Modifications du 31/01/2017 :

Aujourd'hui, je change un peu des textes sur l'actualité immédiate, et riche en rebondissements de toutes sortes de ces derniers jours. Je poursuis donc la description exhaustive des figurines King and country que j'ai reçues lors de mon séjour d'un mois chez ma mère.

Celles que je présente sur les deux photos qui accompagnent ce texte sont issues d'une série de hussards dont la vente a débuté il y a un peu plus d'un an. Au fur et à mesure des mois suivants, elle s'est enrichi de nouvelles figurines. Il m'en manque encore deux ou trois avant de la terminer définitivement. A moins que King and country ne décide prochainement de l'augmenter d'inédites.

Je l'aime beaucoup parce qu'elle sort un peu de l'ordinaire. Elle évoque un régiment de hussards au repos. Ses soldats, cavaliers ou piétons, bivouaquent pour la nuit. Certains mangent et boivent autour d'une table en discutant. Une cantinière les sert. D'autres jouent aux cartes. Ils sont croqués au fusain par un dessinateur destiné à reproduire les faits et gestes de l'armée ; à l'intention des journaux impériaux imprimés à Paris. D'autres encore s’entraînent afin de ne pas « perdre la main » ; sachant que dans les jours et les semaines suivantes, ils vont reprendre leur marche, et surtout, combattre sur un des nombreux champs de batailles européens où l'Empereur les entraîne. D'ailleurs, en ce qui concerne les figurines que j'ai réceptionnées dernièrement, il s'agit du cadeau de Noël que je me suis fait. Là où l'on discerne Napoléon, les yeux fixés sur une carte d'état-major posée sur la table. Il est entouré de ses généraux les plus proches, en train d'élaborer sa stratégie de futures conquêtes territoriales. Enfin, un garde surveille ; il se tient debout devant sa casemate. Il est plus là pour impressionner que pour contrôler les alentours. Mais on ne sait jamais…

Cette scénette est donc emblématique d'une soirée durant laquelle la Grande Armée est en campagne. Et ça change des régiments habituels dont sont composées les figurines King and country relatives à cette période de l'Histoire de France ; et de l'Histoire de l'Europe.

Néanmoins, je ne dévalorise pas les autres thèmes abordés par King and country afin d'enrichir ses collections. Je ne boude pas mon plaisir, loin de là. Si je pouvais les diversifier davantage, je le ferai volontiers. Or, Mon budget devrait être multiplié par deux, trois, ou plus, dans ce cas. Ce qui m'est impossible, bien entendu.

Et je dois avouer que lorsque je suis occupé à mes tâches quotidiennes, que je déambule d'une pièce à l'autre de mon appartement, je suis toujours heureux de pouvoir poser les yeux – parfois fugitivement – sur ces figurines exposées sur les étagères de mon salon-salle à manger, de ma chambre, ou de mon bureau. De temps en temps, lorsque je regarde un film, un documentaire, un débat, à la télévision, je lève un instant les yeux dans leur direction, et je souris. De la même manière qu'épisodiquement, je prends un livre que j'ai particulièrement apprécié, que je le feuillette, et que je me remémore les merveilleux instants passés en sa compagnie. Ce je ne sais quoi de nostalgie, de tendresse, de bonheur qui a alors été le mien impossible à décrire totalement parce qu'il est différent en fonction des individus. Mais qui remplit son âme et son cœur de tant de richesses qu'elles sont en permanence source d'immenses bien-être et satisfaction.

Voilà, aussi, ce que représentent mes figurines à mes yeux. C'est peut-être insignifiant, quelconque, ridicule, sujet de moqueries pour certains. Cela me laisse froid et indifférent. Je les plains plus qu'autre chose. Pour autant, pour moi, celles-ci représentent beaucoup. Et c'est ce qui importe...