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Mes Univers
28 juillet 2016

Dérives et conséquences :

X1Afin de compléter les deux textes que j'ai publiés précédemment, et intitulés « L'Horreur de' l'Extrémisme Religieux face à la Lumière de la Connaissance », puis « Laisse nous pleurer « nos » morts en paix », je souhaiterai dire ceci :

 

Il est tout de même intéressant – mais surtout triste et consternant – de constater qu'un certain nombre de personnes qui sont fermement attachées aux valeurs issues de la tradition et de la religion chrétienne, soient les premiers à prôner haine, violence et intolérance. Une fois de plus, j'en ai été le témoin et la cible au cours de ces dernières heures. Y compris – et surtout – dans des groupes où la philosophie, la réflexion, la raison, la connaissance, sont les piliers de la spiritualité et de la sagesse que nombre de leurs membres tentent de propager.

 

En ce qui me concerne personnellement, leur fiel me glisse dessus ; je tiens uniquement compte des commentaires emplis d’exécration, d'agressivité, et de sectarisme, afin de répondre à leurs arguments par mes contre-arguments. Je souligne au passage, une fois de plus, que mes propos n'engagent que moi. Je ne cesse de le souligner dans chacun de mes articles. Cependant, ces calomniateurs n'en tiennent jamais compte. Je suis un simple et un humble grain de poussière perdu au milieu des milliards d'êtres humains qui peuplent notre planète. Je n'ai pas davantage d'importance, ni moins, qu'un autre. Ce que je sais, et que j'ai acquis au cours de mes années d'investigations dans tous les domaines de la connaissance que j'ai exploré, n'est qu'infime, comparé à l'immensité de ce que je ne sais, et de ce que je ne saurai jamais ; même si je devais vivre mille ans et passer ce millénaire à poursuivre cette quête spirituelle qui est la mienne au travers de ces investigations historiques, sociales, religieuses, philosophiques, littéraires, etc. Je tente juste, à mon modeste niveau, de propager ce qui me paraît – mais encore une fois, ceci n'engage que moi – être empreint de bon sens, de respect, de tolérance, d'ouverture d'esprit, de valeurs humanistes.

 

Ce n'est parce que je ne suis pas croyant – quelle que soit la confession abordée – que l'on est dénué de spiritualité, de désir de progresser mystiquement et intellectuellement. Ces ressorts ne sont pas l'apanage exclusif de la religion, et des personnes qui ont la foi. Selon moi, c'est quelque chose qui est profondément ancré en chacun de nous ; une sorte d'élan qui nous porte en avant. Chacun à notre façon, chacun à l'aide de ses propres qualités, de ses propres appréciations, de sa propre vision de l'Homme, du Monde, de l'Univers. Chacun en fonction de son chemin de vie personnel, de ses propres expériences, de ses propres rencontres, de ses propres épreuves, de ses origines, etc. Certains s'appuient sur le Christianisme, l'Islam, le Judaïsme, ou autre, pour les mettre en avant. Çà les regarde. Ils ont tout mon respect, malgré le fait que je ne partage pas leurs convictions, pour des raisons que j'ai maintes fois relatées.

 

Comme la célèbre maxime le dit : « il faut de tout pour faire un monde ». Et même dans ces groupes où je suis parfois attaqué verbalement, il y a des personnes qui me lisent. Certaines sont lasses de mes « longs articles ». Ce n'est pas grave, je ne leur en tiens pas rigueur – ce qui ne semble pas forcément être leur cas, d'après ce qui m'en a été rapporté ce matin. Elles n'ont qu'à les « zapper » pour se concentrer sur les textes plus concis, plus courts, qui les attirent. Et laisser le libre choix aux autres d'explorer les thèmes que je développe tout le long des pages que j'y publie.

 

Car – et une fois encore, ce n'est que mon avis -, des sujets tels que ceux auxquels je m'attaque, sont ardus, sont complexes, sont à prendre sous de nombreux angles. Ils nécessitent rigueur, réflexion, analyse, savoirs divers et variés, j'en passe. Il est donc impossible de les décrire en quelques lignes vite fait sur un coin de table en cinq minutes. Chacun de mes articles, je lui consacre au minimum deux heures, au maximum l'ensemble d'une journée. Et c'est nécessaire. Effectuer cette tache autrement conduit aux raccourcis, à l'approximation, aux amalgames, aux simplifications à outrance. Et ouvre la voie à la méconnaissance, aux préjugés, à l'intolérance, aux jugements à l'emporte-pièce.

 

Ce n'est pas ainsi que je procède. Et jamais je ne céderai à cette facilité. Ce serait trahir les valeurs auxquelles je tiens. Ce serait salir mon cœur et mon âme, mon esprit et la quête spirituelle qui est la mienne.

 

D'autant qu'il est tout de même incroyable que ce soit les personnes qui ont un désir de spiritualité au travers de la religion – ils n'empruntent pas le chemin que je suis, mais il me semble que notre but est commun – qui soient les plus vindicatifs et les plus intolérants. Les réactions résultant du massacre de ce pauvre vieux prêtre au sein de son église de Saint-Étienne-du-Rouvray le démontrent clairement. Alors que l'ensemble des autorités religieuses catholiques appellent à la retenue, au dépassement des clivages religieux, des courants de pensée, certains individus pétris de foi sont les premiers à laisser leurs émotions les transformer en ce qu'ils détestent le plus chez Daesh et ses affidés. La virulence, la haine, le fanatisme dont ils font preuve, dont j'ai été le témoin et la cible, me laissent abasourdis. Où sont les valeurs enseignées par le Christianisme dans leurs propos ? Je ne les vois nulle part, pour ma part. On n'y parle que de vengeance, de repli sur soi, de peur, de méfiance. J'ai eu l'impression de faire un bond de quelques siècles dans le passé. En ces temps obscurs où le Christianisme exerçait sa prééminence temporelle autant que spirituelle sur l'Occident. En ces temps où l'Inquisition pourchassait, emprisonnait, muselait, ceux et celles qui avaient le malheur de ne pas adhérer aux tous puissants préceptes de ses représentants.

 

Un autre aspect de ces réactions exacerbées, c'est que la plupart de ces personnes – pas toutes, heureusement -, sont issues de ce qu'on pourrait péjorativement appeler « la France profonde ». C'est à dire, de lieux qui, généralement, ne sont que peu touchées par les drames qui secouent notre pays. Là où l'immigration n'est que peu présente. Là où l'Islam n'est pas massivement implanté. Et quand il y est, les relations entre les différentes confessions sont à peu près apaisées. Je dis « à peu près » parce qu'il y a toujours des exceptions que mes détracteurs s'empresseront de mettre en avant pour réfuter mes arguments.

 

Moi qui vis dans une petite ville, qui vais en vacances dans un petit bourg de la Sarthe, ou dans un autre du Doubs où se trouve une minorité turque depuis que je suis né, je n'ai jamais été confronté à des actes malveillants. Moi qui ait habité la Seine-Saint-Denis, et la commune de Saint-Denis – désormais de triste renommée -, malgré l'hétérogénéité de ses populations, je n'y ait jamais eu de soucis. Et pourtant, que vous me croyez ou non – peu importe -, il m'est arrivé de rentrer chez moi très tard. Il m'est arrivé d'emprunter des rames de RER où j'étais peut-être le seul « blanc » - en costume-cravatte qui plus est -, et je n'ai jamais subi d'agression ou de regard malveillant.

 

Attention, je ne dis pas que cela n'arrive pas. Malheureusement, comme partout, il y a des drames épisodiquement. Néanmoins, il est intéressant de constater que ceux et celles qui ont le plus peur, qui sont les plus haineux, les plus violents, les plus intolérants, n'ont été, pour la plupart une fois encore (que c'est lassant de se répéter) jamais, ou que très peu, confrontés à ce qu'ils dénoncent. Ce sont généralement eux et elles qui sont les plus déterminés, qui sont emprunts des émotions les plus exacerbées, à l'encontre de ces « étrangers » - arabes musulmans, même s'ils sont nés en France – qu'ils considèrent comme la source de tous leurs maux.

 

Alors que le pape tend la main aux musulmans, que les musulmans, dans leur immense majorité, dénoncent les atrocités dont notre pays est victime, peu leur importe. Ils n'écoutent plus rien, ils n'entendent plus rien. Ni leur raison, ni les valeurs essentielles de leur foi refrènent leurs ardeurs belliqueuses. C'est d'autant plus malheureux et grave qu'ils donnent une image de leur croyance la pire possible. Ils montrent un visage de leurs dogmes à l'opposé de ce qu'ils enseignent. C'est un paradoxe sur lequel je tien à insister, parce que ces individus deviennent dès lors aussi monstrueux, aussi dangereux, aussi barbares, que les islamistes qui utilisent la religion musulmane pour prôner leurs idées extrémistes.

 

Voilà, ce que je tenais à souligner, en complément de mes deux textes précédents intitulés : « L'Horreur de' l'Extrémisme Religieux face à la Lumière de la Connaissance », puis « Laisse nous pleurer « nos » morts en paix ». Et je souligne « en complément » parce qu'ils ne se subtilisent pas à mes articles précédents, il les accompagne. J'espère – mais j'en doute – que mes paroles, cette fois, auront été perçues par ces personnes, et que je n'aurai plus à y revenir…

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