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Mes Univers
29 juillet 2016

A mes contradicteurs, à mes détracteurs, et à mes juges :

X1Vous savez, quand j'y réfléchis, je pourrais très bien ne pas publier d'exposés, d'articles, ou de textes relatifs à mon existence personnelle présente ou passée ici ou ailleurs. Je pourrai aisément retourner à cet anonymat qui a été le mien durant longtemps ; n'écrire que pour moi-même, mes proches, ou le petit cercle amical qui m'entoure au sein de ma réalité quotidienne.

 

J'ai longtemps vécu dans l'anonymat le plus complet. J'y ai été heureux, épanoui. J'y ai été confronté à d'innombrables expériences enrichissantes ; j'y ai croisé une foule de personnes qui m'ont beaucoup apporté, et auxquelles j'espère avoir modestement apporté lors de nos conversations, échanges, voyages, etc. Bien-sur, comme tout un chacun aussi, j'ai été la proie de périodes particulièrement pénibles, d'épreuves et de difficultés qui m'ont marquées à tout jamais. En tout cas, quels que soient les événements ou les individus qui ont émaillé mon parcours, ils ont tous contribué à faire de moi l'homme que je suis aujourd'hui. Avec mes qualités et mes défauts, avec mes joies et mes peines, avec mes capacités ou mes incapacités, avec mes faiblesses et mes forces, j'en passe. Sur ce point précis, nous avons tous été taillé dans le même bois.

 

Quelle que soit notre culture, nos origines, notre religion – ou pas -, nos traditions, notre milieu social, etc., tout ceci, et d'innombrables autres aspects nous ont forgés pour nous amener à être ce que, individuellement, nous sommes. Il n'y a ni honte à en avoir, ni fierté. Notre ego ne doit pas s'en trouver amoindri ou démesuré.

 

De fait, bien que certaines personnes se préoccupent beaucoup de mon ego en ce moment, celui-ci va très bien ; merci pour lui. Quant à ce qui concerne mes différents écrits qui sont la proie de la vindicte, de la réprobation, de la haine, ou de la violence de quelques uns, comme je l'ai déjà répété à maintes reprises : ces hommes et ces femmes ne m'impressionnent pas, ne m'intimident pas, et ne me font – ou ne me feront – pas taire. Comme chacun, j'ai le droit et le devoir d'exprimer ce qui me semble être empreint de bon sens. Ce qui est issu de mes réflexions philosophiques, des savoirs personnels que j'ai acquis tout au long de mes années de recherches à la Bibliothèque Nationale et ailleurs. Ce qui a engendré mon désir d'élévation spirituelle, d'évolution mystique afin d'atteindre ce qu'il y a de meilleur en l'Homme.

 

En même temps, je ne le cache pas, puisque je n'en tire ni orgueil ni honte : je suis un athée irréductible. Les raisons de cet athéisme sont nombreuses et multiples. Mais, essentiellement, elles sont liées à mes investigations sur les ressorts cachés de la genèse et de la propagation des dogmes bâtis à partir des livres saints de trois religions monothéistes majeures actuelles. Le résultat de ces longues recherche, je ne l'omet pas, préféreraient évidemment être tenu à l'abri du regard de leurs fidèles par celles-ci. Car elle susciteraient irrévocablement leur doute et leur consternation ; voire leur colère. Ce qu'il faut surtout éviter à n'importe quel et par n'importe quel moyen.

 

Donc, lorsque je défends les thèses que je présente au travers de mes articles et de mes exposés, c'est parce que ma conscience empreinte d'Humanisme et de Philosophie des Lumières – entre autre -, me le dicte. C'est parce que les résultats que j'ai tiré de mes recherches hagiographiques m'ont permis d'y voir plus clair sur ce sujet, que certains des croyants les plus déterminés qui me vouent aux gémonies dans leurs commentaires. Et contrairement à ce qu'affirment quelques uns ou quelques unes de mes contradicteurs, ce n'est pas contre eux, personnellement, que je me bats au travers de mes mots. Ce n'est pas pour faire briller mon ego, ou autre prétexte simpliste et commode ; uniquement clamé dans le but de me discréditer, de me museler, et de me blesser. Il m'en faut beaucoup plus pour cela. Non, c'est parce que j'ai appris ce qui se dissimule sous ces enjeux liés au pouvoir autant temporel que spirituel.

 

D'ailleurs, c'est pour cela, encore, que mes détracteurs les plus farouches sont des personnes à la foi vorace. Qui n'acceptent pas que les préceptes théologiques dont ils ont été enseignés, et qui sont à la base de leur idéologie religieuse, ne tolèrent pas que je bouscule leurs certitudes. Qu'ils sont parfois violents, haineux, lorsque je mets en avant les contradictions, les anachronismes, les paradoxes, les contradictions, ou des périodes de l'Histoire contredisant ce à quoi ils sont viscéralement attachés. Lorsque les faits que je soulève montrent que la toute puissance doctrinaire de ces institutions humaines sont à l'image de ceux qui la constituent : elles sont autant emplies d'amour que de haine, de concorde que d'intolérance, de fraternité que de conflits, d'enjeux politiques et de soumission spirituelle. Que des flots de sang ont été versés afin qu'elles perdurent, autant que des flots de bonté ou de générosité.

 

Si l'ensemble de mes détracteurs les plus déterminés reviennent sans cesse à la charge afin de me faire taire, c'est pour tout cela, bien plus que parce que ma petite personne, est prétendument dotée de tous les défauts ou de tous les vices de la Terre. C'est plus pour cela que parce que je suis censé me lamenter sur mon sort, face à ces « méchantes gens qui me veulent du mal », pauvre incompris que je suis.

 

Non, mais de qui se moque t'on ? Me voient-ils comme un imbécile ? Comme un abruti ? Je suis comme n'importe qui. Comme je l'ai souligné au début de ce texte, ni mon ego, ni ma personnalité, ni les textes dont je suis le rédacteur, n'ont besoin d'eux, ou de quiconque pour que j'ai envie de les écrire de et de les partager – ou pas. Je pourrais très bien m'en abstenir. Cela ne m’empêcherai pas d'écrire ce que souhaite développer au travers de mes pages.

 

J'avais seize ans, quand j'ai commencé à écrire. A l'époque, ni internet, ni quelque autre moyen de propager ses écrits aisément existait. Cela ne m'a pas empêché de m'employer à cette vocation. Cela ne m'a pas empêché d'effectuer mes investigations dans tous les domaines du savoir qui m'ont depuis toujours interpellé, passionné, fasciné. Et si c'était nécessaire, je replongerai dans l'ombre et l'anonymat sans remord ni regret. Et croyez moi ou non, il y en a, ici même, qui en seraient enchanté. Ils ne pleureraient pas ma disparition. Je le dis sans amertume ou chagrin. Je mets en exergue un fait net et précis.

 

Or, je ne céderai pas à leur vindicte. Déjà, parce que s'ils me connaissaient véritablement – depuis le temps que certains d'entre eux me lisent et montent au front pour tenter de me brider -, ils devraient savoir qu'il m'en faut plus pour m'atteindre. Je réponds certes systématiquement à leurs commentaires. Mais ce n'est pas pour m'y poser en tant que victime, ou parce que mon « orgueil » ou mon « ego » seraient offensés – les pauvres traits de ma personnalité !!! Comme ils sont déconfits, outragés, froissés, par leurs vilaines attaques à mon encontre !!!

 

Si je leur répond, c'est parce qu'ils m'avancent des arguments auxquels il me semble indispensable de répondre par mes contre-arguments. Ils ouvrent un débat par l'intermédiaire de leurs commentaires. Je débats donc. Et comme je ne manque ni de dialectique, ni de démonstrations, ni d'exposés à leur opposer, il est vrai que cela les irrite d'autant plus.

 

C'est aussi parce que ces rhétoriques raisonnées, réfléchies, construites, sont une véritable richesse permettant d'approfondir les thèses que je défends. Elles amplifient mes propres questionnements, mes propres délibérations intellectuelles, etc. Quoi de mieux pour évoluer soi-même que d'être confrontés à des contradicteurs ?

 

C'est enfin parce que j'imagine que si je disparaissais, que si je ne publiais plus d'articles, il y a beaucoup de personnes qui seraient tristes ou déçues.

Nul n'est irremplaçable ; que ce soit moi ou quiconque. Mais je sais que beaucoup de personnes apprécient les exposés que je leur propose. Beaucoup ne se manifestent pas, ou peu. Mes détracteurs supposent donc que mes « longs » textes « saoulent » la plupart des gens ; qu'ils sont sans aucun fondement ou sans intérêt. Le fait qu'ils n'en perçoivent pas les retours que j'en ai les confortent dans cette certitude. Ce qu'ils ne savent probablement pas, c'est que je publie chaque texte dans plusieurs groupes différents. Et la globalité des retombées que j'en ai n'est pas la même que celle qui est afférente à un seul de ces groupes. Sans compter, évidemment, ceux et celles qui me répondent directement sur mon mur, et qui appartiennent aux plus de 1200 contacts, aux plus de 600 individus qui suivent mon fil d'actualité plus ou moins régulièrement. Et aux nouveaux contacts qui, quotidiennement, me sollicitent. Sans préjugés aucun – je devine que mes contestateurs se ruent déjà pour voir un péché d'orgueil là où je ne souligne qu'un fait qu'ils peuvent eux-mêmes vérifier -, je suppose que cela à davantage de poids que leurs quelques commentaires belliqueux.

 

Cependant, je suppose que ces arguments n'ont que peu de chances d'influencer l'image qu'ils ont de moi. Peu importe. A mes yeux, le plus important n'est pas là. Le plus important est que je tente de contribuer, modestement, humblement, à ma façon, avec mes mots, avec ce que je sais – et qui est infime face à l'immensité de ce que je ne sais pas – à la réflexion générale.

 

Chacun de mes articles, chacun de mes exposés, est écrit dans ce but. Et uniquement dans ce but. Même celui-ci qui, bien que plus personnel, désire montrer que, malgré nos différends, que malgré nos désaccords, que malgré que je sois athée, que malgré le fait que je combatte l'obscurantisme idéologique et religieux sous toutes leurs formes, le dialogue est possible. Il est même indispensable. La tolérance, l'ouverture à la contradiction, le heurt des certitudes et des a-priori n’empêche pas le respect de l'autre dans sa spécificité. C'est une leçon de la vie que j'ai retenue depuis longtemps. Ce sont ce genre de valeurs que je souhaite en permanence mettre en avant.

 

Entre parenthèses, je dirai aussi ceci à ceux et à celles qui me jugent au regard de mes articles : 1) Au lieu de se contenter de me condamner au regard d'un article qui les a involontairement blessé, choqué, irrité, ils devraient savoir que celui-ci ne représente qu'une infime fraction de ma pensée, de ma philosophie, de ma personnalité, etc. 2) Que s'ils souhaitent en découvrir davantage sur l'ensemble de ces aspects de l'individu que je suis, ils feraient mieux de lire l'ensemble des textes que j'ai écrit, ou que j'écris. Qu'ils me jugent alors ensuite. 3) Que ces textes, exposés, etc. sont disponibles facilement et gratuitement, car une part d'entre eux sont téléchargeable via « Atramenta ». Sans compter qu'en allant sur mon mur, et en le remontant, beaucoup sont aisément accessibles sans cela. 4) Qu'ils écrivent, réfléchissent, étudient, analysent, décortiquent, autant que je le fais depuis des années, les thèmes – y compris théologiques et religieux – que j'aborde. Là, nous pourrons nous mesurer à armes égales. Et là encore – que c'est pénible de devoir insister ainsi – sans orgueil, jugement de valeur, ego démesuré, ou autre, de ma part ; qu'ils me croient ou non.

 

Un jour, peut-être, me pencherai-je davantage sur l'ensemble des aspects du phénomène religieux autrement qu'au travers des longs articles qu j'y consacre ? Et en tirerai-je un ouvrage digne de ce nom susceptible d'être publié par un éditeur ? Pourquoi pas ? Cependant, pour le moment, j'ai assez de travail pour les deux prochaines années, au travers de la rédaction de mon livre sur les origines idéologiques et ésotériques du Nazisme. Sans compter les textes que je partage quotidiennement ici et ailleurs.

 

Ce que je publie ci, je le publie avant tout parce qu'écrire sur ces sujets me plaît. Sinon, il y a longtemps que je serai passé à autre chose. C'est parce que ce que j'écris intéresse beaucoup de gens. Si ce n'étais pas le cas, je me serai contenté de rédiger des nouvelles, poèmes, mini-romans, comme je le faisais au début. C'est aussi parce que de plus en plus de gens me demandent mon avis, me remercient de l’investissement qui est le mien. Je profite d'ailleurs de l'occasion pour leur dire qu'ils n'ont pas besoin de me remercier. Cela me touche, certes. Mais je n'écris pas pour en attendre des louanges ou des remerciements. J'écris parce que c'est mon métier, ma vocation, ma passion. Si je peux leur être utile, si je peux leur apporter quelque chose – même une seule personne -, au moins aurai-je accompli quelque chose de ma vie. E rien que cela, ce n'est pas rien.

 

Au sinon, pour conclure, je me répète, il me suffirait d’arrêter. De retourner à ma vie normale. A continuer d'écrire uniquement pour moi, à effectuer mes recherches en histoire, philosophie, en religion, en sciences, etc., juste pour mon propre plaisir. A mes innombrables lectures, à mes visionnages de débats, de documentaires, etc. pour ma satisfaction personnelle. Parce que, j'avoue que cela allégerait considérablement mon emploi du temps.

 

Ainsi, par exemple, cet après-midi, je pensais avoir au minimum une heure à consacrer à la poursuite de la rédaction de mon ouvrage sur le Nazisme. L'exposé que je termine avec ces mots a duré plus longtemps que prévu. Ce n'est pas grave, j'ai été ravi de le forger, et d'y mettre toute mon âme, tout mon cœur. Je me plongerai dès lors demain de nouveau dans cette période terrible de notre histoire récente qu'a été le Nazisme.

 

Mais, malheureusement pour mes contradicteurs, je ne me replierai pas dans l'obscurité où ils révéraient me voir retourner. Ce serait éminemment égoïste. Ce que j'espère ne pas être. Ou le moins possible, car nous le sommes tous plus ou moins. C'est naturel, c'est humain. Ce serait décevoir tous ceux et toutes celles qui ici m'apprécient, m'encouragent, me soutiennent. Certains et certaines attendent mes textes avec impatience. D'autres les lisent épisodiquement. Cela, je ne le veux pas. Je ne sais pas si mes détracteurs en ont conscience. Or, écrire, publier, implique une responsabilité. C'est un engagement. Je suis honnête, franc, sincère, fidèle à mes valeurs, à mes convictions, à mes combats. Respecter mes engagements. Fuir mes responsabilités, y compris lorsque je fais des erreurs, lorsque je suis maladroit, etc. n'est pas dans mon caractère. Éviter la confrontation par facilité, parce que c'est plus simple, non plus.

 

Voilà ce que je désirais partager de mes pensées avec vous aujourd'hui.

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