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Mes Univers
8 février 2017

Mon sacerdoce :

X1J'avoue que, désormais, pour davantage de prudence, j'imprime systématiquement chaque texte, article, exposé, récit, ou poème, que je publie sur Facebook ou ailleurs sur Internet. Ils sont également à l'abri dans le disque dur de mon ordinateur. Et je ne les diffuse que temporairement sur les réseaux sociaux. De fait, je les ai en permanence à portée de la main.

 

Depuis le début de cette semaine, j'ai repris mes feuillets que j'ai nommé « Brèves Philosophiques » depuis le début. Rangés au sein de trois classeurs de 350 pages chacun – sauf le dernier à l'intérieur duquel je mets les derniers en date -, ils sont le résultat de près de deux ans de rédaction. D'autres classeurs, moins volumineux, contiennent ce que j'appelle « mes Mémoires », mes « Nouvelles » et essais de romans dans des genres divers et variés, Enfin, un encore répertorie les poèmes que j'ai parfois rédigé, au gré de mon inspiration du moment.

 

Quant au manuscrit en cours d'élaboration évoquant les origines idéologiques et ésotériques du Nazisme, j'en ai imprimé un exemplaire il y a plusieurs mois. Ma mère désirait le lire, et elle a tellement insisté que j'ai cédé pour lui faire plaisir. Cependant, il s'est enrichi de nouvelles pages depuis. Et il est encore loin d'être terminé, puisqu'au final il devrait posséder près de 500 pages alors que j'en ai près de 175 à disposition.

 

Je progresse très lentement parce que c'est un texte particulièrement exigeant. Je dois me relire de nombreuses fois. Faire des rajouts à partir du monceau de notes qui se trouvent à coté de moi – j'ai dû, jusqu’à maintenant, en utiliser un tiers. Le reste est encore à exploiter, et cela demande beaucoup de concentration, de recherches, de réflexions, de réaménagements du récit initial. Sa relecture ne viendra qu'une fois que j'aurai définitivement conclu le manuscrit originel. A partir de ce moment-là, je le reprendrai depuis le début afin d'en ôter les lourdeurs, les répétitions de mots ; pour en ôter les fautes d'orthographe, les coquilles, les inattentions grammaticales. Je réarrangerai certains passages. Mon but étant qu'au terme de cette seconde étape, ce manuscrit soit le plus « parfait » possible. Et tout en sachant, évidemment, que la perfection n'est pas de ce monde.

 

C'est ainsi que j'ai procédé lorsque j'ai rédigé mes deux « grosses » nouvelles du « Manoir des Ombres ». Elles ont été publiées par mon éditeur sous le titre « Chroniques des Semi-Immortels ». J'en écrirai certainement d'autres un jour ou l'autre afin d'enrichir cette épopée dont j'ai dessiné quelques contours avec ces deux mini-romans. J'ai encore beaucoup d'événements à y raccrocher. Des événements issus de notre monde contemporain, ou d'Ages anciens allant de l'Antiquité aux années 1960. Mais bon, ce n'est qu'une annexe de mes travaux d'écrivain. Je m'y plonge lorsque je suis imprégné de cette atmosphère si particulière qu'on y retrouve en lisant ces textes.

 

Par contre, je souhaite souligner ceci ici afin de répondre à des critiques que je reçois de temps en temps. Car celles-ci sont répandues lorsque je publie un long texte ici ou ailleurs sur Internet : quand j'écris un article, exposé, ou autre, destiné à être partagé sur les réseaux sociaux ou ailleurs, je n'effectue jamais de relecture ; contrairement à mes ouvrages destinés à être envoyés à des éditeurs. En effet, si je m'y employais, je n'aurai plus de temps à consacrer à la poursuite de la rédaction de mes livres en cours d'élaboration. Je n'aurai plus de temps pour ma vie personnelle. Alors que je prends déjà énormément d'heures – bien plus que je ne le devrais si je désirais avancer plus vite – afin de partager des récits inédits. Chaque jour, j'utilise deux à trois heures afin d'offrir à mes lecteurs et mes lectrices de nouveaux articles. Ce n'est qu'ensuite que je me plonge dans le suivi de mes ouvrages en cours de rédaction. Parfois même, comme cela a été le cas hier avec mon article « Médias et politique », c'est l'ensemble de ma session d'écriture que je lui ai dédié. Et, de fait, je n'ai pas travaillé une seule ligne sur le Nazisme ou sur le livre que j'ai débuté lundi sur l'Actualité de notre monde.

 

Je ne sais pas si ceux et celles qui parcourent mes exposés le savent. En tout cas, ceux et celles qui s'insurgent contre leur longueur, leur lourdeur, les fautes d'orthographe ou de grammaire dont ils sont parsemés ne se rendent pas compte de l'énergie, de la patience, de la concentration, etc. que cela suppose. Tandis que je m'emploie à ça quotidiennement pour le reste de mes écrits.

 

Je voudrais bien les voir à ma place. Ils ne passent pas leurs journées à écrire, et à ressortir de chaque séance complètement épuisé physiquement, mentalement, psychologiquement. Totalement vidés parce que vous avez usé d'une quantité d'énergie importante dont ils n'envisagent pas la portée. Alors, ce qu'ils font en soulignant ce genre de faiblesses littéraires exclusivement constatables sur Facebook, c'est de me demander deux fois plus de travail que j'en accomplis. C'est d'être quotidiennement sur deux fronts au lieu d'un. Or, ça, ce n'est pas leur préoccupation. Il est vrai qu'il est plus aisé de critiquer, de juger, de condamner. Il est plus simple de s'en tenir à un texte qu'ils survolent rapidement parce que trop long à leur goût, plutôt que de s'intéresser à ce que son auteur a voulu y mettre. Ou a ce qu'il a donné de lui-même.

 

Je les engage donc à écrire, eux aussi. Ils s'apercevront que ce n'est pas si simple ou si aisé que cela. D'autre part, ils ne m'intimident pas par leurs remarques. Car parmi mes dizaines, centaines, milliers de lecteurs et lectrices, on ne peut pas plaire à tout le monde. Il y en aura toujours, un, deux, ou trois, qui trouveront quelque chose à y redire. Je ne dis pas si c'était le cas de la grande majorité de ceux et de celles qui me suivent. Mais, ces juges autoproclamés de quelle est la manière la plus appropriée de rédiger un exposé, ou de leur contenu qui n'est pas de leur goût, ne représentent qu'une infime minorité. Je dirai, entre 0,2 % et 0,5 % de ceux-ci. Et, si j'ai appris une chose dans la profession qui est la mienne – ou d'autres métiers artistiques -, c'est que c'est le plus grand nombre qui, au final, décide. C'est lui qui fait qu'un peintre, musicien, écrivain, est considéré comme bon, ou pas. De fait, au vu du nombre de plus important de gens qui se penche sur mes écrits, je pense que la leçon a en tirer est claire. Et cela vaut aussi bien pour moi que pour n'importe qui. De même que savoir que des journalistes – quelques-uns de renommée nationale -, que des écrivains célèbres, etc. sont parmi mes contacts pour découvrir des bribes de mon travail, est plus parlant que leurs admonestations.

 

En tout état de cause, chaque jour, je poursuis mon œuvre à mon rythme. Je continue d'écrire les textes que vous lisez sur Facebook ou ailleurs sur Internet. Et en parallèle, un jour sur deux, je poursuis la rédaction de mon ouvrage sur les origines idéologiques et ésotériques du Nazisme ; et le suivant, sur le monde d'aujourd'hui et de demain à partir des plus de 650 pages d'exposés rangés dans mes classeurs.

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