Chroniques des Semi-Immortels :

Je l'ai déjà mentionné à plusieurs reprises, mais cette fois c'est officiel. Hier soir, j'ai reçu un mail de mon éditeur me prévenant que la confection de mon livre « Chroniques des Semi-Immortels » va être terminée d'ici environ un mois.

Cela fait des mois – un an vraisemblablement – que ce manuscrit est caché dans le ventre de mon ordinateur personnel. Au début de cette année, il me semble, j'en avais partagé des chapitres ici-même, ainsi que sur d'autres sites de publication de textes amateurs. A cette époque, je lui avais donné pour titre : « le Manoir des Ombres ». Il était décomposé en deux parties. La première se référant à un certain Nathanÿel et la famille Montferrand. L'intrigue se déroulait des années 1820 à nos jours, et relatait fragmentairement des épisodes de son étrange existence.

Non, il ne s'agit pas encore d'une histoire de vampires. Elles pullulent depuis des années jusqu’à l'overdose et des ouvrages aux intrigues sans relief et sans consistance. Désolé pour les amateurs de ce genre d'univers gothique pour lequel j'ai un faible, je l'avoue. Mais, si les premiers livres d'Anne Rice étaient excellents, sublime même, si sa saga des « sorcières » était originale et foisonnante, si le « Dracula » de Bram Stocker, ainsi que le film que Coppola en a tiré, sont admirables, les livres qui ont pullulé à leur suite sont affligeants de pauvreté littéraire ; leurs scénarios sans intérêt.

Tant pis si je fais bondir de leurs fauteuils certains et certaines aficionados de ce genre : je dis toujours les choses telles que je les pense ou les ressens. Et je me fiche de savoir si je me mets ces derniers à dos : Cela fait assez longtemps que je suis régulièrement plongé dans cette sorte d'univers : j'ai jadis écris des scénarios de jeux de rôles - « le Crépuscule des Demi-Dieux », entre autres -, j'ai dévoré maints romans, mythes, légendes, sur ce thème, pour expliquer qu'à force d'exploiter un thème jusqu’à la corde en publiant tout et n'importe quoi, il en devient vide de sens, sans saveur.

En fait, comme la seconde nouvelle de mes « Chroniques des Semi-Immortels », dont cette fois le narrateur se nomme Vÿrgile, et dont l'histoire se déroule à notre époque, ce sont les membres d'une « Famille » particulière. Une Famille à l'espérance de vie très longue, au passé remontant très loin dans le temps. A l'Aube de la Civilisation, en fait. Dont les Enfants se sont très tôt éparpillés un peu partout dans le monde. Qui ont un « Don » ; une sorte d'emprise sur la Réalité qu'ils peuvent modeler à leur convenance, en fonction des particularités dont chacun d'eux est doté. Leurs traces apparaissent tout le long de l'Histoire, prenant part à de grands épisodes de celle-ci, comme à d'insignifiantes anecdotes. Ils sont tous « liés » psychiquement les uns aux autres, ce qui les amène à cohabiter ensemble parfois. Ils se croisent aussi de temps en temps au gré des bouleversements de la Civilisation Humaine. Ils sont les derniers survivants d'une Ere ancestrale ; décadents, imbus d'eux-mêmes, fiers de leur passé glorieux, se réfugiant dans les souvenirs de leur grandeur. Ils sont violents, méprisent la Race Humaine ; ils se sentent supérieurs à elle. Ils sont plus ou moins névrotiques ; ayant une tendance plus ou moins prononcée à la démence.

Bref, je n'ai pas l'intention de dévoiler ici l'ensemble des éléments de l'intrigue dont chaque personnage de cette Famille est le sujet. Tout ce que je peux ajouter, c'est que dans ces deux premières nouvelles, j'aborde des thèmes sur lesquels j'ai beaucoup étudié lors de mes investigations historiques, mythologiques, religieuses, etc. menées à la Bibliothèque Nationale. Et dont je possède une multitude de pages de notes à coté de moi tandis que j'écris ces mots : les Croisades, l'Alchimie, les Templiers, les Cathares, la Franc-Maçonnerie, le Temple de Salomon, Cagliostro, j'en passe.

Ces deux récits sont les deux premiers d'une série qui, tels chaque pièce d'un puzzle, viendront au fur et à mesure s’emboîter les unes aux autres pour finalement former un tout cohérent. Pour former une intrigue riche, diverse, plongeant ses racines dans les « fissures de l'Histoire », comme je les nomme. C'est-à-dire, les événements et les lieux flirtant avec les frontières du possible et de l'impossible ; tout en restant cohérent et « éventuellement possible ». C'est un jeu d'équilibriste auquel je m'exerce avec un plaisir immense, je l'avoue. Car la crédibilité et l'exactitude des sources sur lesquelles je m'appuie pour élaborer ces textes sont primordiaux à mes yeux.

De fait, une fois que j'en aurai terminé avec la rédaction de mon ouvrage purement historique sur les « Origines idéologiques et ésotériques du Nazisme », e reprendrai l'écriture d'autres pièces de ce puzzle. Elles viendront étendre et enrichir ce que j'ai déjà inclus dans ces premières « Chroniques ». En espérant que le résultat de celles-ci plaisent et intéressent mes lecteurs et lectrices éventuels...