Exister autrement, huitième partie :
On y croise des personnes, on sympathise, on se lie d'amitié, on échange, on dialogue, on est passionné ou fasciné par tout un tas de sujets divers et variés. On est d'accord, on n'est pas d'accord. On s'accorde sur certains points, on se déchire sur d'autres. On a le désir d'établir des liens amicaux plus privilégiés avec un certain nombre de gens. On se communique nos numéros de téléphone. On s'appelle, on discute. On se rencontre éventuellement. On passe des moments sympathiques les uns avec les autres ; avec des personnes qu'on n'aurait jamais eu l'occasion de croiser, de connaître, dans d'autres circonstances ou par d'autres moyens.
En tout cas, telle est ma vision des choses – enfin partiellement - : ce coté humain, universel, qui permet d'avoir accès, non seulement à d'autres formes de savoirs, non seulement en diffusant ses idées, ses passions, ses rêves, ses espoirs, ses imaginaires, par l'intermédiaire de publications plus ou moins régulières. Mais aussi, en s'ouvrant aux autres, avec leurs différences, avec ce qu'ils sont, avec ce qu'ils apportent – ou pas – avec eux. Et non pas se replier sur soi-même parce que Internet est anonyme, permet l'invisibilité, l'échange fugitif, sans profondeur. Internet, les réseaux sociaux tels que celui-ci sont une porte ouverte pour offrir aux autres l'opportunité d'emprunter des chemins que nous n'aurions jamais pu emprunter jadis. Alors, je les emprunte. Le reste, c'est la vie...