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Mes Univers
23 janvier 2017

Vers un changement de Civilisation :

X1En débutant ce texte, je suis conscient que nombre de personnes ne se rendent pas compte à quel point le monde est en train de changer sous leurs yeux. Je suis conscient que, concentrées sur leur vie quotidienne, sur leurs problèmes personnels - qui sont tout à fait honorables et respectables, et dont il est nécessaire de se préoccuper -, ils ne pensent pas aux conséquences, à court, à moyen, et à long terme, que ces bouleversements engendrent. Habitués à un modèle de société qu'ils connaissent depuis toujours et qui est leur seule référence, elles sont viscéralement attachés à une civilisation où la démocratie, où l'individualisme, où certaines valeurs et dogmes moraux sont présents. Ceux-ci sont intrinsèquement ancrés à l'intérieur de leur inconscient collectif depuis des décennies – voire des siècles pour beaucoup d'aspects. Ces personnes composant l'immense majorité de nos concitoyens sont convaincus que l'ascension sociale par le travail, par les revenus qu'ils en tirent, par le confort, par la sécurité alimentaire, médicale, sociale, etc. sont des privilèges auxquels ils ont naturellement droit. Et que rien de tout cela ne changera désormais jamais.

 

Nos prédécesseurs, au cours du 19e et du 20e siècle, en particulier, se sont battus pour obtenir ces droits. L'Occident a, jusqu’à ce jour, supposé que les bénéfices de ces combats légitimes pour davantage de d'aisance, de diversité en matière de nourriture, de culture, de protection médicale, ou autre, étaient des acquis définitifs. Les Occidentaux, dont nous sommes tous, ont supposé que « l'argent faisait le bonheur ». Ils ont supposé que l'industrialisation dont nous sommes les héritiers en cette époque « post-industrielle » ne pouvait être que bénéfique, et que chacun ou chacune en tirerait avantage. Ils ont supposé que l'ascension sociale liée à leurs emplois, et aux salaires qu'ils en tiraient, ne s’arrêterait jamais. Ils ont supposé que les progrès de la technologie, que l'accès aux savoirs, que la science, pourrait continuellement franchir les obstacles qui se dressent comme autant de défis à relever pour l'Humanité.

 

Ils ont encore cru qu'en tant qu'occidentaux, ils étaient ceux qui avaient le droit et le devoir de guider le monde vers un « Age d'Or » tel que celui-ci n'en n'avait jamais connu auparavant. Ils ont cru que leur tâche était de « civiliser » de gré ou de force des continents, des peuples, des nations, qui, selon eux, étaient « inférieurs ». Et qu'en tant que tels, leur modèle de société, leurs valeurs, leur morale, leur religion, devait prévaloir. Quitte à soumettre des centaines de millions – des milliards – d'humains à leur « totalitarisme ». Car, ne nous y trompons pas, la Colonisation, et les conséquences qui en ont résulté, et dont nous voyons encore certains effets aujourd'hui, ont eu des effets dévastateurs. Le monde musulman, le monde africain, notamment – mais pas seulement – n'ont pas oublié l'humiliation qui a été la leur, que leurs culture aient été niées, outragées, vues comme inférieures, durant près de 150 ans.

 

Et si Daesh, entre autre, existe aujourd'hui, c'est aussi parce que l'Occident a eu cette attitude à une certaine époque. C'est bien ou mal, c'est juste ou injuste !!! Certains nostalgique des empires occidentaux de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle prétendront éventuellement que c'était avec de bonnes intentions. Ils mettront en avant d'autres justifications destinées à dédouaner leurs parents, grands-parents, des effets pervers de cette hégémonie – nous userions aujourd'hui du mot « globalisation ».

 

Néanmoins, les faits sont là : exploitation outrancière des richesses de ces contrées, uniquement au profit des occidentaux, esclavage, territoires devenus des parcelles d'empires européens, déplacements de population, génocides, conflits ethniques, etc. Ces notions demeurent profondément ancrées dans l'inconscient collectifs de ces anciens « dominions » ; et mème si les occidentaux d'aujourd'hui ne sont pas les occidentaux d'hier, ce sont eux qui sont la cible de la vindicte de leur colère et de leur vengeance.

 

D'autant que leurs territoires sont toujours exploités par des multinationales étrangères. D'autant que les retombées économiques de l'exploitation de leurs richesses ne profitent qu'à une toute petite minorité chez eux. D'autant qu'en Occident, elles rendent encore plus riches ceux et celles qui le sont déjà démesurément. D'autant qu'elles accentuent le fossé qui se creuse de plus en plus vite, et de plus en plus insolemment, entre les plus fortunés et les plus pauvres. D'autant qu'elles sont source de pollution, de dévastation de pans entiers de l’écosystème planétaire, des bouleversements climatiques dont nous ne voyons actuellement que les prémisses. Et d'autant que les matières premières destinées à être transformées pour l'usage quotidien des populations sont obsolètes.

 

Je pense en premier lieu au pétrole, cet « or noir » à la base de pans entiers de l'économie mondiale dans l'industrie, les moyens des transports, etc. qui diminue un peu plus chaque jour comme peau de chagrin. Il pollue, puisque c'est son utilisation qui est à la base du réchauffement climatique dont nous percevons les premiers effets. Et ce ne sont que les débuts de celui-ci, si nous poursuivons dans cette voie qui conduit à moyen terme la race humaine à l'extinction. En effet, il est désormais avéré que si la température globale de la planète s'élève de trois ou quatre degrés – voire davantage -, toute vie sur Terre deviendra impossible.

 

Or, d'après les différents traités signés – dont celui de Paris il y a quelques mois - par les grandes puissances économiques, elles s'étaient engagées à ne pas dépasser les 1,5 degrés supplémentaire. Cap que nous avons, bien entendu déjà dépassé, puisque nos modèles de société, nos modes de vie dépendant d'un pétrole coulant à flot, sont resté les mêmes. Et il semble que nos gouvernants n'aient pas l'intention d'initier un changement dans ce domaine… Ou alors, dans très longtemps – à l'horizon 2040, 2050 !!! -, alors qu'il sera déjà trop tard. Car il est avéré que les glaces des pôles auront alors presque totalement disparu, que des glaciers comme le Mont Blanc auront largement fondu. On ne trouvera dès lors plus de neige en dessus de 3000 mètres d'altitude. S'il n'y avait que quelques stations de ski qui devraient se reconvertir – ce qui est déjà partiellement le cas, puisqu'un an sur deux environ, l'enneigement n'est pas suffisant pour les exploiter au maximum durant toute la saison hivernale -, ce ne serait pas dramatique. Mais cela induira une raréfaction des cours d'eau douce, y compris dans les pays occidentaux.

 

Par effet boule de neige, moins de froid, moins souvent, les températures ne s'en élèverons que plus, et plus souvent. Les canicules comme celle de 2004 deviendront la norme. Les hivers « doux » aussi. La culture des denrées typiques de nos climats ne seront plus viables, car trop gourmandes en eau. La production électrique, via les centrales nucléaires ou les barrages hydro-électriques, se raréfiera ; donc, deviendra de plus en plus chère. La France deviendra un territoire semi-désertique, tel qu'on le rencontre en Afrique du Nord. Les pays du nord de l'Europe, ne seront plus aussi glacials qu'actuellement. Ce seront eux qui auront des températures telles que celles que l'Europe du Sud a connu depuis la fin de la dernière glaciation, il y a 12000 ans de cela. Je parle de l'Europe, mais ce sera équivalent partout ailleurs. Les États-Unis subiront les mêmes conséquences, le climat des États du Nord équivaudra à celui des États du Sud de maintenant. Le niveau des eaux montant d'environ deux mètres, d'après les expertises les plus poussées, nombre d’îles ou d'archipels disparaîtront de la surface des océans. Engendrant ainsi des déplacements de populations. Nombre de cotes, y compris en France, reculeront, absorbant de grandes quantités de terres jusqu'alors exploitées pour l'élevage ou l'agriculture. Nous en voyons, là aussi, déjà les premiers effets, avec les inondations à répétition qui se manifestent régulièrement à divers endroits de l’hexagone. Et je ne m'étends pas sur les brusque mouvements de température d'une dizaine de degrés – regardez la vague de froid subite d'aujourd'hui, les chaleurs caniculaires soudaines - d'une semaine sur l'autre ; parfois d'un jour sur l'autre. Les tempêtes de vent qui ravagent des régions entières, décimant récoltes, forêts, habitations.

 

Je sais que certains et certaines vont penser que j'exagère. Vraiment ? Alors, je vous conseille de vous renseigner sur ces sujets. Je vous conseille d'observer plus attentivement autour de vous. Je vous conseille de suivre avec acuité l'actualité au quotidien. Tout ce que je viens de citer précédemment, et qui ne sont que quelques exemples concrets parmi d'autres, sont là, sous vos yeux. Il suffit de regarder pour les voir.

 

Mais encore, faut-il avoir envie de les voir. Faut-il ne pas se préoccuper exclusivement de son nombril en espérant que l'orage passe sans que nous ayons à en subir les conséquences. Or, malheureusement pour nous, cet orage qui s'annonce est monstrueux, titanesque, et risque de nous emporter tous. Les premiers nuages, dont je viens de décrire quelques-uns d'entre eux, s'amoncellent déjà à l'horizon. Les premiers coups de tonnerre, les premiers éclairs, se distinguent. Et nous demeurons là, sans rien faire pour l’empêcher de s'abattre sur nous.

 

Comme je le disais au début de cet exposé, les conséquences du modèle de société que nous avons mis progressivement en place au fil des décennies – en fait, depuis les débuts de l’Ère industrielle au début du 19e siècle – impactent l'ensemble du système. Au niveau économique, social, humain, médical, agricole, écologique, culturel, etc. Et il nous mène droit dans le mur parce que nous n'avons jamais envisagé de modèle de rechange au cas où celui-ci ne fonctionnerait plus.

 

Avec l'effondrement du bloc communiste, l'Occident a cru qu'il l'avait définitivement emporté. Il a cru que le capitalisme était le modèle le plus adéquat pour que l'Homme ait accès au bonheur, au bien être, à l'aisance matérielle, au bonheur individuel ou collectif. Une fois les totalitarismes d'antan décimés, ses valeurs se sont déployées sur toute la planète. Et mème ses plus virulents adversaires d'autrefois l'ont adopté ; avant de l'utiliser comme levier à l'encontre de celui-ci.

 

Car, si l'Occident est celui qui a engendré le capitalisme, qui a lui-même engendré l'ultra-libéralisme, les territoires autrefois soumis à lui ont su profiter de ses failles pour le retourner contre lui. La Chine, la Russie, les émirats arabes, le Brésil, jadis colonies européennes, sont désormais les chantres de cette doctrine. Les richesses de l'Occident sont sous tutelle de ces nations émergentes. Nos entreprises, pour faire plus de profits, ont transféré leur usines dans ces pays parce que le coût de la main d’œuvre y est moins élevé. Délocalisations, chômage de masse, pauvreté galopante, en sont les enfants. Chine, Russie, Brésil, etc. profitant de l'aubaine pour relever – et c'est normal.

 

Pourquoi eux aussi, après nous, ne devraient-ils pas bénéficier des privilèges de la société de consommation que nous avons initié au cours des Trente Glorieuses ? N'en ferions-nous pas autant à leur place ? Evidemment !!! Ce serait hypocrisie de nier le contraire. Puisque jusqu'au premier choc pétrolier du début des années 1970, nous avons eu cette même attitude. Avant de reprendre pied dans la réalité où le « tout pétrole » nous a conduit à la crise débuté immédiatement après. Et qui, depuis, n'en finit pas de faire agoniser notre civilisation.

 

Entraînant de fait colère, violences, radicalisations idéologiques ou religieuses ; entraînant replis identitaires, méfiance vis-à-vis de l'étranger parce que, soi-disant, profitant des bienfaits de la communauté dans laquelle il s'installe ; parce qu'il vient « voler le travail » des locaux. Entraînant exacerbations, incompréhensions… alors que la source de la crise à laquelle est confrontée notre modèle social n'est pas là.

 

Qu'on le veuille ou non, qu'on l'accepte ou non, notre mode de vie tel que nous l'avons connu depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale – et lui-même issu de l’Ère Industrielle – se meurt. Les temps changent. L'Histoire, perpétuellement en mouvement, nous apprend que rien n'est figé ici-bas. Ni les codes moraux ou culturels, ni les religions, ni les modèles sociaux ou économiques, rien.

 

Pour ma part, je compare ce que nous vivons aujourd'hui aux derniers soubresauts de l'Empire Romain avant sa chute finale. Celui-ci s'est effondré sous l'assaut de barbares tels que les Huns, les Wisigoths, les Alains, les Francs. Ces peuples inconnus deux siècles plus tôt, à l'époque de l'apogée de l'Empire Romain – étaient inconnus de l'Occident. S'ils se sont mis en route vers l'Ouest, avec le résultat qu'on connaît, c'est parce qu'ils y ont été poussés du fait de l'expansion de l'Empire Chinois des Han. Déjà, à ce moment-là donc, des événements situés à l'autre bout de la planète ont eu une incidence directe sur le cours de l'Histoire de l'Occident : son entrée dans ce qu'on appelle généralement « le Moyen Age ». Bien qu'il faille être mesuré, car ce Moyen-Age a revêtu bien des aspects, et est une période beaucoup plus riche et beaucoup plus complexe que d'aucuns se l'imaginent au premier abord.

 

De fait, ce que nous vivons à l'Aube de ce 21e siècle est du même ordre. Un changement global et radical de modèle de civilisation. Comme l'Empire Romain, celui-ci sur lequel repose tout notre système craque de partout. Et il finira par s'écrouler de lui-même tôt ou tard. L'élection de Donald Trump à la tète des États-Unis, les prochaines présidentielles en Mai 2017 en France, le Brexit, Daesh, le rêve de Poutine d'une Russie aussi puissante que celle de l’Ère Soviétique – avec le Socialisme en moins -, une Chine tiraillée entre son idéal Communiste et son envie de profiter pleinement de l'ultra-libéralisme occidental, sont autant de symptômes de ce phénomène irréversible.

 

En France, la Gauche, la Droite, et leurs extrêmes, s'accrochent à de vieux concepts qui ont fait leur temps. Le monde a changé, leurs idées sur comment exister en son sein, elles, n'ont pas changé.

 

Les uns se réfèrent au Gaullisme, alors que le Gaullisme est un concept idéologique et politique ayant connu son heure de gloire tout le long des Trente Glorieuses. Parce qu'il était en phase avec son époque. Il n'a pas résisté à la Crise du début des années 80 jusqu'à nos jours, parce qu'il n'avait plus rien a voir avec la réalité matérialisée par celle-ci.

 

Les Socialistes, de leur coté, s'accrochent bec et ongle à une idéal où l'égalité et la fraternité ne sont pas incompatible avec l'ultra-capitalisme et le libéralisme à outrance. Ils se trompent. Nous en avons vu le résultat lors du mandat de François Hollande. Déjà, parce que, qu'on le veuille ou non, qu'on l'accepte ou non, la nature ne nous a pas tous fait « égaux ». C'est à dire qu'il y a des personnes naturellement plus « intellectuelles », et d'autres plus « manuelles ». Ce n'est d'ailleurs pas péjoratif dans ma bouche, car ces traits sont tout aussi respectables ou honorables les uns que les autres. Néanmoins, constatant cela, on ne peut pas demander à quelqu'un de pouvoir avoir les mêmes aptitudes, les mêmes capacités, les mêmes possibilités, que celles de son voisin. Tout en étant tous « pareils » - quelle que soit notre couleur de peau, notre origine culturelle, sociale, notre niveau d'éducation, etc. -, nous sommes aussi tous « différents ». Or, les Socialistes – comme les Communistes – partent du principe que tout le monde a le droit aux mêmes possibilités dans la vie puisque nous sommes tous égaux, tous pareils.

 

C'est une erreur monumentale de penser cela. Et ce mode de pensée mène tout droit à l'échec de leur doctrine. Ce n'est pas le seul facteur de la chute de cet idéal en 1991, loin de là, mais il en fait partie. D'autres facteurs comme le désir irrépressible de liberté individuelle, de profiter des bienfaits du mode de vie à l'occidentale, se conjuguent à ce dernier.

 

Quand on y réfléchit, en outre, on se rend compte que cette façon d'envisager les hommes – tous égaux – ne peut inévitablement que conduire au totalitarisme. C'est le mème principe qui s'applique à l'extrémisme religieux, tel qu'on retrouve chez les islamistes de Daesh, chez les intégristes chrétiens, ou chez les fondamentalistes juifs. Le désir de soumettre la totalité de l'Humanité à une seule forme de théologie est contre-nature. Car la nature, comme l'Humanité, a besoin de diversité pour s'épanouir, pour évoluer. Sinon, elle stagne, elle régresse, et elle meurt.

 

C'est en vertu de ces observations que l'on peut affirmer sans se tromper, qu'avec la suprématie actuelle du capitalisme à outrance, et de l'ultra-libéralisme – qui ont fini par vaincre cet adversaire – c'est le chemin que notre civilisation emprunte. A vouloir nous faire tous ressembler au même archétype – mais d'une façon différente -, nous en revenons à un résultat semblable. La Droite française, prônant celui-ci, se trompe aussi aveuglément que son concurrent. Et, dès lors, ses parangons en deviennent aussi totalitaires que lui.

 

Donald Trump d'ailleurs, en est l'exemple absolu. Il est le symbole suprême de ce que je viens de souligner. Milliardaire ayant déjà fait faillite reconverti dans la télé-réalité, son empire immobilier s'est déjà écroulé au début des années quatre-vingt-dix. Il a mis sans scrupules, des centaines – des milliers – de personnes au chômage, afin de sauvegarder ses intérêts financiers. Que ceux et celles qui ne me croient pas se renseignent par eux-mêmes, ils verront bien si je suis dans l'erreur ou pas. Il a investi dans la finance, dans des compagnies aériennes. D'après les dernières informations d'aujourd'hui mème, lundi 23 Janvier 2017, il aurait des intérêts dans des compagnies étrangères – Chinoises notamment. Depuis son entrée en fonction, des millions de personnes aux États-Unis – et ailleurs – font part de leur mécontentement quant à la politique qu'il s’apprête à mettre en place. N'est-il pas étonnant que l'un des premiers décrets qu'il ait signé hier soit pour autoriser à nouveau l'exploitation de gaz de schiste sur le sol des États-Unis.

 

Eh bien, moi, cela ne me surprend pas. Pourquoi ? Tout simplement parce que d'après ce que je constate – et cela fait des mois que je suis cette observation à la loupe -, il voit en sa présidence un moyen de favoriser ses intérêts personnels ; ou ceux de ses amis. Tous ses « amis » milliardaires qu'il a installé à des postes-clef de l'administration fédérale et qui commencent déjà à placer leurs pions afin d'emporter des marchés susceptibles de les enrichir encore plus.

 

Je gage que les américains qui lui ont fait confiance vont rapidement tomber de haut. S'ils croient qu'ils vont profiter des belles promesses du candidat Trump, ils se trompent. « L'Amérique d'abord » est à traduire : « l'Empire Trump, et les empires de mes amis financiers ou industriels d'abord ». En abrogeant la loi sur la Sécurité Sociale initiée par Barack Obama, ce sont les plus pauvres, les plus faibles, et les plus démunis, des américains, qui vont en être les victimes. Et pourquoi a-t-il pris cette décision ? Parce qu'il y a une raison. C'est parce que les américains n'auront d'autre option que de cotiser à des mutuelles privées – comme c'est déjà largement le cas. Que celles-ci sont gérées par des fonds d'investissements cotés en bourse. Que leurs actionnaires espèrent en tirer un rendement maximum si la loi sur la sécurité sociale est abandonnée.

 

La Droite Française, au travers de François Fillion et de son programme de déremboursement de certains médicaments par la Sécurité Sociale Française, copie ce modèle. Et pour les mêmes raisons idéologiques qui sont que la rentabilité à tout prix – et surtout au détriment de l'humain - est au cœur de son programme présidentiel. Or, comme je l'ai souligné plus haut, si ce dogme était viable durant l'Age d'Or du Gaullisme, aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Et pourtant, que ce soit en ce qui concerne les services publics – hôpitaux, police, la poste, etc. -, tout est mis en œuvre pour le mettre en pratique. Allant ainsi à contre-courant de ce que nous ont appris les expériences ratées du passé en la matière.

 

La Crise ne se résoudra pas avec les vieilles recettes de monsieur Trump, de la Droite ou de la Gauche Française, ou grâce aux idéologies mises en œuvres ailleurs. Au contraire, elles nous mènent droit au précipice. Il faut bien se dire qu'un jour, avoir un emploi sera une denrée rare. Comme jadis il existait une caste de privilégiés tels que les nobles du temps de la monarchie. Aujourd'hui déjà, avoir un CDI est une gageure. Demain, avoir un CDD le sera tout autant. Ce n'est pas une illusion, mais une certitude. Chaque jour nous mène un peu plus dans cette direction.

 

Et il y a une raison toute simple à cela, contre laquelle nul ne peut rien. La technologie, au travers de l'informatique, de la robotique, etc. sont peu à peu amenés à remplacer l'humain dans l'immense majorité des tâches qui lui étaient jusqu'alors dévolues en matière de travail. Un peu comme lorsque le tracteur a remplacé le cheval pour labourer les champs. Ou lorsque l'automobile a remplacé les calèches pour se déplacer. C'est inéluctable. L'immense majorité des hommes seront remplacé par l'automatisation et les machines. Est-ce un bien, est-ce un mal ? Il s'agit d'une question hautement philosophique. Pour moi, un peu des deux.

 

Car si cela décharge l'homme des travaux des plus ardus, cela dévalorise également la valeur travail. Celui de l'engagement, de l'envie de se dépasser, celui d'entreprendre des choses.

 

Mais, en mème temps, cela lui permet d'ouvrir son esprit vers d'autres horizons, vers d'autres connaissances, vers d'autres savoirs. Et puis, n'oublions pas qu'il nous reste une ultime frontière à explorer : le cosmos. Et en ce domaine, nous n'en sommes qu'aux balbutiements de l'aventure humaine. Et c'est peut-être ce qui peut nous sauver. Car tout reste à découvrir, tout reste à entreprendre, tout reste à explorer. Un peu comme lorsque Christophe Colomb a, pour la première fois, posé le pied de l'autre coté de l'océan Atlantique. A partir de ce moment-là, une nouvelle page de l'Histoire de l'Humanité s'est tourné. Nous sommes sorti du Moyen-Age pour entrer dans l’Ère Moderne, via « la Renaissance » ; période qui porte bien son nom.

 

Bien-sûr, cela n'a pas été sans mal. De toute façon, il n'y a pas d'idéal. Et chaque période a des aspects positifs, comme des aspects négatifs. Car le monde, l'aventure de l'Homme, depuis l'Aube de l'Humanité, n'est constituée que de cela. De bon et de mauvais cotés collés l'un à l'autre. Et de toute façon, l'un n'existerait pas sans l'autre. Car sans ce qu'il y a de plus terrible, de plus affligeant, de plus cruel, de plus sombre, de plus redoutable, dans l'être humain, il ne serait pas aussi magnifique, extraordinaire, lumineux. Doté de la plus grande des bontés, comme de la plus immonde des perversités.

 

Pour les croyants, au passage, Dieu n'a rien à voir là-dedans. Je suis un humaniste. Je suis rationnel, doué de raison et d'intelligence, de connaissances et de curiosité en matière scientifique, philosophique – et même religieuse. Mais j'ai davantage confiance en ce que je perçois qu'en ce que je crois. Tout ce que je viens d'écrire dans ce long article, est issu de mes savoirs en la matière. C'est issu de mes observations sur le monde actuel, sur l'actualité. C'est issu de mes recherches en Histoire, en économie, etc. Et pour ceux et celles qui seraient tentés de me critiquer dans cette vision que j'ai de ce qui a été, de ce qui est, et de ce qui probablement sera, je leur conseille ceci. Plutôt de critiquer, faites en autant. Car, comme le dit la maxime : « la critique est aisée, l'Art, lui, est difficile. ».

 

Moi qui publie quotidiennement ici et ailleurs, il est extrêmement rare de croiser des textes aussi approfondis que ceux que je produis. Et que je partage avec vous. Je suis sûr qu'il existe d'autres auteurs comme moi ; et qui s'attaquent de front aux mêmes sujets complexes, difficiles, riches par leurs aspects et les réflexions qu'ils engendrent. Pour autant, tous les détracteurs de mes articles qui se sont manifestés à moi, n'appartenaient pas à cette catégorie. Généralement, ils étaient surtout empreints de ces idéologies que j'ai dépeintes plus haut. Ils étaient des croyants qui voulaient mettre Dieu à toutes les sauces afin de justifier leur foi ; m'assenant des versets de leur livre saint pour me convaincre que j'étais dans l'erreur. Il y en avait aussi – plus rares – qui faisaient des commentaires à rallonge sans queue ni tète afin de m'imposer leur point de vue.

 

Je ne suis qu'un homme comme les autres. J'ai mes propres opinions, mes propres convictions, mes propres idéologies. Et je dis bien « des » parce que pour moi, il n'y a pas de vérité unique, absolue, inébranlable. Le monde, l'Humanité, « les vérités » des cette dernières sont continuellement en mouvement, comme j'ai essayé de l'expliquer dans cet article. Cela dépend du regard que l'on porte sur le sujet auquel on s'attaque. C'est essentiel si on souhaite qu'il soit ouvert sur le monde et sur les autres, sur la différence et la diversité – si vitaux pour la survie de notre espèce.

 

Je ne me prétends pas plus doué ou plus intelligent, ou plus cultivé que les autres. Je reste humble devant l'étendue de mon ignorance. Et ce, malgré ma quête éperdu, frénétique, continuelle, d'en apprendre toujours davantage, afin de tenter de faire évoluer ma conscience. Je suis handicapé. Ma richesse, c'est ce que j'ai dans ma tète. Par des textes de ce genre, j'essaye de la partager avec qui veut, sans à-priori, sans m'enorgueillir de ce que je suis. Si vous ne me croyez pas, ça vous regarde, pas moi. C'est votre opinion, je la respecte. Ce n'est pas la mienne. Ce n'est pas non plus celle de la majorité des hommes et des femmes qui me lisent, qui me suivent. Et pour moi, c'est le principal.

 

Enfin, pour ceux et celles qui lisent un de mes articles pour la première fois : oui, celui-ci est long. Très long. Comme certains autres du mème type que j'ai déjà rédigé par le passé. Et alors, où est le problème ? Cela ne vous plaît pas pas ? Vous trouvez sa lecture fastidieuse ? Très bien, c'est votre droit, votre regard sur mon travail. Je le respecte. Mais dans ce cas, zappez-le, et allez vous enivrer de textes, d'images, de vidéos, etc. qui vous conviennent davantage.

 

Toutefois, sachez ceci : il y a aussi des hommes et des femmes, ici ou ailleurs, qui apprécient ce genre d'article. Qui les plébiscitent. Il y en a même qui me demandent où on peut se les procurer – en livre, sur internet. Il y en a encore qui m'incitent à transformer leur totalité en ouvrage à part entière. Ce que je vais entreprendre à partir du mois prochain – plus de 600 pages à retravailler - , en parallèle de la poursuite de la rédaction de mon livre sur les origines idéologiques et ésotériques du Nazisme. Enfin, pour ceux et celles qui désireraient avoir accès à d'autres exposés nés de ma plume, n'hésitez pas à me contacter, je vous dirai où vous pouvez les trouver, les télécharger librement et gratuitement ; et les lire, les diffuser, les partager avec qui vous souhaitez.

 

En France, en Europe, en Occident plus généralement, il y a un principe qui est au-dessus de tout le reste. Ce qui n'est malheureusement pas le cas partout. C'est le droit de s'exprimer. C'est l'une des plus belles, des plus nobles, des plus respectables, des plus honorables. On peut être d'accord ou ne pas être d'accord avec quelqu'un. Mais nul n'a le droit de le museler, de lui interdire de dire ce qu'il pense, ce qu'il croit, ce qu'il ressent, etc. C'est valable pour n'importe qui, c'est donc valable pour moi aussi ; et ce, quel que soit le changement de Civilisation qui se profile à l'horizon...

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