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25 juin 2017

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux, pages 820 à 822 / 1803 :

X1C’est à cette date que la « tapisserie de Bayeux » est réalisée en Angleterre, à la demande de l’évêque de Bayeux, Odon, demi-frère du Conquérant. Cette tapisserie est en fait une toile de lin brodée. Sur 70 mètres de long, elle raconte la bataille de Hastings et les événements qui la précédent. Les représentations, d’un réalisme minutieux, donne une idée précise de l’armement des combattants. Le chevalier Normand porte une cotte de mailles et un casque conique, fait de lames de métal ajustées. Il s’abrite derrière un bouclier de plus de un mètre de haut, en bois recouvert de cuir bouilli. Il combat avec une lance et une longue épée d’acier. L’énorme quantité de fer servant à la fabrication des armures, la finesse de travail de forge, tant pour la lame de l’épée que pour les minuscules anneaux qui forment les mailles sont des éléments déterminants. Parmi les Normands figurent aussi beaucoup d’archers.

 

Les troupes d’Harold, quant à elles, comptent moins de cavaliers : les milices paysannes du fyrd et la garde scandinave des housecarls combattent à pied. Les housecarls manient la hache de guerre à long manche des Vikings.

 

Après 1075, reste à organiser le pays. Le cadre anglo-saxon des « shires » - ou comtés administrés par un shérif – est conservé. En fait, le pays est tenu par des châteaux, construits sur des hauteurs stratégiques et dans les villes principales, et peu à peu munis de donjons de pierre : ainsi la tour Blanche surveille Londres, la tour Clifford, York.

 

Un double quadrillage renforce le contrôle du pays. Quadrillage ecclésiastique, puisque l’Eglise est aux mains des Normands : les fondations nouvelles se multiplient, comme l’abbaye de « Battle » - « Bataille » -, sur le site de la bataille de Hastings. Les clercs les plus célèbres du temps, comme le flamand Maignard ou Guillaume de Volpiano, s’installent sur leurs emplacements. De plus, progressivement, tous les évêchés et la plupart des grands monastères sont confiés à des prêtres venus du Continent. Enfin, partout, le latin remplace l’anglo-saxon. Quadrillage militaire ensuite. Les terres sont réparties en fiefs, et 1500 barons tiennent leurs domaines du souverain, contre l’engagement de le servir avec un nombre donné de chevaliers. Pour réunir cette troupe, les barons inféodent les terres à des chevaliers qui, eux mêmes, en sous-inféodent des parties à des sergents. Plus de 4000 fiefs de chevaliers sont ainsi constitués. Par ce système, Guillaume s’assure d’une force militaire disponible en permanence, tandis que les chevaliers introduisent sur leurs terres le système seigneurial.

 

De fait, à part quelques soubresauts, le Conquérant n’a plus à réprimer de troubles en Angleterre. Et, en 1078, il décide de bâtir un véritable château, fort et vaste, sur les hauteurs de sa capitale. Il le fait ensuite entourer de sombres architectures, parmi lesquelles apparaissent bientôt celles qui vont servir aux fondations de la Tour de Londres.

 

De fait, à la fin de sa vie, des guerres familiales – comme la révolte de son fils Robert Courteheuse – ou des conflits aux frontières de la Normandie l’occupent davantage. Il doit ainsi lutter contre la Bretagne, l’Anjou – auquel il dispute le contrôle du Maine -, la Flandre et la France de Philippe Ier. Il meurt en 1087, des suites d’une chute, au cours d’une attaque contre Mantes.

 

Dans la bonne tradition féodale, Guillaume laisse à son fils aîné, Robert Courteheuse, la terre ancestrale de Normandie. Au deuxième, Guillaume « le Roux », vont les « acquêts », c’est à dire l’Angleterre. Au troisième, Henri – que son intelligence et sa culture font surnommer « Beauclerc » n’échoit qu’une somme d’argent. Mais le prodigue Robert ne rêve que d’aventures, et brûle de partir en croisade. Pour s’équiper, il engage la Normandie à son frère Guillaume, en 1096. Quand Guillaume le Roux est tué à la chasse, en 1100, Henri Beauclerc lui succède, en Angleterre comme en Normandie. Et lorsque Robert rentre de croisade, Henri, vainqueur à Tinchebray, en 1106, l’emprisonne et garde la Normandie.

 

C’est donc Henri, qui épouse d’ailleurs une princesse anglo-saxonne – Maud, la fille d’Edgar – qui est le vrai fondateur de l’Empire anglo-normand.

 

 

Irlande, XIème siècle :

 

En 1035, murés depuis longtemps dans leurs cloîtres, des moines Irlandais recopient un texte qu’ils nomment « Salthair na Rann » ; ou, « Livre d’Adam et d’Eve ». Ils savent que celui-ci a été composé en Egypte au IVème siècle. Ils sont instruits du fait qu’il est arrivé en Irlande sans auparavant être passé par aucun autre pays d’Occident. Et ils constatent qu’entre ses pages, apparaissent des motifs spécifiquement Egyptiens.

 

Les moines découvrent par ailleurs que la liturgie de l’ouvrage emprunte, non seulement des éléments Egyptiens de l’époque Pharaonique, mais également des données Mythiques Celtiques et Syriennes. Les divers épisodes de « la Vie des Saints Irlandais » qui y sont inclus, leur semble provenir directement de certains fragments de livres issus de la Bibliothèque d’Alexandrie. Plusieurs prières qu’ils y recensent, leur semblent tirées de Rites Isiaques. Et ils se rendent compte que les fêtes de la Vierge que Rome y a incluse, sont à célébrer aux mêmes dates que l’Equinoxe d’Eté de l’Eglise Celte, et de la naissance d’Osiris dans la vallée du Nil.

 

Puis, grâce aux indications de ce recueil, quelques moines exhument une demi-douzaine de calices dans le comté de Waterford. Ils s’imaginent alors que ceux-ci sont identiques à ceux qu’ont ramenés les clercs partis d’Egypte, et arrivés dans la région, au Vème siècle. Ils se demandent si la cloche de Saint-Patrick du comté n’est pas une imitation chrétienne de celles utilisées jadis par l’orthodoxie Paulinienne. Puis, ils se disent que, peut-être, l’Eglise Celtique de l’époque, a été influencé par des Traditions hérétiques d’Egypte, de Syrie, d’Asie Mineure, et de Mésopotamie.

 

 

Russie, XIème siècle :

 

Iaroslav – 1019 – 1054 – profite du développement de sa capitale, dont il veut affirmer la primauté souvent contestée par Novgorod, pour édifier une nouvelle cathédrale, inspirée de Byzance, construite entre 1037 et 1041, et qui porte le nom de Sainte Sophie.

 

Malgré cette construction, et en dépit du mariage d’une des filles de l’Empereur Constantin Monomaque avec le fils de Vladimir, les liens entre Kiev et Constantinople se distendent peu à peu. Même si les archevêques – métropolites – continuent à venir de Constantinople, l’Eglise russe devient nationale ; le prince mène une politique véritablement indépendante. Ainsi, Iaroslav marie l’une de ses filles, Anne, au roi de France Henri Ier. Sous son règne, la Russie devient u pays prospère où le commerce et l’artisanat connaissent un développement fulgurant. Et, pour la première fois, sont codifiées de vieilles coutumes locales.

 

Un peu plus tard, l’éloignement se poursuit. Le centre actif du pays se déplace vers la « Mésopotamie Russe », entre Volga et Oka ; la « route des Varègues aux Grecs » est périodiquement coupée par les Coumans, nomades de souche turque. Cette évolution prive Byzance d’un allié qui a freiné les velléités d’indépendance des Slaves balkaniques et affaiblit durablement l’Empire.

 

En 1070, une Légende Russe relate l’histoire de la ville souterraine de « Kutige », la capitale du « Royaume de Justice ».

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