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21 juillet 2017

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux, pages 842 à 844 / 1803

X1Par ailleurs, en 1130, Eon de l’Etoile fonde sa propre secte alors qu’il est prieur du couvent de Moinet. Le cloître est situé près de Barenton – à proximité de la Forêt de Brocéliande -, est bâti sur les ruines d’un ancien Sanctuaire Païen, et dépend de l’abbaye de Paimpont. Mais Eon de l’Etoile n’en n’a cure, et il entraîne bientôt nombre de Disciples de la région, non seulement dans ses divagations théologiques et liturgiques – en leur demandant de lui rester fidèles jusqu'à la mort, ainsi que déterminés et fanatiques dans leurs convictions -, mais aussi dans un véritable banditisme. Et, de fait, avec ses hommes, il se met à piller les églises, les monastères et les châteaux regorgeant de richesses. Puis, il distribue une partie des trésors accumulés aux paysans les plus défavorisés.

 

Pourtant, il est rapidement accusé de pratiquer la Magie Druidique – ou, tout du moins, héritier de Traditions Celtes -, et d’être hypnotiseur. On dit un peu partout qu’il use de Sorcellerie sur les étrangers de passage, qu’il oblige ses Adeptes à l’appeler « Seigneur des Seigneurs ». Il est dénoncé comme ayant eu accès à des Secrets jalousement gardés, ou de jouer les prophètes d’une nouvelle Religion. Par ailleurs, certains cultivateurs affirment l’avoir parfois aperçu seul, sur la route, avec un bâton en forme de Y à la main ; ils pensent que ce dernier dissimule un grand Mystère. D’autres soutiennent l’avoir distingué fourbu, avec quelques singularités sur le haut du front. D’autres encore déclarent l’avoir entendu répéter dans les bois d’étranges formules : « Per eum qui venturus est judicare et mortuos et saeculum per ignem » - ou « Je suis celui qui viendra juger les Vivants, les Morts et le Siècle, par le Feu. ». Et en français : « Lorsque les deux branches de mon sceptre sont élevées vers le Ciel, cela signifie que les deux tiers du Monde appartiennent à Dieu le Père ; et quand les branches sont tournées vers le bas, cela veut dire que les deux tiers du Monde sont à Eon. ».

 

Progressivement, les idées d’Eon de l’Etoile se répandent bien au-delà de la forêt de Barenton/Brocéliande. Elles se propagent dans le diocèse de Saint-Malo, atteignent la Gascogne. Dans divers lieux, des communautés éonistes apparaissent.

 

Mais l’aventure se termine brutalement. Eon de l’Etoile est pris, traîné devant un concile présidé par le pape, puis condamné à la prison ; où il meurt bientôt, pendu d’une étrange façon.

 

Dès 1135, les élèves bâtisseurs de l’Ecole de Chartres mettent en pratique leurs Connaissances – en partie issus de leurs Traditions Initiatiques – afin d’élaborer les fondations de la Cathédrale de Chartres. Ils commencent donc par communiquer entre eux par l’intermédiaire d’un « argot » bien à eux. Ils cherchent ensuite l’endroit le plus propice à l’élévation de leur monument ; et, ils finissent par choisir le site – au cœur de la Forêt des Carnutes - où, jadis, les Druides ont érigé leur Sanctuaire de « Carnute Is », et où ces derniers pensaient qu’un courant de fluide vital terrestre reliant Reims à la Bretagne, existait. Et c’est pour cette raison que l’un d’eux écrit alors : « La Cathédrale de Chartres sera le cinquième édifice Culturel bâti à cet endroit ; car, aujourd’hui encore, s’y distingue un dolmen qui a été dédié à Bélisama. Et, il ne faut pas oublier qu’autrefois, de telles pierres levées ont souvent caché l’entrée de grottes Druidiques destinées à cacher des Objets Sacrés au regard des mortels. ».

 

Puis, contrairement aux ordres reçus, les Maîtres d’œuvre commencent par s’approprier le Symbolisme véhiculé par les lieux. Ainsi, Lalibéla et ses Maçons se rappellent des Légendes qu’ils ont déjà entendu à propos de ce genre de lieu ; l’une d’elles disant par exemple : « Le Transport et la mise en place des blocs qui forment cette chapelle remontent à la Nuit des Temps. Et, ce sont ses Ingénieurs qui l’ont, par la suite, nommé « l’Autel des Idoles » - ou, « Carnutes Is ». Ou ene seconde évoquant le fait qu’elle était censé diffuser une Force Sexuelle considérable à ceux qui venaient y prier les dieux.

 

Ensuite ils recouvrent ceux-ci – les transformant ainsi en Crypte en partie murée - d’un dallage hermétique. Ils y percent un puits rectangulaire alimenté par la nappe phréatique. Ils font d’ailleurs en sorte que celui-ci aboutisse à 37 mètres de profondeur ; c’est à dire, au cœur des trois grottes superposées qui ont composé les principales salles de cet ancien Sanctuaire. Ils y apposent leurs marques personnelles, ainsi que la phrase : « La Vérité sort du Puits. ». Ils poursuivent en creusant les fondations de la Cathédrale tout autour de cette architecture primitive. Ils étendent la superficie de leur revêtement, y tracent des figures labyrinthiques leur permettant d’exercer un certain nombre de Rites Religieux. Ils montrent de cette manière que le « Parcours » qu’ils ont dessiné souligne l’idée selon laquelle le Sacré est plus important que le Profane.

 

Ensuite, suivant leur plan bien ordonné, le Maître Maçon Lalibéla – qui a passé plusieurs dizaines d’années de sa vie à coudoyer les Chevaliers du Temple à Jérusalem-, et ses ouvriers, élèvent le chœur de la cathédrale. Pour cela, ils utilisent l’Art de la « Gématria. Ils établissent donc tout d’abord la longueur du monument par rapport au double de sa largeur. Ils bâtissent un oratoire Symbolisant une Etoile à Sept Branches. Ils conçoivent certains des murs de celle-ci en fonction de conceptions allégoriques très élaborées que seuls, désormais, des Initiés seront à même de comprendre. Par ailleurs, ils érigent des chapelles en s’appuyant sur un schéma en étoile dont les bases sont égales au centième du périmètre de la Pyramide de Kheops ; en écrivant à ce propos : « Une fois de plus, on retrouve l’Egypte mêlé au culte Druidique. Or, c’est sur ces deux dogmes apparemment antagonistes, que s’appuiera désormais le pèlerinage de Chartres. ». Ils les orientent en direction du Nord vrai et en fonction de l’inclination géodésique de la planète. Par la même occasion, ils résolvent Esotériquement la quadrature du Cercle de la Table d’Emeraude. Ils modèlent leurs sols afin de pouvoir y dessiner des Tables Rondes labyrinthiques composées de dalles noires et blanches. Par dessus celles-ci, par l’intermédiaire de ces mêmes notions Arithmétiques, ils coordonnent la surface de Tables de pierres Carrées. Puis, ils imposent à l’édifice des proportions particulières liées à l’Arche d’Alliance et au mystérieux royaume du Prêtre Jean.

 

Ils échafaudent donc chaque paroi, chaque poutre, chaque vitrail, chaque toiture, chaque peinture ou chaque sculpture selon des données extrêmement précises ; qui ne se révéleront qu’à ceux qui savent les voir. Ils retranscrivent en outre d’obscures phrases liturgiques au sein de multiples ornementations. Ils reproduisent les textes de documents Egyptiens et Hébraïques qu’ils ont en leur possession dans les lieux les plus silencieux du chœur de la cathédrale. Ils y marquent alors les passages qui se réfèrent à l’édification du Temple et de son Saint des Saints. Ils y ancrent les descriptions des Clefs Occultes de leur Savoir ; telles que « Archa Cederis » - ou « Par l’Arche tu oeuvreras ». Ils sculptent d’étranges Symboles signifiant – pour celui qui sait les déchiffrer – qu’un morceau de l’Arche a quitté Israël au temps du roi Salomon ; et qu’il s’est éloigné de son pays en compagnie de Ménélik et de Zadok. Puis, finalement, ils installent non loin de là une table carrée, et érigent deux colonnes semblables à celles du Temple de Salomon.

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