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1 juillet 2017

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux, pages 826 à 828 / 1803 :

X1Ailleurs, simple capitale provinciale au début de ce siècle, Pagan commence elle aussi à jouer un rôle majeur dans la région. Vers 1044, le souverain Anoratha, fondateur du premier royaume Birman unifié, monte sur le trône. Il se livre alors à une politique de conquête qui lui permet d’accroître rapidement la taille et la puissance du pays. Il assure d’abord sa domination sur le Nord de la vallée de l’Irrawaddy, puis soumet les populations du Sud en affrontant les royaumes qui les gouvernent. Le royaume de Thaton est détruit, celui de Pegu est soumis. Sur l’une des terres qu’il conquiert, la grande plaine de Kyaukse, il fait faire de grands travaux d’irrigation qui développent les ressources agricoles de la province. Puis, afin d’assurer la protection du pays, il fait bâtir une ligne de forts le long du plateau Chan, qui borde l’Est de la Birmanie, et entoure le royaume de Pagan d’Etats vassaux contrôlés par des gouverneurs à sa solde.

 

Mais l’œuvre d’Anoratha est aussi culturelle. Il ramène de ses conquêtes du Sud Birman de nombreux otages, artisans, membres du gouvernement et religieux bouddhistes, qui enseignent à leurs vainqueurs leur langue et leur écriture, dérivées des langues du Sud de l’Inde. Anoratha adopte d’ailleurs la religion des vaincus en se convertissant au Bouddhisme du Grand Véhicule. Branche réformée du Bouddhisme, le Grand Véhicule n’accorde pas seulement le salut à une élite d’ermites, mais à tout laïque vivant dans le Monde avec sainteté et compassion. Anoratha, en faisant du Bouddhisme la religion Birmane officielle, assure ainsi le prestige de son royaume : il offre de nombreuses terres aux moines et entretient des relations importantes avec le clergé de Ceylan – grand centre religieux du Sud de l’Inde -. Cela lui permet de développer des liaisons commerciales dans le golfe du Bengale, qui sépare la Birmanie du sous-Continent Indien. Recevant du roi de Ceylan une précieuse relique du Bouddha, le souverain ordonne la construction d’un bâtiment pour l’abriter : la pagode de Shwezigon, qui reste pendant le centre religieux de la Birmanie. C’est ainsi qu’est inaugurée une brillante politique de construction religieuse que continuent tous les successeurs d’Anoratha. Imitant d’abord les peuples qu’ils ont soumis, puis créant leur propre style, les Birmans construisent jusqu'à 5000 édifices religieux dans la ville de Pagan.

 

Cette dynastie ne réussit cependant pas à surmonter ses propres difficultés de succession dynastique, et, plusieurs dizaines d’années plus tard, appauvrie, la Birmanie est livrée au chaos politique et est incapable de résister aux attaques militaires des Mongols et des Tartares.

 

En 1050, lorsque le fils de Suryavarman Ier, Udayadityavarman II acquiert, à son tour le titre de « Souverain Khmer », celui-ci décide d’élargir l’influence Politique de son Empire. De fait, il conquiert le Cambodge, le Laos, et la Malaisie. Parallélement, il ordonne la mise en chantier le « Baphuon » - ou, « Forèt de Pierres ». Il exige que les galeries, les plate-formes qui le constituent, soient ornés de splendides bas-reliefs. Il fait en sorte de restaurer le « Phnom Bakheng » en y élevant un Temple Carré – ou, « Mébon Occidental ». Et enfin, il commande que ce soit à l’intérieur de ce dernier que soit installée une statue en Bronze de Vishnu sommeillant au milieu des Eaux Originelles.

 

 

Afrique Noire, XIIème siècle :

 

En 1120, le peuple des Dogons se sépare définitivement de celui des Malinkés. Il quitte alors la région de Mandé, où il a longtemps vaincu avec les Malinkés. Ils se dirige vers un lieu où il va pouvoir préserver sa Religion Traditionnelle. Il se réfugie dans les montagnes de Bandigara. Et là, il fait en sorte de conserver ses coutumes intactes.

 

Or, aussitôt, une rumeur se répand chez les tribus qu’il voisine : celle ce l’invasion de son ancien territoire par les San-san.

 

En 1159, le prince Ethiopien Manabasi – issu de la dynastie Zwagé – est victime d’une tentative d’assassinat. Harbé, l’actuel souverain, inquiet à propos d’une prophétie menaçant sa couronne, tente de le supprimer ; mais il échoue. Il exile Manabasi à Jérusalem. Celui-ci y arrive un an plus tard. Une fois installé, il écrit au pape Alexandre III. Il lui demande la concession d’un autel et d’une chapelle à l’intérieur de l’église du Saint Sépulcre. Et, il se vante auprès de lui de sa propre force.

 

Puis, Manabasi se lie avec les membres de l’Ordre du Temple. En 1177, le souverain pontife lui répond. Il accède à sa requête en le désignant par le titre « Prêtre Jean ». Tandis que quelques années plus tard – en 1185 -, Manabasi est enfin près à retourner en Ethiopie, accompagné d’une vingtaine de Templiers.

 

Or, non seulement ces derniers ont pour mission de conduire Manabasi dans son royaume pour l’aider à en reprendre le contrôle, mais ils ont également pour charge de transporter une copie de l’Arche d’Alliance, de Jérusalem à Aksoum. Dès lors, une fois arrivés sur place, ils soutiennent Manabasi quand celui-ci dépose le roi Harbé. Ils sont présents lorsque le nouveau monarque se donne pour emblème « Zwagé Jean ». Ils profitent de la confusion qui s’ensuit pour ensevelir l’Arche au cœur du Saint des Saints de la cathédrale d’Aksoum. Et ils se mettent bientôt à penser que cette dernière est actuellement au meilleur endroit pour la dissimuler au regard des infidèles.

 

Moins de trois mois après être monté sur le trône d’Ethiopie, Zwagé Jean décide d’ériger un groupe d’églises rupestres au centre de la cité de Rohas. Et c’est aux Templiers qu’il offre l’opportunité de superviser cette opération. Il leur donne immédiatement un certain nombre d’instructions détaillées. Il leur demande de s’atteler très vite à leur élaboration. Rapidement donc, les Templiers et leurs ouvriers commencent à y creuser et à y tailler les murs des édifices. En déblayant des monceaux de tuf rose d’origine volcanique, ils élèvent leurs toits. Ils relient leurs cryptes entre elles en un incroyable labyrinthe de tunnels, de grottes et de galeries. Ils inventent ainsi un monde souterrain, ombreux et silencieux couvert de lichen. Puis, ils bâtissent quatre églises à l’écart des précédentes.

 

Ils les échafaudent avec des caractéristiques « anormales ». Ils dressent tout d’abord des monolithes au centre de cours isolées. Ils taillent leurs lignes épurées jusqu’à une hauteur de plus de douze mètres. Autour, ils édifient un dôme parfait et cisèlent des fresques murales superbes. Et, enfin, un Templier du nom de Dimothéos y accole des plaques de marbre rougeâtre mesurant chacune 80 centimètres de long, 22 centimètres de large, et 3 centimètres d’épaisseur. Puis, il y inscrit des phrases liturgiques sacramentales.

 

Mais, en 1187, alors que les Templiers viennent de terminer ces quatre ouvrages, ceux-ci apprennent que Jérusalem vient de tomber aux mains de Saladin. Ils sont également informés du fait que les Croisés, les Templiers logeant sur le mont Moriah, ainsi que les membres de la communauté Ethiopienne de Palestine, ont été obligés de se réfugier à Chypre. En 1189, sur les recommandations des Templiers qui se trouvent à ses cotés, Zwagé Jean envoie des émissaires auprès de Saladin. Il obtient de lui que se soient des prêtres Ethiopiens qui aient la garde du Saint Sépulcre. Et certains de ceux-ci sont présents quand Saladin explique aux clercs Abyssiniens que se sont désormais eux qui sont les Gardiens de la chapelle et de l’autel de l’édifice religieux.

 

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