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Mes Univers
18 octobre 2016

Modifications du 18/10/2016 /

A7Je poursuis mon petit inventaire des dernières figurines de la firme King and Country que j'ai reçues récemment.

 

En fait, pour dire la vérité, je me les procure, essentiellement, par deux moyens. Il se trouve que lorsque j'ai débuté les collections spécifiques à cette firme, je les commandais auprès d'un magasin qui a aujourd'hui fermé. Mais je lui ai été fidèle pendant près d'une dizaine d'années. Lorsque, du fait de la crise, celui-ci a baissé le rideau, je me suis reporté sur un autre magasin, auquel je suis, dès lors, fidèle, depuis près de quatre ans. Il se nomme « Figurines et Collections ». Il est spécialisé dans les figurines King and country, comme dans les gammes d'autres fabricants de figurines installés un peu partout dans le monde. Je commande donc les figurines King and country que je souhaite acquérir, par l'intermédiaire de son site. J'appelle le magasin de temps en temps, non seulement pour avoir des nouvelles des vendeurs de cette boutique, avec lesquels j'ai progressivement sympathisé, même si nous ne nous sommes jamais rencontrés jusqu’à présent. Qui sait ? Peut-être, un jour cela arrivera-t-il ?

 

A8J'en commande généralement quatre à cinq. En fait, cela dépend des séries que je suis, et où j'en suis dans l'achat des figurines de chacune de ces séries. Mais sachant qu'un piéton coûte entre quarante et cinquante euros pièce - parfois un peu plus -, et que chaque cavalier coûte aux alentours de cent-vingt-cinq euros, il s'agit là d'un budget assez conséquent. A coté de cela, je suis également des figurines de la firme « Étains du Prince » ; celle-ci en édite six inédites par an. Elles sont exclusivement consacrées à la période napoléonienne, et contrairement aux figurines King and country – qui mesurent 54 millimètres et sont peintes avec force détails -, elles sont d'une hauteur de 90 millimètres, sur socle, et ne sont pas peintes. Cependant, à mes yeux en tout cas, elles sont toutes magnifiques.

 

Les plus de 3000 que je possède actuellement sont, pour moi, un véritable trésor. Et malgré l'argent que j'y consacre, c'est une de mes grandes passions. D'autant que, comme je l'ai déjà souligné, elles sont destinées, à moyen terme, à disparaître de la vente. Comme mes livres donc, je ne m'en séparerai pour rien au monde. Elles font partie intégrante de ma personnalité, de mon parcours, de mon environnement, et du métier d'écrivain et d'historien que j'exerce quotidiennement.

 

Peut-être certains et certains estimeront cette passion coûteuse, disproportionnée, futile, négligeable. C'est leur droit. Néanmoins, en ce qui me concerne, je préfère consacrer mon argent à cette passion dérivée de mon métier et de ma vocation d'historien et de littérateur, plutôt que de le dépenser en alcool, en drogue, en sorties, en cigarettes, en voitures, etc. Ce qui ne m’empêche tout de même pas de me faire plaisir dans d'autres domaines quand je le désire. J'ai ainsi beaucoup voyagé à une certaines période de mon existence ; et qui sait si d'autres occasions de le faire ne se présenteront-elles pas à moi au gré des opportunités à venir ?

 

Car, comme j'ai des contacts divers et variés sur Facebook, aux quatre coins de la France ou du monde, il en est de même en ce qui concerne mes contacts liés à l'univers de la littérature, et là, en l’occurrence, à l'univers des figurines de collections.

 

Lorsque j'ai débuté mes collections, le hasard a fait que j'ai croisé la route d'un homme habitant à Miami, aux États-Unis. Je lui ai acheté une figurine King and country, car il faut savoir qu'il y a une douzaine d'années, le taux de change euro/dollar était extrêmement avantageux pour les européens. Ça l'est toujours, dans une certaine mesure, mais tout de même moins à cause des fluctuations continuelles des taux de change.

 

Par la suite, j'en ai acheté d'autres à ce contact de Miami. Une correspondance régulière – mensuelle, en fait – s'est établie entre nous. Je lui commande deux à trois figurines King and country chaque fois. Je le paie en lui envoyant, en même temps, une lettre – en anglais, évidemment – par la même occasion. Notre échange dure donc depuis une bonne douzaine d'années maintenant. Au fil du temps, nous sommes devenus amis, bien que nous ne nous soyons jamais vu ou rencontré. J'avoue qu'un jour, si l'opportunité se présentait, j'irai volontiers à Miami. Déjà, pour visiter cette ville des États-Unis où je ne suis jamais allé. Et puis, aussi, bien entendu, pour y rencontrer mon ami Bill, ainsi que sa petite famille que j'ai appris à connaître au gré de nos communications, et des photos au sujet de cette dernière qu'il publie de temps en temps sur sa page personnelle Facebook.

 

Comme quoi, lorsqu'on le désire, lorsqu'on s'en donne les moyens et les capacités, internet est un formidable outil de communication dépassant largement le cadre du partage de photos, de vidéos etc. exclusivement réservés à notre quotidien. Il suffit – c'est mon avis personnel qui n'engage que moi – d'être un peu curieux, pour oser regarder ce qui se passe au-delà de l'horizon qui nous est si commun.

 

Dès lors, comme vous pouvez le constater avec les deux photos qui accompagnent ce texte, les figurines qui s'y dévoilent, et parmi lesquelles apparaissent celles que j'ai reçu en fin de semaine dernière, se rapportent à l'époque spécifique de la guerre civile anglaise. C'est l'époque de Cromwell, après que le roi Charles 1er ait été décapité et que Cromwell se soit emparé du pouvoir en Grande-Bretagne. Nous sommes alors aux alentours des années 1650. Époque où, en France également, la Fronde ensanglante le pays plusieurs années. C'est la dernière grande révolte des Princes de Sang contre la monarchie avant la Révolution Française. Elle se situe durant la minorité de Louis XIV, et la Régence d'Anne d'Autriche et de Mazarin. Quant à Cromwell, sa « tyrannie » durera encore quelques années, avant que la guerre civile ne se termine au profit de Charles II d'Angleterre qui rétablira l'unité du royaume.

 

Comme quoi, le monde des figurines de collection peut ouvrir sur de nombreux horizons historiques méconnus ; mais si passionnants, si enrichissants, si fascinants...

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