Mise au point, quatrième partie :

Il faut laisser le temps au temps. Nous n'en sommes qu'au début, car la civilisation humaine N'a que 6000 ans d'histoire. Ce n'est qu'une infime goutte d'eau au travers des milliards d'années d'existence de notre planète. Que des auteurs s'inspirent de ce que nous ne savons pas – encore – est passionnant, fascinant. C'est ce que je nomme « les fissures de l'Histoire ». Et moi-même, j'utilise ce procédé dans certaines de mes œuvres littéraires. Mes « Chroniques des Semi-Immortels » en sont un excellent exemple. Pour autant, si je suis une personne qui m'interroge sur ce qui est inexpliqué ou inexplicable, je ne prends pas tout pour argent comptant. Pour revenir aux phénomènes paranormaux, aux énigmes de l'Histoire – Jeanne d'Arc, entre autres, puisque c'est ce sujet qu'a mis Jack Minier en avant dans son livre -, je considère cela comme du sensationnalisme de bas étage. De même que Nessie, le Yéti, le Triangle des Bermudes, Nazca, la Malédiction de Toutankhamon, l'Atlantide, les fantômes, les polteirgest, la télékinésie, etc. Si ces manifestations dérangeantes, bouleversantes, se révèlent, elles sont rarissimes. Environ 1 % des témoignages de tels événements peuvent être considérés comme authentiques. L'immense majorité ont des explications tout à fait naturelles, plausibles, démontrables, justifiables, reproduisibles, analysables scientifiquement. Et ceux et celles qui jonglent suer ce « marché tellement porteur » pour des personnes en mal de merveilleux ne sont que des charlatans.

Pour ma part, si j'use de tels thèmes – le Graal, l'Arche d'Alliance, les Cathares, le Comte de Saint-Germain, la Mythologie Égyptienne ou Sumérienne, etc., si ma documentation à leur propos est encyclopédique, je sais pertinemment que seuls quelques minuscules le leurs fragments reposent sur des faits vérifiables, vérifiés, historiquement indéniables. Le reste n'est qu'hypothèses d'Esotéristes ou d'Occultistes admirateurs de chimères invraisemblables. Je m'en inspire sans y prêter foi. Je les développe selon mon propre imaginaire. Je les manipule afin de les faire cadrer avec mon intrigue, avec les aventures auxquelles sont confrontés les personnages de mes récits. Mais, ça s’arrête là.