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Mes Univers
27 juin 2017

Brèves Philosophiques, pages 106 à 108 ; Ma liberté de penser, première partie :

X3Les deux textes sur la croyance ou la non croyance ont suscité diverses réactions ; à vrai dire, je m'y attendais. Mais, celle qui m'a fait bondir et immédiatement réagir est celle-ci : « Dans ce cas, lis le Coran ».

Je tiens à souligner que j'ai lu, étudié, décortiqué, analysé, exploré, etc. la Bible, la Torah, et le Coran – mais pas seulement – durant des années. Au cours de mes recherches sur la Genèse des civilisations, des religions, des mythes et des légendes à la Bibliothèque Nationale, ces livres à la base des dogmes dont nos sociétés sont imprégnées ont été l'une des nombreuses sources, l'une des nombreuses références, dont je me suis servi pour comprendre de quelle manière telle ou telle société humaine s'est développée ; ses concepts idéologiques, sociaux, historiques, traditionnels, philosophiques, etc. à travers les ages ; et ce, jusqu'à nos jours.

Malgré tout cela, les personnes qui m'interpellent sur ces sujets que je connais sur le bout des doigts, et au sujet je remets mes savoirs à jour régulièrement, me considèrent comme un ignorant. Comme une personne inculte concernant ces thèmes sur lesquels je suis autant – voire davantage parfois – instruits qu'eux. Je sais dans quelles conditions ces textes sacrés ont été rédigés, par qui, pourquoi, dans quel contexte politique, à quelles fins idéologiques, etc.

Mais non ! Constamment, ces « Docteurs de la Foi » - en grande majorité Chrétiens ou Musulmans – remettent en cause le fait que je puisse en savoir autant ou plus qu'eux sur leur religion. Sans connaître tout ce que j'ai appris au cours des dizaines d'années que j'ai passées à me pencher avec minutie sur les sources auxquelles ils se réfèrent, ils me jugent inapte à la lecture de ces récits. Sans savoir que j'ai suivi le cheminement intellectuels, philosophiques, religieux, concernant les motivations qui les ont engendrées, qui ont été leurs rédacteurs ; ou et quand ils ont été ensuite modifiés, interprétés, choisis, tronqués, adaptés, etc., ils jugent ce qu'ils imaginent ce que je sais ou ce que je ne sais pas de la religion. Ils n'acceptent pas la contradiction ou une façon de voir les textes ou les dogmes différente de la leur. Ils n'acceptent, en fait, que la soumission à Dieu et à ses préceptes.

Pire encore, parce que je suis athée, ils me jugent perdu. Ils me jugent voué aux gémonies. Ils s'indignent que je ne suive pas leurs croyances. Ils tentent de m'évangéliser, alors que je ne souhaite pas l'être.

Ma liberté est mon bien le plus précieux, et je le défendrai corps et âme. Ce n'est pas parce que je n'ai pas de religion, que je n'ai pas de morale, que je ne sais pas ce qu'est le bien et le mal, la bonté ou la méchanceté, la tolérance ou l'intolérance. Ce n'est pas parce que je n'ai pas de religion que je n'ai pas de convictions, d'idéaux, de projets, de rêves, etc. Ce n'est pas parce que je ne crois pas que le phénomène religieux ne m'interpelle pas. Je ne m'y soumet pas, tout simplement. J'ai ma propre vision de ce qu'est que croire. Elle est uniquement différente de la leur. Et elle me convient ainsi, elle me rend heureux, épanoui. Et n'est-ce pas là l'essentiel ?

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