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Mes Univers
22 juillet 2016

La dictature des consciences

X1Comme vous l'avez peut-être constaté – ou pas -, hier après-midi, j'ai publié les commentaires d'un individu, relatifs à l'un de mes textes « philosophiques » assez récent. Lequel a pour titre « Paradoxes, humanité, et universalité ». En effet, en ce moment, je le publie sur le mur de certains groupes consacrés essentiellement à la littérature.

 

Cet article insiste sur des ponts qui me semblent essentiels ; tels que la capacité de l'espèce humaine à s'affranchir des idéologies et des religions – peu importe laquelle – pour progresser. Comme quoi l'Homme se sent instinctivement supérieur à n'importe quelle autre espèce ; un « maître » auquel la nature doit se soumettre. Qu'il existe probablement d'autres espèces intelligentes – quelques-unes davantage que la notre éventuellement – ailleurs dans l'Univers. Et qu'un jour, si l'Humanité est amenée à en croiser une, cette rencontre a de grandes chances de bouleverser de fond en comble la vision que nous avons de nous-même, de notre place au sein du Cosmos. Cela transformera aussi, à n'en pas douter, l'ensemble de nos notions philosophiques, religieuses, sociales, etc. Il est évident que, non seulement la technologies dont ces êtres extérieurs seront les titulaires nous dépassera de très loin ; Qu'ils nous considérerons comme une race « primaire », à peine sortie de l'enfance – et encore. Qu'ils nous regarderont comme des barbares se préoccupant plus de notre nombril et de préoccupations futiles et sans objet. Qu'ils nous trouveront ridicules et naïfs avec nos considérations dogmatiques pour lesquelles nous nous entre-tuons avec tant de virulence. Et qu'ils les balayerons d'un revers de la main parce que les découvertes scientifiques qu'ils auront faites, les remettront fondamentalement en cause. Puisque notre intelligence à notre raisonnement archaïques se raccrochant inévitablement à ce besoin de croire en un dieu, auront énormément de difficultés à se débarrasser de ces paradoxes si « humains » pour les appréhender.

 

Bref, je ne vais revenir dans le détail de ce texte. Il vous suffit de le lire ou de le relire pour en comprendre sa teneur. Néanmoins, cet individu dont j'ai publié deux longs commentaires sur mon mur a ensuite jugé bon de m'interpeller à son sujet. Généralement, je suis plutôt heureux que mes écrits suscitent le dialogue, l'échange, la polémique même. Car c'est ainsi que chacun – moi y compris – est susceptible de progresser dans sa réflexion. A l'aide de nouveaux éléments auxquels l'auteur ou le lecteur n'a pas songé auparavant, ceux-ci ont dès lors la possibilité d'enrichir leurs perceptions personnelles des sujets traités. Et, à mes yeux en tout cas, c'est un aspect très important des raisons pour lesquelles je publie mes « brèves philosophiques » ici. Comme mes réactions sur l'actualité, mes textes destinés à combattre l'obscurantisme, la simplification à outrance, la naïveté intellectuelle ou religieuse, etc.

 

C'est une gageure de chaque jour. Et je ne suis qu'un grain de sable perdu au milieu de milliards d'autres que composent la population de notre planète. Mon impact est extrêmement limité. D'autant que je ne suis pas là pour m'ériger en arbitre ou en juge. Je parle uniquement de ce que je connais, de ce que j'ai appris grâce aux multitudes de recherches, d'explorations très poussées, de questionnements personnel que celles-ci ont engendré tout le long de mon travail d'historien et d'écrivain. Je ne détiens pas LA vérité. Celui qui prétendrai cela serait, non seulement un orgueilleux, un présomptueux, et un crédule. Je participe modestement, humblement, à cette quête insatiable, à la fois fascinante et passionnante. Et j'essaye, autant que je le peux, d'évoluer intellectuellement, à l'aide de ma raison et d'un minimum de bon sens, vers un peu plus de sagesse.

 

Ce n'est pas simple tous les jours, j'en conviens. Beaucoup de difficultés personnelles ou autres s'imposent à moi quotidiennement. J'ai eu une vie assez chaotique, parcourue d'épreuves, que je ne souhaiterai pas à mon pire ennemi. Cependant, je suis également conscient que, malgré tout cela, je suis un privilégié. J'ai une existence où j'ai réussi – à force d'efforts et de volonté inébranlable – à trouver ma voie. Ce n'est pas donné à tout le monde. Je me consacre à mon métier et à ma vocation d'écrivain à plein temps. Je n'ai pas de réels problèmes d'argent, ou matériel en général. Là aussi, c'est un privilège. C'est pour cela que je suis en capacité de consacrer le maximum de temps à la rédaction de mes articles, à l'élaboration de mes livres – sur le Nazisme depuis quelques mois -, à la lecture, etc.

 

Je suis une personne ouverte, tolérante, amicale. Je ne juge quiconque à-priori. Je suis quelqu'un d’extrêmement curieux dans maints domaines. Je suis un non-violent ; je ne bois pas, ne fume pas, ne me drogue pas ; et cela n'a jamais été le cas. Mon seul péché – si j'ose employer cette expression -, c'est les femmes. Je les aime, je les admire. Et rien ne me rend plus heureux que lorsque je fais l'amour à l'une d'entre elles qui m'attire particulièrement – autant physiquement qu'intellectuellement ou spirituellement. J'aime partager ce moment privilégié avec elles, teinté d'intimité, de partage, d'attention, de tendresse, de désir, de sensualité, et de volupté.

 

J'ai des défauts, comme tout le monde également. Je suis trop renfermé sur moi-même pour beaucoup. Je sors rarement de chez moi. Je ne fais pas de sport – ma mère m'en a dégoutté lorsque j'étais jeune. Je suis parfois outrancièrement anxieux, inquiet. Je m'affole démesurément en certaines occasions. Au point d'en faire des crises d'angoisse de temps en temps. Quoique moins qu'il y a plusieurs années de cela. Bref, je suis un homme comme il en existe des myriades d'autres à travers le monde. Je ne suis pas un génie ou un monstre. Je suis juste moi, ni plus ni moins.

 

Dans ce contexte, s'il y a une chose à laquelle je n'adhère en aucune manière – notamment intellectuellement parlant -, c'est lorsque ce genre de personnes telle que celle qui a produit les commentaires au bas de « Paradoxes, humanité et universalité » se permet de contester le résultat de mes investigations au nom de sa croyance en Dieu. Il n'est ni le premier à le faire ; il ne sera certainement pas non plus le dernier. J'ai été confronté à ce genre de gens épisodiquement depuis que je publie ici et ailleurs. Je me suis même fâché avec des hommes et des femmes que je supposais être de véritables amis. D'autant que je les connaissais depuis assez longtemps, et qu'ils étaient informé de mes positions en la matière. Je ne reviendrai pas là-dessus.

 

Mais, en substance, si je ne CROIS ni en Dieu ni en n'importe quelle forme de religion, c'est parce qu'au fur et à mesure de mes recherches, de mes analyses, de mes explorations théologiques, historiques et philosophiques sur ce thème, j'ai APPRIS que cette construction spirituelle ne repose que sur des enseignements cultuels. Aucun fait vérifié, vérifiable, avéré historiquement, scientifiquement prouvé ou prouvable, au sein de la réalité de notre Univers, ne vient étayer cette conviction profondément ancrée en une immensité majorité des habitants de notre planète.

 

Je ne vais pas répéter, une fois encore, les multiples raisons qui font qu'un dieu, tel qu'il est décrits dans les livres saints de trois religions monothéistes en vigueur, ne peut pas exister. Pour ceux et celles qui souhaitent s'informer à ce propos, ils n'ont qu'à lire les nombreux exposés sur ce thème que j'ai rédigé plus ou moins récemment. Ceux-ci dissèquent largement d'innombrables aspects issus de mes recherches m'ayant amené à cette conclusion. Tout ce que je peux souligner ici, c'est que ces raisons sont innombrables, factuelles, raisonnées, historiques, sociales, etc. Et que nul ne peut les remettre en cause s'il a un minimum de bon sens, et qu'il fait « normalement » appel à son intelligence, à sa sagesse, et à sa lucidité.

 

Tout cela, je l'ai APPRIS ; les SAVOIRS liés aux recherches que j'ai menées tout le long de mon parcours d'historien, de philosophe, d'intellectuel, etc. n'a pas à être remis en cause à chaque fois qu'un Croyant imagine avoir l'excellente idée de m'amener sur ce terrain là. Mon expérience parle alors pour moi. Et je lui sors systématiquement des arguments sensés, réfléchis, constatés, vérifiés, pour lui expliquer pourquoi j'écris de tels propos. Je le renvois, si nécessaire, vers les articles que j'ai rédigé, et approfondissant encore davantage ce sujet. Je me demande d'ailleurs, si un jour, il ne serait pas utile que je regroupe l'ensemble de mes textes concernant le « phénomène religieux et ses divers aspects », en un seul volume, afin de le transformer en livre. Peut-être qu'alors, en renvoyant mes détracteurs sur cet ouvrage, ils cerneront ce que j'ai souhaité leur spécifier.

 

Quoique ce ne soit pas certain. J'ai remarqué qu'à chaque fois que je leur procurai ce conseil, ils n'en tenaient pas compte. Ils restaient braqué sur leurs références théologiques. Toute autre référence leur demeurait imperméable. Ils n'avaient même pas le désir – par simple curiosité, par exemple – d'y jeter un œil. Puisque je leur soulignais qu'on pourrait, après cela, reparler de leurs arguments face à ceux que j'y énumérai. Mais non, quasi-systématiquement, ils s'insurgent, deviennent souvent violents verbalement. Ils se dressent en tant que défenseurs de LA Vérité de Dieu et des textes saints. Ils brandissent versets bibliques, coranique ou judaïques. J'ai beau leur expliquer qu'en fonction des CONNAISSANCES que j'ai sur l'élaboration de ces textes tout le long de l'Antiquité ; les processus, les raisons, les manières qui les ont matérialisés sous cette forme au cours des Ages, ils n'entendent rien. Pire, ils ne supportent pas qu'on puisse critiquer leur validité.

 

Car, ce n'est pas le fait que l'on mette en doute les sources sur lesquelles je m'appuie pour relater les CONNAISSANCES que j'ai sur ce thème, qui m'irrite. C'est que l'on me dise que je ne ne sais pas de quoi je parle. C'est que les investigations que j'ai menées durant toutes ces années ne représentent rien. C'est que l'on insiste sur le fait que je sois dans « l'erreur », un « hérétique », un « menteur », etc. parce que je ne SAIS pas ce qu'est la religion, ainsi que ses fondamentaux. Bref, que l'on mette en doute mon travail sans en avoir lu une seule ligne ; ou si peu, si vite, si sommairement, que cela ne vaut même pas la peine de le souligner.

 

J'ai encore remarqué que, pour ceux qui lisent un texte que j'ai rédigé sur le thème de la religion, qu'ils le condamnent sans jamais se poser de questions sur la validité des arguments que j'avance. Sans se dire : « et s'il y avait un fond de bon sens dans ce qu'il m'apprend ». Je ne demande pas que ces personnes rejettent leur foi. Tel n'est pas mon but ; il ne l'a jamais été. Mon but est uniquement d'informer ceux et celles qui parcourent mes récits, de l’extrême complexité, l’extrême richesse, l’extrême diversité, des sources qui sont à la base de leur foi. C'est de leur démontrer que douter de leur validité pleine et entière ne remet pas en cause leur croyance en Dieu ; au contraire, que cela leur ouvre d'autres voies, d'autres perspectives. C'est que, spirituellement parlant, se poser des questions sur la légitimité, sur l'inaltérabilité des enseignements qu'on leur a offert, n'est ni une injure, ni une offense, à Dieu. Et encore moins à eux en tant qu'individu à part entière. Qu'ils sont susceptibles de détacher ce en quoi ils CROIENT de leur individualité. Et que regarder l'Homme, le Monde, l'Univers, de multiples façons – l'une dogmatique, l'autre historique, l'autre, sociale, l'autre philosophique, etc. -, les autorise à prendre un juste recul sur leurs CONVICTIONS.

 

Parce que, le véritable problème de ces Croyants, c'est qu'ils ne tolèrent pas qu'on puisse voir les choses autrement qu'eux. Ils faut qu'ils réussissent – à n'importe quel prix – à convaincre leur détracteur de la validité de leur foi. Quitte à devenir violents, intolérants, haineux. Quitte à se métamorphoser en bêtes féroces qui n'écoutent mème pas les paroles qui leur sont dites, centrés qu'ils sont sur leur objectif. Ils ne cherchent dès lors plus à raisonner, à réfléchir, à utiliser leur intelligence ou ce qu'ils savent de la réalité du monde qui les entoure. Ils n'ont qu'un seul but, abattre toute objection à LEUR vérité. Faire taire celui ou celle qui bouscule, qui contredit, qui critique, cette dernière. Comme si c'était eux-mêmes qui étaient bousculés, contredits, critiqués. Alors que, j'insiste fermement, en le soulignant autant de fois que nécessaire, c'est le phénomène religieux que je décrie. Ce n'est ni eux, ni leur foi, qui eux, sont tout à fait respectables ou honorables.

 

De fait, ces hommes et ses femmes qui se donnent pour mission de me « ramener dans le droit chemin », qui estiment qu'ils ont pour devoir de « ramener la brebis égarée au sein du troupeau de moutons », se heurtent au mur de mes arguments issus de mes investigations. Ils ne comprennent pas qu'ils ne parviendront pas à me « convertir ». Je leur parle « CONNAISSANCES », « SCIENCES », « HISTOIRE », etc., ils me parlent « DOGMES » et « CROYANCES ».

 

Les deux ne sont pas incompatibles, si l'on demeure ouvert à l'écoute. Souvent, d'ailleurs, dans des textes, je dis « Si Dieu existait », « Si l'intention de Dieu était celle-ci », etc. Bref, je me glisse brièvement dans la peau de mon contradicteur du moment. Mais même là, celui-ci reste inébranlable, convaincu de la justesse de ses dires. Aucune remise en question, aucune interrogation, aucune perception de ce qui est susceptible d’être différent à ce en quoi il « CROIT » atteint, et ses oreilles, et son cerveau.

 

Dans ces conditions, je ne peux que désirer continuer à combattre cet obscurantisme effréné. Peu importe la religion concernée. Ceux et celles qui m'approchent afin de discréditer les textes que je vous propose sont des prosélytes des trois : musulman, juif, ou chrétien, ils ont tous la même attitude au final. Parfois, quelques uns sont plus déterminés ou plus violents que d'autres. Et ce qui ne devrait être qu'un débat d'idée, ouvert, teinté de dialogue, de partage, d'échange, se transforme en mépris, en haine, en injures, à mon égard. Cela ne m'émeut guère, ne m'impressionne ou ne m'intimide pas. J'en ai vu d'autres. Par contre, ce qui m'irrite et me mets particulièrement en colère, c'est quand leur initiative se métamorphose en harcèlement. Lorsqu'ils s'acharnent, lorsqu'ils dépassent les limites de la bienséance, de la politesse, et de la courtoisie. Ce qui, malheureusement, est régulièrement le cas. Tout cela parce que je demeure capable de leur avancer de nouveaux arguments à chaque fois qu'ils en dévoilent un nouveau. C'est ce qui s'est déroulé hier, avec l'individu dont j'ai publié des extraits de commentaires visant mon article « Paradoxes, humanité et universalité ».

 

Au point que les vérificateurs de Facebook ont été obligés d'intervenir afin de l'exclure. J'en ai d'ailleurs été effrayé, parce que ma connexion au réseau social s'est coupé à deux reprises. Que j'ai dû me reconnecté. Et que j'ai craint d’être moi aussi sanctionné. Heureusement, cela n'a pas été le cas. Mais j'ai eu peur que je sois infligé d'une peine, comme cela arrive parfois lorsque l'on tient des propos qui ne sont pas en accord avec la politique contractuelle de Facebook. Ce à quoi je fais toujours extrêmement attention.

 

Pour terminer, je dirai ceci : les Croyants de toutes confessions qui lisent mes textes sont surpris que l'un de mes principaux combats soit rattaché à l'obscurantisme religieux ». Que je privilégie la pensée individuelle, le raisonnement et l'intelligence, le SAVOIR et la CONNAISSANCE. Non seulement c'est parce que mes recherches sont allé, vont, et iront toujours, dans ce sens. Mais aussi, parce que de tels Croyants sont ce qu'il y a de pire dans une société civilisée – ou qui essaye de l'être – comme la notre. Ils sont les graines d'un fanatisme religieux qui ne demande qu'à germer. Qu'ils se trouvent en France ou partout ailleurs dans le monde. Or, lorsqu'on voit où cela nous conduit – une troisième guerre mondiale qui ne dit pas son nom engagée contre l'intégrisme depuis le milieu des années 1990 -, on ne s'étonne pas que des Daesh, des néo-chrétiens fondamentalistes, ou des juifs ultra-orthodoxes ensanglantent notre planète. On n'est plus surpris des guerres menées aux quatre coins du monde par des exaltés qui désirent nous métamorphoser en ignares soumis à leur loi soit-disant divine.

 

Chaque homme et chaque femme se bat pour ce qu'il « CROIT » être juste, utile, nécessaire ; autant pour lui que pour ses compatriotes. Certains se battent contre la pollution, afin de freiner les dérèglements climatiques majeurs en cours. D'autres se battent contre la pauvreté, contre la violence à l'encontre des femmes, des enfants. D'autres se battent contre la discrimination, contre le racisme, contre le pouvoir de l'argent, etc. Toutes ces batailles sont à mener autant que faire se peut. Toutes sont nécessaires et utiles.

Celui que je mène est contre l'obscurantisme religieux, contre cette facilité que l'Homme a à se jeter dans les bras de la religion pour espérer en un avenir meilleur. C'est celui qui imagine qu'en simplifiant à outrance la vision d'un univers d'une complexité infinie, et mettant tout sur le dos de Dieu, cela apporte toutes les réponses aux questions que l'Humanité se pose depuis la nuit des Temps.

 

C'est tellement plus aisé de se reposer sur un Dieu tout puissant et omnipotent, plutôt que de se prendre en main soi-même afin de changer le cours des choses. C'est tellement plus facile de CROIRE que tout sera pardonné dans l'Au-delà, que Dieu pourvoira à tous nos désirs, qu'il nous sauvera un jour de l'Apocalypse. Plutôt que se retrousser les manches, que d'accepter ses responsabilités dans la marche du monde ; que d’accepter que nous sommes faillibles, imparfaits, remplis d'émotions, de désirs, de choix, d'ambitions, etc. à la fois paradoxaux et contradictoires. Moi, je ne renie pas tout ce qui fait a personne que je suis, dans toute sa diversité et sa multiplicité, dans ses joies et ses souffrances, dans ses bonheurs et ses malheurs, dans ses espoirs et ses désespoirs. J'accepte d'être différent de mon voisin, qu'il n'ait pas les mêmes idéaux, les mêmes rêves, que moi.

 

C'est ce qui fait la richesse de l'Humanité, c'est ce qui fait qu'elle est capable de s'adapter, d'évoluer, de choisir, d'explorer, de se dépasser, ou de franchir des frontières inconnues d'elle jusqu’à présent. Malheureusement, lorsqu'on est Croyant, que l'on se soumet à une loi divine, on se transforme inévitablement en être à la conscience, aux rêves, aux ambitions, aux savoirs, semblables à celles de son voisin.

 

On critique souvent la mondialisation pour cette raison. Parce qu'elle nous oblige à devenir des clones aux aspirations matérielles semblables, où que nous nous trouvions. Eh bien, la Religion, c'est la même chose ; mais mentalement, intellectuellement, consciencieusement. La seule différence, c'est qu'il est plus simple, plus facile, de ne pas accepter la servitude imposée par tout ce qui est de l'ordre du matériel. Un gouvernement, une multinationale, des intérêts financiers, sont certes difficiles à renverser, mais c'est faisable. Une prison doctrinale, des acquis qui s'appuient sur des siècles de domination des esprits, sur des automatismes intellectuels, etc., c'est beaucoup plus ardu.

 

Car beaucoup d'entre nous y sommes enchaînés malgré nous, s'y conforment sans réfléchir, sans raisonner. Ils acceptent comme cela allant de soi, alors que c'est une dictature des consciences, une négation de l'individualité. C'est une annihilation de la personnalité. Or, je ne suis pas de ceux qui sont d'accord avec cette vision de la place de l'Homme au sein de l'Univers. En partie parce que je CONNAIS comment ce processus s'est construit au cours des siècles et des millénaires, en partie parce que je tiens plus que tout à ce que je suis en, tant qu'être humain, je ne m'y soumet pas ; et je ne m'y soumettrai jamais. Et ceux et celles qui tenteront de m'y contraindre, je les combattrai jusqu'à la dernière goutte de mon sang s'il le faut.

 

Voilà pourquoi, aussi, je me bats avec mes mots, avec mes réflexions, avec mes connaissances, avec ma raison, et avec mon intelligence...

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