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Mes Univers
15 novembre 2016

Mon Egypte et ses Mystères :

A2Ceux et celles qui me connaissent depuis des mois ou des années – ou qui lisent presque quotidiennement les articles que je publie ici et ailleurs – le savent, la Civilisation Égyptienne est l'une de celles que j'ai exploré avec le plus d'attention.

 

Tout d'abord historiquement et mythologiquement. Tout d'abord parce que, dès mon enfance, j'ai lu un certain nombre d'ouvrages concernant celle-ci. Elle m'a toujours fasciné parce qu'elle est riche, complexe, diverse, variée ; l'une des plus anciennes que notre planète ait portée. Elle est entourée de légendes, de secrets, non mis à jour encore aujourd'hui. Les archéologues et les égyptologues en découvrent, à l'heure actuelle, toujours davantage. Puisque dernièrement encore, l'actualité se tournait sur les énigmes posées par la Grande Pyramide – Pyramide de Khéops ; de la IVe Dynastique Pharaonique – érigée il y près de 5000 ans. N'y a t-on soupçonné récemment des anomalies qui tendraient à prouver que d'autres passages ou chambres y sont dissimulés ? Je suis cette actualité avec plaisir et avidité d'en savoir bientôt davantage.

 

Il nous en reste encore énormément à divulguer sur cette civilisation pluri-millénaire. Depuis près de deux siècles que des fouilles scientifiques ont été perpétrées en Égypte, il y a toujours énormément à comprendre, à analyser, à déduire. Que ce soit historiquement, concernant sa mythologie et sa religion – qui sont intimement imbriqués l'un à l'autre -, concernant le mode de vie de ses habitants, de son modèle de société, de son économie, de ses rapports avec les contrées voisines ou plus lointaines, elle possède toujours d'innombrables zones d'ombres. Sachant, par ailleurs, que des tas de documents, d'archives, de monuments, etc. ont disparu, été détruits, reconvertis, tout le long de son histoire.

 

C'est lorsque je suis entré à la Bibliothèque Nationale en tant qu'Aide-Bibliothécaire, puis que j'y ai entrepris mes propres investigations comme chercheur en dehors de mes heures de travail, que j'ai véritablement approfondi mes connaissances à son propos. Je n'en suis pas un éminent spécialiste, loin de là. Il ne faut pas exagérer. Cependant, c'est à cette époque que j'ai creusé le plus profondément que je le pouvais afin d'en comprendre les tenants et les aboutissants, les mécanismes, la société, l'histoire, la religion, et les mythes. Je détiens, aujourd'hui encore, à l'intérieur des volumineux classeurs où j'ai accumulé mes centaines – davantage – de pages de notes sur ce que j'ai étudié à la Bibliothèque Nationale – d'innombrables feuillets touchant à tout ce qui a trait à cette civilisation.

 

J'ai lu des dizaines, des centaines, d'ouvrages évoquant la manière dont elle s'est construite, sa philosophie, ses origines, les soubresauts qu'elle a vécu tout le long de son existence antique. Et à chaque fois, j'ai été fasciné, émerveillé, sidéré, époustouflé, par ce que j'en lisais. On ne s'imagine pas réellement les multitudes de ressorts dont elle est constituée, tant que l'on n'a pas creusé en profondeur au cœur de ses méandres. On est habitué, évidemment, aux monuments cyclopéens que les Pharaons des trente Dynastie ont érigés un peu partout dans ce pays. On est familiarisé – plus ou moins, en tout cas – à Ramsès II, Toutankhamon, ou Cléopâtre ; les plus emblématiques de ses souverains. Néanmoins, il y en a eu tant d'autres dont les règnes ont façonné ce pays tels que nous en devinons les contours aujourd'hui. Je pense notamment à Hatshepsout, à Ramsès III, à Akhenaton, ou à Ptolémée, pour ne nommer qu'eux.

 

On suppose tout savoir de cette civilisation, alors que les sables de l'Egypte dissimulent encore tant de traces de son passé. Un jour, je me souviens avoir entendu un Égyptologue dire que depuis 200 ans que l'on explore son sol, on a mis au jour près de 20 % de ce qu'il recèle. C'est souligner ce qui nous reste à en exhumer. Des siècles de recherches minutieuses devant nous, et certainement de fabuleux trésors archéologiques à déterrer. Et quand je dis « trésors », ce n'est pas au sens monétaire du terme. C'est au sens de ce que ces vestiges vont nous permettre d'apprendre sur cette civilisation.

 

Vous qui avez peut-être lu mes textes rattachés à De Deiteus Mythica concernant cette civilisation, vous avez éventuellement suivi les synthèses, les exposés, les traités, que j'ai tiré de mes années d'investigation sur ce thème.

 

Parallèlement, je dois le confesser, j'ai également dévoré un nombre d'autres livres sur cette époque de l'Histoire de l'Humanité. Notamment l'immense majorité des romans de Christian Jacq évoquant plusieurs périodes de celles-ci. Car, non seulement Christian Jacq est un égyptologue à la renommée internationale. Mais c'est aussi un excellent écrivain qui nous permet de plonger dans cet univers avec délice et enthousiasme. Je lis chacun de ses romans avec passion. Ma mère ayant acheté le dernier d'entre eux ; que je dévorerai lorsque j'irai lui rendre visite pour les fêtes de fin d'année. Comme je me suis plongé avec fougue dans les livres de Wilbur Smith – le Dieu Fleuve, pour ne citer que lui – se déroulant à l'époque de l'invasion Hyksos de l'Egypte.

 

Bref, je n'ai cessé d'enrichir mes connaissances sur l'Egypte par de multiples moyens. Je détiens, de plus, un certain nombre de DVD, que j'ai parfois enregistré à la télévision il y a près de vingt ans ; et qui, de cassettes vidéos, ont été transférées sur ce nouveau support – où se trouvent des documentaires fascinants. J'en ai partagé quelques uns sur ma propre chaîne Youtube il y a quelques mois.

 

Or, aussi surprenant que cela puisse paraître, durant toute la période évoquée précédemment, je ne m'étais jamais rendu sur place. Je n'ai, à mon grand regret, jamais posé le pied en Égypte, afin d'en visiter les sites les plus prestigieux. Ce n'est qu'en 2011, quelques mois après la fin du « Printemps Arabe » qui s'était propagé jusqu’à cette contrée, que j'y suis allé. Il s'est agi de mon dernier voyage touristique en dehors de frontières de la France. Ça a aussi été deux des plus belles semaines de toute mon existence.

 

Non seulement parce que c'était un pays que je rêvais de fouler de mes pas depuis ma plus tendre enfance. Mais aussi, parce que la croisière sur le Nil que j'y ai effectué à été un fugace moment situé hors de l'espace et hors du temps où je me suis senti pleinement heureux. Le groupe avec lequel j'étais, était constitué de personnes hétéroclites ; de tous milieux sociaux, culturels, éducatifs, etc. Il y avait même un couple de québecois parmi nous. Aucun d'eux ne m'a regardé comme un intrus, ou n'a fait allusion à mon handicap et aux traces de ma tache de naissance toujours visible. Parmi nous, il y avait une journaliste, un instituteur, un dirigeant d'entreprise, un ouvrier, etc. Les distinctions sociales n'y avaient pas cours. Et chacun ou chacune a pris le fait que je sois écrivain et historien comme quelque chose de naturel, d'ordinaire.

Nul ne m'a jugé ou mis à l'écart. Bien au contraire, ces personnes m'ont accueilli les bras ouverts ; ont su abattre les murs de ma timidité afin que je me sente à l'aise, épanoui, en leur compagnie. D'autant plus qu'elles se sont vite rendu compte que j'avais des notions d’Égyptologie et d'Histoire de l'Egypte antique ; puisque je complétais aisément les informations que nous fournissais notre guide.

 

Au début, je l'avoue, j'ai essayé de le cacher. J'avais peur que l'on me regarde comme quelqu'un qui croyait tout savoir à la place des autres. C'est une de mes hantises les plus récurrentes en toutes circonstances. Que l'on me juge, et que je fasse fuir les gens lorsque je dévoile un fragment des savoirs dont je suis le détenteur. Mais là, non !!! Les membres du groupe, ainsi que notre guide, ont été ravi de savoir que quelqu'un qui était informé sur cette civilisation les accompagne. Néanmoins, tout le long de notre parcours – de Gizeh à Assouan – j'ai préféré taire la plupart des renseignements sur les nombreux monuments que nous avons visité. Sauf, évidemment, lorsqu'on m'en demandait des précisions supplémentaires.

 

J'en garde un des souvenirs les plus heureux, épanouis, sereins, et gais de ma vie. Que ce soit en France – dans mon quotidien – ou à l'étranger, concernant les divers autres voyages à travers le monde que j'ai effectués précédemment. Je n'aurai jamais pensé qu'un jour, je me sentes véritablement à ma place parmi des gens qui me voyaient et me considéraient tel que je suis réellement ; et tel que je me dévoile à vous parfois. C'est pour cette raison que les collections de figurines que je suis depuis une dizaine d'années, et évoquant la période pharaonique égyptienne sont une extension naturelle de ce que je viens de décrire tout le long de ce texte. Elles viennent enrichir mon intérêt, ma soif inextinguible de nouveaux savoirs à son sujet. Elles sont le complément indispensable à ce parcours qui est le mien. Comme toutes les autres collections de figurines à-propos de ma passion pour les diverses époques de l'Histoire de l'Humanité ; et des civilisations qu'elles ont engendré. Mais celle-ci, peut-être un petit peu plus que les autres...

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