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Mes Univers
7 mai 2016

De ce que je partage au travers de mes "Textes Philosophiques"

X3Certains et certaines ont beau critiquer la longueur de mes textes, il est intéressant de noter que chaque fois que j'en publie un ici ou ailleurs, le nombre de personnes qui souhaitent m'accueillir parmi leurs contacts grandit. Ainsi, hier, une dizaine se sont manifesté à moi dans cette intention. La fois précédente – il y a plus d'une semaine maintenant -, les proportions étaient à peu près équivalentes.

 

A chaque fois, je reste interloqué par la quantité des personnes qui désirent, dès lors, en savoir davantage sur ma philosophie personnelle. C'est aussi pour cette raison que je l'ai partiellement décrite dans mon texte intitulé « Conscience universelle » ; d'une demi-douzaine de pages. Pour autant, ceux et celles qui me suivent – notamment, depuis assez récemment – doivent savoir que ce que j'y relate de mes pensées, de mes raisonnements intellectuels, de mes connaissances, de mes interrogations – et des réponses que je tente d'y apporter – est très partiel. Il y a tant de facettes qui devraient être développées qu'il me faudrait un livre entier pour les approfondir.

 

Ceci dit, c'est déjà en cours, puisque j'ai rassemblé l'ensemble de mes exposés philosophiques au sein d'un même opuscule : « Récits philosophiques ». Celui-ci, pour le moment, possède près de 290 pages. Il aborde la plupart des sujets, des thèmes, qui m'interrogent depuis des années, voire des décennies. Les réflexions que j'y conduit sont issues de mes nombreuses années d'investigations dans tous ces domaines ; des innombrables lectures personnelles ou à la Bibliothèque Nationale, lorsque j'y étais chercheur. Elles touchent à l'Histoire, à la Religion, à la Cosmologie, à l'étude de la Vie, de ses origines à nos jours, sous toutes ses formes. Elles s'expriment sur la Science, sur notre Civilisation, sur l'Avenir de l'Espèce Humaine sous ses aspects les plus divers et variés, sur la Société à laquelle nous sommes rattachée actuellement, ainsi qu'à ses dérives.

 

Bref, même si je n'y ai pas tout dévoilé de ce que mon esprit et ma raison me dictent, ces textes en dévoilent déjà beaucoup. Pour autant, cette quête insatiable, sans fin, n'est qu'un grain de sable face à tout ce que je ne sais pas, et ce que je ne saurai probablement jamais. J'en suis conscient, et c'est ce qui fait aussi la richesse et l’intérêt des échanges et des partages que j'ai avec les uns et les autres. Ils m'apportent autant que je leur apporte. Ils m'amènent à réviser, à réfléchir, sur certaines de mes analyses, sur certaines de mes compréhensions. Ils me permettent de progresser sur cette route emplie d'humanisme, de notions, d'expériences. Ils me donnent l'occasion de les faire évoluer ; et surtout, d'évoluer moi-même intérieurement, intellectuellement, personnellement, etc.

 

Dès lors, et malgré les reproches que l'on peut me faire en ce qui les concerne, je me rends compte que ces textes sont lus par des gens aux profils divers et variés. Et pas qu'en France à ce que j'en constate. En effet, depuis que je les ai mis en lecture libre avec moyen de les télécharger, des individus des quatre coins de la planète les parcourent. Essentiellement en France et en Europe, c'est naturel. Mais tous les continents sont concernés à une échelle légèrement moins importante.

 

Je pense donc qu'ils répondent à une demande d'un certain nombre d'utilisateurs de Facebook ou d'autres sites internet.

 

Il n'est pas, non plus, inintéressant de constater que c'est il y a quelque mois, lorsque j'ai véritablement débuté cette rédaction intellectuelle d'envergure, que les hommes et les femmes des différents groupes de ce réseau social, d'autres sites se concentrant sur les thèmes que j'aborde, ont commencé de plus en plus à se pencher sur ce que j'écris. La conclusion à en retirer, à mon humble avis, c'est qu'il y a une demande – beaucoup plus importante que je ne le songeais au départ – pour ce style d'article : des articles approfondis, creusant le sujet qui y est abordé avec un raisonnement poussé et étendu. Il n'y a qu'à voir la quantité de personnes qui ont lu ou téléchargé « Dieu et le Big Bang », que j'ai élaboré il y a près d'un semestre maintenant, pour s'en apercevoir. Car celui-ci détient plus d'une soixantaine de pages ; ce qui ne semble pas rebuter ceux et celles qui le téléchargent.

 

De fait, les personnes qui me réprimandent parce qu'elles estiment que des textes aussi fournis n'ont pas leur place ici font preuve, à mon humble avis, d'une paresse intellectuelle indiscutable ; sans vouloir les heurter ou les blesser. Il est vrai qu'il est plus simple et plus facile de céder à la mollesse, au laxisme de quelques mots, de quelques phrases, d'une ou deux citations, d'images, ou de vidéos, édités par d'autres. Plutôt que de prendre une heure ou deux de son temps pour écrire un texte reflétant la réalité de sa pensée, de son intellect, de sa raison, de son savoir dans un domaine qui nous fascine, qui nous plaît, qui nous interpelle, qui nous heurte. Comme il est plus facile de se cacher derrière la Religion – peu importe laquelle – pour éviter de réfléchir par soi-même sur les grandes questions que l'Humanité se pose depuis l'Aube de la Civilisation. Comme je le déclame de temps en temps :

 

« Dieu a bon dos. Comme il ne nous répond pas ; ou plutôt, qu'il nous répond uniquement au travers de livres et de dogmes poussiéreux, obsolètes, qui n'ont plus rien à voir avec la réalité du début du 21e siècle, c'est sûr que c'est plus aisé de s'en référer à eux qu'à sa propre conscience, qu'à ses propres connaissances, qu'à son propre regard sur le monde et l'univers. Ainsi, on peut lui faire dire tout et n'importe quoi. On peut s'appuyer sur ses soi-disant révélations pour culpabiliser l'Homme s'il ne suit pas ses préceptes. On peut idéaliser sa déification, plutôt que de se remettre en question sur sa propre responsabilité quant à l'état du monde dans lequel nous vivons. ».

 

Et, comme je dis aussi, assez souvent : « C'est pour toutes ces raisons, et bien d'autres, qu'il est nécessaire de connaître notre passé. Cela nous permet de comprendre notre présent, et d'envisager la multitude de possibilité que nous offre notre avenir. ». Et, malheureusement, « croire », comme je l'ai déjà détaillé et approfondi dans mes « récits philosophiques » sous bien des aspects, nous empêche de réfléchir. Nous enchaîne à une vision du monde, de l'univers, de l'Homme, archaïque et surannée. Condamnée qui plus est, face aux défis qui nous attendent demain ; qui se dressent sur notre chemin.

 

Il est d'ailleurs intéressant de noter, une fois encore, que les Religions sont toujours hostiles aux avancées de la Science ou des Libertés sociales. La raison en est très simple : c'est que la Religion ne tolère pas le doute. La foi doit être totale – totalitaire ? -, l'objet d'indéfectible soumission. La foi n'accepte pas les interrogations. Dès que l'on ose s'interroger sur la justesse des dogmes enseignés, sur leur origine, sur leur véracité, sur leur pertinence, elle fait tout pour nous contraindre à nous taire ; elle souhaite nous museler. Et si, durant des siècles, le Christianisme n'a pas admis que la Terre était ronde, qu'elle tournait autour du Soleil, que les théories de Darwin étaient vraies – certains récusent toujours ces thèses, j'ai discuté à plusieurs reprises avec certains d'entre eux -, c'est parce que la Bible dit que ce n'est pas vrai.

 

Hier, j'ai parlé de Christophe Colomb et du pas de géant que la découverte de l'Amérique a fait faire à l'Humanité. Il faut savoir qu'en 1492, peu avant son départ, la reine Isabelle de Castille a constitué un comité ecclésiastique afin de réfléchir sur l'à-propos de cette expédition. Et ce comité lui a répondu qu'il était impossible de franchir la mer de l'Ouest. Des monstres la gardaient. Elle s’arrêtait brusquement au bout de quelques centaines de kilomètres ; et les navires de Colomb allaient forcément tomber dans le vide interstellaire, puisque la Terre était plate. Si Isabelle la Catholique avait écouté son comité, Christophe Colomb n'aurait jamais entamé cette révolution qu'a été la mise au jour de ce nouveau continent. La vieille Europe aurait perpétué ses certitudes obsolètes. Alors que ce voyage a été l'un des tournants majeurs de l'Histoire de l'Humanité dans des domaines si variés et si divers qu'ils ont changé notre regard sur nous-mêmes à tout jamais.

 

Bref, tout cela pour rappeler que je ne crains pas d'affronter ces dogmes. Et si j'écris, c'est pour contribuer à faire reculer cet obscurantisme, cette paresse intellectuelle. C'est parce que la raison et la science, les connaissances qui sont les miennes – et qui sont tellement peu de choses comparé à ce que je ne sais pas -, je souhaite les partager avec tous ceux et toutes celles qui ne craignent pas de remettre en cause les évidences établies. Ces mêmes évidences qui font dire à certains et à certaines que Facebook n'est pas un média où de longs textes ont leur place ; où la réflexion, la recherche, la raison, l'intellect, sont hors de propos. Puisque des milliers de personnes essayent, grâce à ce que je leur offre – aussi humble et petit soit mon apport -, de dépasser ces clivages imposés.

 

C'est à ceux là que je m'adresse : ne vous laissez pas influencer par ces archaïsmes idéologiques, sociaux, culturels. Au contraire, dépassez-les, brisez-les, renversez-les. Vous avez le droit de vous questionner, de réfléchir par vous-même, d'apprendre des enseignements qui n'ont rien à voir avec que que l'on vous a inculqué par les voies habituelles. Remettez en cause ce que votre éducation, ce que vos traditions, ce que vos religions, vous ont montré comme vrai. N'oubliez pas qu'hier, le Christianisme était aussi intégriste que l'Islamisme aujourd'hui. Et encore, cet intégrisme chrétien existe toujours dans certaines parties du monde.

 

Demain, tout cela sera balayé par les bonds de géant que l'Humanité fera en conquérant les étoiles, c'est inévitable. L'Homme va évoluer sous d'autres sphères, va explorer de nouveaux territoires. La maladie, le handicap, la mort, etc. vont reculer grâce aux progrès de la technologie. Ce qui était impossible hier est sur le point de se propager. Et une nouvelle révolution, une nouvelle évolution, n'est pas loin, au sein de notre société, de tout métamorphoser. En avoir peur, tenter de la réprimer, ne l’empêchera pas d'advenir. Aucune tradition, aucune religion, aucune idéologie, aucune forme de société, qui se sont succédé depuis l'Aube de l'Humanité, n'ont été capable de réprimer cet élan. Et ce qui était vrai hier, l'est toujours aujourd'hui, et le sera encore plus demain.

 

Beaucoup sont encore des « moutons » nourris à ces antiques vérités qui s'accrochent désespérément afin de perdurer. Mais comme le Christianisme qui, en Occident, recule partout où la connaissance et la raison progressent, il en sera de même dans les pays en voie de développement le moment venu. L'Islam et le Judaïsme, sous leurs formes les plus extrêmes n'y échapperont pas non plus. Le nier, c'est aller contre le sens de l'Histoire. Le néo-capitalisme à bout de souffle, la prédominance des États, le libéralisme outrancier, les modèles économiques sur lesquelles notre société est fondée depuis près de deux siècles – et qui s'est emballé après la fin de la Seconde Guerre Mondiale – sont à bout de souffle. La dégradation de notre environnement, les bouleversements climatiques et planétaires majeurs qui se profilent à l'horizon, tout converge vers l'abandon de ce qui nous liait à ces idéologies passéistes. Nous en percevons déjà les premiers effets avec l'hyper-technologie, le tout connecté, les recherches dans la bio-technologie, dans les énergies alternatives, dans l'égalité hommes-femmes, dans l'acceptation d'une sexualité différente – mariage gay, adoption pour les couples gay, etc -, dans le rallongement de l'espérance de vie, etc.

 

Oh, bien-sûr, tout n'est pas idyllique, loin de là. Ce qui s'annonce engendrera inévitablement des conflits, des réticences, des haines, des violences, des intolérances, des barbarismes, etc. C'est aussi inévitable, et même nécessaire, que tout le reste. Mais c'est ainsi que l'Humanité a toujours progressé. Et si, par le peu que je partage ici, je suis apte à aider ceux et celles qui ont le désir d'apprendre de leur passé pour accepter leur présent, et envisager leur avenir ; avec toutes les conséquences bonnes ou mauvaises que cela inclut, au moins, mes textes sont utiles. Au moins, cela prouve que les hommes et les femmes qui les dénigrent, qui les repoussent, qui les moquent, qui les censurent, sont incapables de faire refluer les idées humanistes qu'ils véhiculent. Cela donne raison aux milliers de personnes qui les lisent, aux centaines de personnes qui sont parmi mes contacts, aux dizaines de personnes par semaines qui souhaitent s'associer à eux sur mon mur, et aux dizaines d'autres qui me suivent plus ou moins régulièrement...

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