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Mes Univers
17 mars 2017

Souffrance passée, seconde partie :

X3Et je remercie les Dieux d’avoir eu la chance de les croiser, de dialoguer, de débattre, avec eux, sur tous ces sujets qui nous interpellent, nous interrogent, et nous permettent parfois d’avancer ou d’évoluer. Je remercie les Mystères de la Destinée d’avoir cette possibilité d’avoir le droit de frôler un fragment de leur existence, de découvrir des pans de leurs personnalités, de leurs passions, de leurs centres d’intérêts, de leurs métiers, de leurs rêves, ou de leurs ambitions.

Je les remercie humblement, de pouvoir modestement, ponctuellement, éphémèrement, leur ouvrir les portes de mon univers. Cet univers qui, normalement, n’intéresse personne – ou si peu – au sein de mon ordinaire. Que je suis obligé de taire, de museler, de soumettre aux volontés et aux priorités de mes proches – ou des autres, plus généralement. Il y a longtemps que j’ai appris à ensevelir en moi ce que ceux-ci considèrent comme insignifiant, négligeable. Il y a longtemps que j’ai compris que ce que je suis, que ce que je porte en moi, n’est pas assez important pour que ce soit montré au grand jour – si ce n’est par l’intermédiaire de mes écrits, de mes articles, de mes exposés, évidemment. Il y a longtemps que je suis conscient que ce sur quoi je réfléchis, que mes investigations, littéraires, historiques, philosophiques, sont destinées à n’avoir que très peu de portée.

Qui suis-je donc, pour prétendre à capter l’attention de myriades de personnes sur cette Terre. Tout ceci n’est que vanité, orgueil, ambition. Ce ne sont pas des costumes pour lesquels je suis taillé ; je n’en n’ai pas la carrure. Une gloire et un honneur qui ne sont pas pour moi ; moi qui ne sait que penser, réfléchir, s’interroger sur des thèmes pour lesquels l’immense majorité de cette multitude demeure indifférente. Qui s’en moquent, qui les raillent ; qui les dédaignent, les méprisent, les repoussent, les narguent. Je ne suis rien qu’un homme parmi des milliards d’autres. Je ne peux lutter contre cela.

Cependant, pareillement, je ne peux lutter contre ce que je suis. Je ne peux lutter contre ces personnes qui savent se mettre en valeur, contre ces gens de cour qui savent se présenter, et se démarquer. Je ne peux lutter contre ces favoris, ces favorisés qui régalent les médias parce que photogéniques. Ces chimères, ces ambitions, sont trop grands pour moi. Comme Icare, je ne peux que m’y brûler les ailes. Et c’est un défi insurmontable, un espace trop large, pour que je puisse le dépasser.

Alors, oui, je remercie ceux et celles qui me lisent, tout en sachant que jamais mes textes ne dépasseront le cadre des sites où je les publie. Je remercie ces personnes qui s’intéressent au livre que j’ai publié dernièrement ; ou qui se penchent sur l’ouvrage évoquant le Nazisme que je rédige actuellement. Je remercie ces hommes et ces femmes qui croient moi, alors que je suis voué à l’obscurité et à la nuit. Je les remercie de me dire que j’ai du talent, que celui-ci devrait être connu et reconnu. Je les remercie d’encenser mes articles, mes exposés, mes textes. Je les remercie de valoriser ce que je leur propose, ce que je leur offre. C’est en pensant à eux et à elles que mes yeux s’humidifient lorsque mon esprit s’égare dans les méandres de mes rêveries. C’est vers eux et elles que les images qui virevoltent en moi se dirigent durant quelques instants ; avant que je ne plonge définitivement dans le livre que je m’apprête à dévorer chaque soir…

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