussi à la réflexion générale. Même si cette énergie déployée n'a que très peu de retombées, et que ceux et celles qui ont éventuellement des contacts dans le monde de l'édition ne m'aideront pas entrer en relation avec lui. Je me bats, je me battrai, ailleurs, et nous verrons bien ce qu'il en advient…

 

Dominique

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