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Mes Univers
16 avril 2017

Brèves Philosophiques, pages 9 à 11

X4Dans ces conditions, les Religions ne sont en fait qu'un instrument de pouvoir humain ; pas divin !!! Leurs textes ont été rédigés par des hommes, pour évangéliser des hommes, grâce à des paroles facilement interprétables par les hommes. Dès lors, même honorables et respectables, leurs préceptes sont seulement là pour combler un manque, une « inconnaissance » de ce que l'intellect humain est incapable d'appréhender. Puisque s'il était susceptible de l'appréhender, il n'aurait pas besoin de la Religion. S'il avait accès à ce « Mystère » inhérent à Dieu, s'il pouvait répondre aux grandes questions que son esprit se pose depuis des dizaines de milliers d'années sous une forme ou sous une autre, il serait l'égal de Dieu. Et s'il était l'égal de Dieu, cela voudrait dire qu'il serait apte à franchir un pas supplémentaire sur la route de l’Évolution. Et qu'il se séparerait un peu plus de cette animalité, de ces instincts dont il est le détenteur. Et dont, je le rappelle, la Religion souhaite le délivrer.

 

Quand on y pense, c'est un paradoxe inconciliable : la Religion cherche à délivrer l'Homme de son Humanité pour le rapprocher de Dieu. Mais elle n'aura plus aucune fonction, elle ne sera le contenant de plus aucun de ses besoins spirituels, si elle parvient à l'en libérer. Ce qui la condamnera à s'éteindre. Ce qui prouve bien que l'Homme, non seulement, en est l'inventeur, mais que ses attributs humains lui sont nécessaires pour la matérialiser. Sans ses attributs humains, il n'aurait pas ce désir irrépressible de perpétuer son espèce afin d'évoluer vers ce « plus qu'humain ». Ce plus qu'humain détaché de ces contraintes matérielles dont il est si dépendant pour survivre.

 

Pour terminer, j'aimerai dire ceci : au début de ce texte, j'expliquais que 99 % des hommes et des femmes de ce monde se contentent de la matérialité symbolisée par le terme « métro-boulot-dodo ». Ils sont la composantes essentielle de ce que je viens de relater. Ce sont eux qui sont l'outil qui a amené notre espèce là où elle se trouve aujourd'hui. Ce sont eux qui, demain, dans cent-mille ans, un million d'années, davantage – toujours si nous sommes la race dominante de cette planète à ce moment-là ; ce qui est loin d'être sûr -, qui enfanteront ces « plus qu'humains » aux corps modulables, cybernétiques, bio-technologiques, etc. Les 1 % qui ne correspondent pas d'une manière à cette norme, sont les hommes de science, les intellectuels, les chercheurs, les sages, qui ont choisi une autre voie. Ce sont des personnes qui ont consacré – ou qui consacrent – leur existence à tenter de dépasser les limites de leur intellect, de leur raison, de leur imagination. Elles se nomment Aristote, Copernic, Christophe Colomb, Darwin, Einstein, Steve Jobs, Gutenberg, De Vinci, Galilée, Hawking, Luther King, Mandela, etc. Chacune d'elles, à leur façon, mettent une petite pierre à l'édifice dont est assemblée l'Humanité depuis la Nuit des Temps.

 

Je sais que certains ou certaines vont s'insurger concernant ce que j'ai écris dans ce texte ; notamment à propos de la Religion. Je suis sûr que, parmi les grands hommes que je viens de citer, ils y auraient vu en première place Jésus ou Mahomet, par exemple. Je ne suis ni croyant ni religieux. Je connais la Religion pour l'avoir amplement étudiée durant des années ; ses textes sacrées, ses origines, ses différents courants, ses innombrables théologies. C'est d'ailleurs parce que je l'ai explorée jusque dans ses fondements que je ne suis pas Croyant. J'ai en effet découvert des aspects de celle-ci qu'elle préfère cacher au fidèle afin de ne pas ébranler sa foi. Cependant, je n'ai rien contre celui qui croit. Qui croit en quelque chose qui pousse l'Homme à se dépasser. Qui pousse l'Homme à repousser ses limites. Qui renverse les barrières qui lui sont imposées. Qui use de son imagination pour inventer de nouvelles voies à observer et à ausculter. Qui défie l'impossible ou ce qui paraît établi « ad vitam æternam ». Qui hurle « non » à la face de ceux et celles qui désirent le soumettre à leur vision de l'univers.

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