Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes Univers
24 novembre 2016

Des profondeurs de mon âme :

X1S'il y a une chose qui m'irrite et m'insupporte particulièrement, c'est que l'on s'en prenne aux personnes qui me sont chères, aux ami(e)s que j'ai, ici ou ailleurs. Parce que celles-ci ont leurs propres particularités, on s'en prend à elles. Et ce genre de comportement de la part d'individus qui se croient tout permis sur la toile parce qu'ils sont protégés par l'anonymat que leur confère Internet, est d'une lâcheté sans nom. C'est minable, pathétique, sidérant de médiocrité et d'irrespect.

 

Régulièrement, je suis la cible de personnes de ce genre. Dernièrement encore, que ce soit ici ou ailleurs. Ainsi, par exemple, sur un site de partage de textes, de poèmes, ou autre, je suis devenu celui qu'il faut abattre. Certains et certaines qui n'ont pas apprécié la teneur de mes derniers textes m'ont signalé auprès du modérateur, qui a ôté deux ou trois de mes articles. Il faut bien avouer que les échanges houleux avec mes contradicteurs y étaient devenus abjects. Je leur ai prêté le flanc en ne me pliant pas à leurs exigences, en montrant qu'ils ne m'intimidaient pas, et qu'ils ne m’empêcheraient pas de m'exprimer quoiqu'il arrive, ils m'ont désigné comme l'homme à abattre. Désormais, dès que j'y partage un exposé qui n'est pas assez « consensuel » ou assez « neutre » à leur goût, comme des chiens affamés prêts à se jeter sur un morceau de viande, ils se précipitent sur mon écrit. Ils le commentent pour le dénigrer, pour le moquer.

 

Mème lorsque les textes que j'y édite n'ont aucun rapport avec le conflit que j'ai eu avec eux auparavant, ils n'ont aucun scrupule. Au point que, désormais, ceux et celles qui apprécient ceux-ci, qui les commentent, qui désirent me voir continuer à contribuer à ce site, n'osent plus se manifester, les noter, ou donner leur avis.

 

Alors, évidemment, ces détracteurs vont éventuellement me traiter de paranoïaque. Ils vont secrètement – jamais ouvertement puisque cela pourrait leur nuire - se féliciter du bannissement dont je suis l'objet. Ils vont guetter chacune de mes publications ; prêts à fondre sur elles pour la critiquer et la maudire en usant de toute la verve dont ils sont coutumiers.

 

Si j'écris ce texte aujourd'hui, ce n'est pas pour m'en indigner ou pour les condamner. Il y a longtemps que j'ai dépassé ce stade. Ils me laissent finalement indifférents ; ne méritent que ma pitié. Ce sont des personnes qui ne méritent mème pas mon mépris ou ma colère, ce serait leur faire trop d'honneur ; ce serait leur donner plus d'importance que nécessaire. Non, si je l'écris, c'est parce que leur comportement s'étend désormais aux hommes et aux femmes auxquels je tiens, pour lesquels j'ai des sentiments amicaux forts. Et c'est une façon de procéder qui dépasse les limites du supportable, du tolérable.

 

Moi, même si parfois, je ne parviens pas à faire entendre ma voix, grâce à mes écrits, je réagis comme il me semble juste, nécessaire, et utile de le faire. Mème si ce que je dis n'est pas accepté ou compris par mes détracteurs, je me défends. Mes mots sont de temps en temps virulents, j'en conviens. Mes réponses sont souvent très approfondies – trop pour ces gens qui ne désirent pas, généralement, regarder plus loin que le bout de leur nez ; qui préfèrent envisager mes exposés comme une sorte de vantardise ou de justification d'un orgueil malmené par leurs invectives.

 

Si c'est leur opinion, s'ils veulent me voir ainsi, peu importe après tout. Cela n'est rattaché qu'à leur conscience, qu'à leur état d'esprit. Il est vrai que j'ai désormais réalisé que, le plus souvent, ces détracteurs me jugeaient sans rien connaître de moi. Ou pratiquement rien. Ils se réfèrent à un ou deux textes qu'ils ont parcouru en vitesse, sans se rendre compte que ce dernier n'était qu'un pâle reflet d'un infime fragment de pensée, de ma philosophie, etc. Sans s'apercevoir qu'ils auraient dû, avant de me condamner – et mes textes avec moi – se pencher sur les dizaines d'autres articles venant les compléter ; et leur ouvrir des portes sur d'autres parcelles diverses et variées de celle-ci. Mais non, c'est trop demander à ces esprits simples soumis à la facilité et aux raccourcis absurdes. Ils préfèrent se contenter de leurs opinions toutes faites, de leurs a-priori, de leurs certitudes. Et, ainsi, poursuivre leur travail de sape à mon encontre.

 

Si cela les amuse, ils se fatiguent pour rien. C'est en pure perte qu'ils s'acharnent à vouloir me démolir. J'en ai vu d'autres, et bien pire. J'ai été confronté à des épreuves de l'existence qui, à mon avis, les auraient vu s'effondrer, incapables qu'ils auraient été d'y faire face. Incapables de les surmonter, tellement elles étaient exténuantes, blessantes, humiliantes, solitaires, terrifiantes.

 

Je ne suis pas là pour me lamenter sur mon sort en les décrivant épisodiquement au sein de mes exposés les plus personnels. Je les révèle parce que ce sont des expériences susceptibles d'apporter des enseignements à d'autres gens qui doivent en affronter de semblables – en tout cas, plus ou moins. Pour ma part, il y a longtemps qu'elles se trouvent derrière moi ; que les leçons que je devais en tirer ont été apprises. En tout cas, je l'espère ; et si ce n'est pas le cas, tant pis pour moi. Après tout, ça me regarde. Qu'ils me jugent, qu'ils me condamnent, c'est leur problème. Moi, je poursuis ma route vers les objectifs que je me suis fixé dans ma vie. Maladroitement peut-être, différemment que la plupart des gens certainement.

 

Vais-je, pour autant, les stigmatiser par rapport à ce qu'à été, à ce qu'est, leur existence, leur mode de pensée, leurs ambitions, leurs rêves, leurs forces et leurs faiblesses, leurs valeurs, leurs bonheurs ou leurs malheurs ? Il ne me semble pas. Ou si cela m'est déjà arrivé, c'est sans aucune intuition de nuire de ma part. C'est par inattention. Mais, ce n'est sûrement pas par manque de respect, par désir de vengeance ou de représailles. Quoique mes contradicteurs en pensent !!!

 

Par contre, là où je m'élève, et où je sors mes griffes sans aucun scrupule, c'est lorsque les personnes qui m'entourent – famille, amis, lecteurs, lectrices, etc. - subissent les conséquences de cette vindicte. C'est aussi quand, parce que dans leur propre vie, par leur métier, par leurs observations, par leurs centres d’intérêts, par leurs prises de position, deviennent à leur tout des victimes de ce genre d'agissement.

 

Ces derniers temps, plusieurs ami(e)s auxquels je tiens particulièrement, avec lesquels mes liens sont forts, avec lesquels mes échanges sont enrichissants, exaltants, sont l'objet de représailles. Pas forcément parce qu'ils sont attachés à moi d'une manière ou d'une autre ; ça advient, mais pas uniquement. Non, parce qu'eux aussi sortent de l'ordinaire. Parce qu'eux aussi ne se conforment pas aux diktats établis par l'immense majorité des gens. Parce que leur bonheur, leurs joies, leurs aspirations, leurs rêves, leurs manières d'exister, n'entrent pas dans les cases où on voudrait les mettre.

 

J'ai assez souffert de cela pour savoir à quel point c'est susceptible de déchirer l'âme et le cœur. Or, si moi, je suis apte mentalement et physiquement à faire face à de tels acharnements, d'autres ne le sont pas. D'autres sont plus fragiles, plus sensibles, plus aisément déstabilisés. Dès lors, bien qu'ils ne me le demandent pas, je viens immédiatement à leurs cotés. Je leur apporte mon soutien, mon appui, mes mots. Je les écoute. Je suis là pour eux et pour elles, de jour comme de nuit. Même si tout le monde leur tourne le dos parce qu'ils sont vus comme des pestiférés, je serai toujours là afin de leur montrer qu'au fond de l’Abîme, ils ne sont pas seuls.

 

Quelques-uns, même, ont mes coordonnées personnelles. S'ils le désirent, ils peuvent me téléphoner quand ils en on envie, quand ils en ont besoin. Mème s'il est trois heures du matin et que je dors. Cela n'a aucune importance. Le plus important est d'être présent, au moins moralement, amicalement, pour ceux et celles qui importent à mes yeux. Le plus important, c'est que je préfère être pris pour cible de la méchanceté, de la bêtise, de l'étroitesse d'esprit, de l'intolérance, etc. de ces individus qui s'érigent en juges et en bourreaux. Je suis prêt à subir leurs outrages, leurs malveillances, leurs haines. Mais, pas ceux et celles qui sont importants pour moi.

 

Ces médisants, ces ignares, ces calomniateurs, me trouveront dès lors toujours sur leur route. Je ne les lâcherai pas tant qu'ils n'auront pas rendu les armes. Je les affronterai sur leur propre terrain, avec leurs propres armes, si cela s'avère utile.

 

Une dernière chose, avant d'en terminer pour aujourd'hui : je me demande si c'est fructueux, dans ces conditions, que je continue de publier tant de textes, ici et ailleurs. J'y consacre, chaque jour, beaucoup de temps et d'énergie. Le seul résultat que j'en obtient, c'est de me faire rabrouer, calomnier. C'est d'être condamné par ceux et celles que je dérange.

 

Quant à ceux et celles qui apprécient ce que je diffuse, pour des raisons qui leurs sont propres – tout à fait respectables et honorables -, leurs commentaires sont assez rares. Je comprends parfaitement leur position. Mes textes sont longs – trop, comme j'aime à le répéter, pour certains et certaines. Malgré tout, j'écris, et je continuerai à écrire des articles ou des exposés aussi approfondis que je le pense utile ; ne leur en déplaise.

 

Non, ce n'est pas cela !!! Je mets beaucoup de moi-même dans chacun de mes écrits. Beaucoup d'énergie, de réflexion, de concentration. Souvent, au détriment de la rédaction de mon ouvrage sur les origines idéologiques et ésotériques du Nazisme. En même temps, je ne peux m’empêcher de m'exprimer sur les sujets que j'aborde régulièrement : la politique, l'histoire, les sciences, la philosophie, la religion, l'actualité, etc. C'est dans ma nature. C'est plus fort que moi.

 

Cependant, c'est usant d'être l'objet permanent du ressentiment, de la jalousie, de la petitesse, d'individus qui considèrent que publier autant est une marque d'orgueil mal placé, de vanité, de nombrilisme, j'en passe. C'est fatiguant de devoir se répéter sans cette pour expliquer le sens de ma démarche lorsque j'élabore des œuvres complexes, longues, diverses, nécessitant un minimum d'ouverture d'esprit et d'acceptation de la différence.

 

Durant vingt ans, je l'ai déjà souligné, je suis demeuré dans l'ombre. Je n'ai écrit que pour moi. Sans aucun lecteur ou aucune lectrice. J'ai accumulé des pages et des pages – parfois manuscrites – de notes. De Deiteus Mythica à l'époque où j'effectuais mes recherches à la Bibliothèque Nationale. Ou « le Crépuscule des Demi-Dieux » dont la totalité du texte est chez moi, dans des classeurs ; mais dont je n'ai publié qu'un tiers ici ou sous forme de livre. Aujourd'hui, j'ai beaucoup de gens qui me suivent plus ou moins régulièrement. J'ai publié récemment, et chez une éditeur digne de ce nom, mon premier recueil de deux nouvelles ; vous en avez peut-être aperçu l'intitulé sur mon mur. Je ne me vois pas comme un grand écrivain destiné à devenir une célébrité. J'écris ce que j'aime écrire ; je m'exprime de la manière qui m'est propre.

 

Cependant, à force de tirer sur la corde, je peux décider de disparaître brutalement, et définitivement. Je peux décider de retourner à l'anonymat dont Facebook m'a sorti il y a plus de deux ans ; lorsque mes textes divers et variés ont commencé à y avoir un certain succès. Lorsque mes lecteurs et lectrices ont commencé à me pousser pour me faire connaître davantage, pour que je décide à entreprendre des démarches afin de me faire éditer. Et je peux poursuivre dans cette voie avec mon livre sur les origines idéologiques et ésotériques du Nazisme… mais sans que je ne me manifeste nulle part sur la Toile.

 

Sachez que si, un jour, j'en arrive à de telles extrémités, ce ne sera pas de gaieté de cœur. Ce sera contraint et forcé par les agissements des hommes et des femmes qui se voient en tant que juges et bourreaux. Et surtout, parce qu'ils s'en seront trop pris à ceux et celles qui, ici ou ailleurs, me sont chers.

Evidemment, cela ne veut pas dire que je ne serais plus joignable. Je serais uniquement beaucoup plus discret en ne publiant plus de textes. Je serai uniquement présent afin d'échanger avec les personnes en qui j'ai confiance, qui sont importantes à mes yeux, et avec lesquelles je désire continuer à communiquer. Je n'ai pas besoin de les nommer ; je suppose qu'elles se reconnaîtront aisément.

 

Pour le reste, je suis capable de tourner la page définitivement du jour au lendemain. Je l'ai déjà fait à plusieurs reprises au cours de mon existence. Afin d'avoir l'esprit en paix, de retrouver calme, sérénité. Afin de pouvoir me consacrer à ce qui est essentiel pour moi : écrire, lire, découvrir de nouveaux savoirs, approfondir aussi loin que possible de nouvelles connaissances. Afin de réfléchir sur les différents thèmes qui me sont chers, et où mes aptitudes, mes capacités, ne sont plus à prouver. Et, afin de pouvoir échanger, converser, partager, avec des hommes et des femmes qui distinguent la finalité de mon entreprise littéraire, philosophique, spirituelle. Parce qu'ils ont pris le temps, parce qu'ils ont eu le désir de ne pas s’arrêter aux apparences que dévoilent deux ou trois textes pris au hasard, et au gré des circonstances.

 

Telle est mon aspiration. Tel est mon désir le plus profond, le plus viscéral. Le reste, après tout, n'est que broutille, ne m'inspire qu'indifférence et détachement. Je suis là pour ceux et celles qui, à mes yeux, pour les raisons qui nous unissent, ont réellement de la valeur. Et je les appuierai, je les réconforterai, je les écouterai, je discuterai, etc. avec eux et elles comme si je les avais en face de moi réellement. Je serai là pour eux et elles, quoiqu'il advienne.

 

Tout le reste n'est que billevesées et platitudes...

Publicité
Publicité
Commentaires
Mes Univers
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 287 547
Derniers commentaires
Archives
Mes Univers
Newsletter
Pages
Publicité