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Mes Univers
22 septembre 2016

Ecritures, quatrième partie :

X3Vous vous demandez inévitablement pourquoi j'évoque ce moment spécifique de mon parcours aujourd'hui ? Et je suis sûr que certains et certaines, déjà, estimeront que les quatre pages que j'y ai consacré sont déjà trop longues. C'est très simple !!! C'est parce que depuis ce jour, je ne me suis jamais arrêté d'écrire. Il y a eu des périodes où je me suis moins adonné à cette passion que d'autres. Les vicissitudes de ma destinée m'y ont obligé. Cependant, je n'y ai jamais renoncé. Quelles que soient les épreuves, les blessures, les douleurs, les humiliations, les haines, dont j'ai été l'objet, l'écriture a toujours été mon ultime refuge. Le lieu, comme lorsque je lis en y repensant, où je suis en paix avec moi-même. Nul ne peux m'y atteindre ; nul ne peux m'y faire de mal. Je suis en accord avec ce que je suis au plus profond de mon être. Je suis capable de décrire de façon la plus exacte ce que je ressens, ce que j'aime – ou pas -, ce avec quoi je suis d'accord – ou pas -, mes convictions, mes combats. Je suis capable de créer des univers, des mondes, des personnages, où cet élan créatif qui sommeille en moi, est optimum.

Pour moi, renoncer à écrire, ce serait comme renoncer à vivre ; comme si je renonçais à exister. Je suis d'une extrême sensibilité, je l'ai souligné à maintes reprises dans plusieurs de mes textes.

J'ai beaucoup appris au travers des innombrables expériences que j'ai subies. J'ai côtoyé des personnes aux origines, aux parcours, aux traditions, aux croyances, aux valeurs, etc., disparates. Et je considère cela comme une chance, comme une source d'enrichissement personnel incroyable.

Il est vrai que parmi tous ces gens, un certain nombre m'a fait beaucoup de mal. Un certain nombre m'a malmené, bousculé, humilié, affligé jusqu'à me pousser au désespoir. Je ne me suis néanmoins en nulle occasion abandonné à la haine ou à la violence. A ce désir de vengeance, de représailles, pour tout ce dont j'ai été victime du fait de leurs actes ou de leurs paroles à mon encontre. J'aurai pu, c'est tellement simple, tellement facile. Mais non, ils n'en valent pas la peine. Pourquoi se fatiguer avec des individus qui n'ont pas de respect, de considération, ni pour les autres, ni pour eux-mêmes.

Car, et c'est mon avis, agir ainsi, c'est se rabaisser au même niveau qu'eux. C'est me salir l'âme et la conscience, comme ils le font avec les leur. Et j'ai trop d'estime pour moi-même – et ce, malgré que certains n'en n'aient pas pour moi -, pour consentir à leur faire ce plaisir. Je ne suis pas cet animal qu'ils laissent s'échapper de leurs entrailles, de leur orgueil mal placé. Si je chemine sur cette Terre, sur cette route parsemée d'embûches de rêves brisés, d'espoirs déçus, de sentiments exacerbés, qui est la mienne, ce n'est pas pour renoncer à mon humanité. C'est pas pour devenir l'un de ces hommes ou femmes qui se laissent aller à leurs plus bas instincts, à cette brutalité que mêmes nos plus lointains ancêtres préhistoriques ne privilégiaient pas automatiquement.

Non, je préfère demeurer tel que je suis. Je préfère écrire, encore et toujours. Pour mon plaisir d'abord. Parce qu'il est indéniable que, même si je partage la plus grande partie de mes textes ici avec vous, par le biais d'Internet, c'est avant tout pour moi que j'aligne ces mots les uns derrière les autres. Que soit lorsque je m'attaque à des sujets historiques, de société, à des fictions ou des réflexions « philosophiques », ou quand je détaille es thèmes éminemment plus personnels, c'est parce que j'aime cela. Ensuite, et seulement ensuite, c'est pour le partager avec vous, lectrices ou lecteurs qui lisez ce que je vous offre.

Peu prennent la peine d'aller jusqu'au bout sur Facebook. C'est dommage, mais c'est comme cela. Cela m'attriste. Mais c'est la loi de Facebook, même si je ne l'approuve pas. Comme je le dis régulièrement, ce n'est pas parce qu'un troupeau de mouton trouve un certain plaisir à se comporter comme des moutons, que tout le monde doit agir comme des moutons. Pour moi, Facebook est un formidable outil de communication. C'est un superbe outil de propagation d'idées, de réflexions, d'échanges sur tout un tas de sujets enrichissants, passionnants, fascinants. C'est ainsi que je conçois mon maniement de ce réseau social.

Comme dans la vie réelle, on peut parfois y croiser des personnes méchantes, idiotes, crédules, ignorantes, imbéciles. Mais on peut y croiser aussi des personnes intelligentes, réfléchies, cultivées, intéressantes, fécondes dans tout un tas de domaines. C'est vers ces derniers que je me tourne quand je viens sur Facebook. Les autres, ils m'ignorent généralement. Ou, s'ils m'agressent, puisque c'est ainsi qu'ils se manifestent à moi habituellement, ils montrent leur vrai visage. Et aussitôt, je les bloque. C'est ce que j'ai fait avec cet individu qui m'a interpellé, qui s'est moqué de mon nom, de ma passion pour les figurines. C'est le risque cependant de ce genre de réseau social qu'est Facebook. Je l'accepte. J'agis en conséquences. Et je continue à écrire, quoiqu'il advienne…

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Commentaires
B
La méchanceté est gratuite et revient toujours à celui ou celle qui la distribue. Rien n'est plus facile de démolir, d'avilir - mais ces êtres là, ont une haine en eux qui doivent les enlaidir. Pour cette raison même, ils ne valent pas la peine qu'ont s'y attarde. <br /> <br /> Effectivement, nous sommes assez nombreux à respecter vos écrits - Chaque jour, nous prenons un plaisir certain à savourer cet instant qui nous lie à vous.... Alors, faites vous plaisir pour "Notre" plaisir.
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