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22 juillet 2017

Brèves Philosophiques, pages 138 à 140 ; Mardi 22 Mars 2016, première partie :

X3Comme je l'ai indiqué hier à la fin de ma "Brève Philosophique" précédente intitulée "le statut de la femme en religion", je republie aujourd'hui un texte que j'ai rédigé d'une traite dans la foulée des attentats de Bruxelles. La situation a évidemment évoluée depuis. Daesh et consort reculent, sont sur la défensive, et leur califat agonise. Mais la victoire sur ces extrémistes religieux est loin d'être acquise. Ils peuvent encore réserver nombre de suprises. Telle une hydre dont les tètes renaissent sans cesse, la menace est toujours aussi vivace, et peut prochainement renaitre ailleurs, sous une autre forme, et aussi dangereuse qu'actuellement - voire plus encore. Donc, cet article me semble toujours pertinent si on lui ote ce qui lui éait spécifique il y a un an... :

 

Aujourd'hui, j'avais l'intention d'évoquer un tout autre sujet que l'actualité du moment au sein du texte que je publie chaque soir ici et ailleurs. Mais, comme tout le monde, me sentant concerné par celle-ci, ainsi que par ses innombrables implications, je me devais de réagir. Comme je l'ai déjà fait à la suite des attentats de « Charlie Hebdo » ou de ceux du « 13 Novembre ». Pour ceux qui sont intéressés des les lire, celui évoquant le 13 Novembre est toujours en première ligne sur ma page personnelle Facebook.

Il est bien évidemment inutile de préciser que ces attentats sont terribles, monstrueux, ignobles. Encore une fois, les victimes ne sont que des innocents – trente-quatre morts et plusieurs dizaines de blessé, au dernier recensement du milieu de la journée – qui se rendaient certainement à leur travail, ou qui débutaient leurs activités habituelles comme d'habitude.

Malheureusement, dans ce genre de circonstances, ce sont toujours les gens du commun qui paient le prix le plus fort. Ce ne sont ni les forces militaires tentant de réprimer les kamikazes, ni les combattants djihadistes, qui se retrouvent en première ligne. A chaque fois qu'un attentat à lieu – où que ce soit sur la planète -, ce sont toujours les mêmes qui meurent, qui sont mutilés, estropiés, ensanglantés. Ces fanatiques n'ont aucun état d'âme. Ils tuent sans se soucier de savoir qui ils assassinent ; du moment qu'ils font le maximum de morts. Tant pis si parmi eux il y a des enfants, des femmes, des vieillards, etc. A leurs yeux, ce n'est pas le plus important. Le plus important, c'est de porter leur message au cœur des pays visés par leur haine et leur violence. C'est intolérable, c'est insupportable, c'est détestable. Il n'y a pas de mots assez virulents pour exprimer la douleur et l'inquiétude suscitées par ces événements. D'ailleurs, je profite de cette tribune afin de m'associer à la détresse des proches des victimes de cette barbarie ; pour leur dire tout mon soutien, toute mon amitié, toute ma douleur, toute mon indignation, et toute ma solidarité.

Ceci étant dit, ces attentats de Bruxelles étaient à prévoir. Les autorités françaises et européennes étaient en état d'alerte maximum depuis plusieurs semaines. Les perquisitions, les arrestations, les investigations menées depuis le 13 Novembre, les envisageaient. L'arrestation de Salah Abdeslam il y a quelques jours, le démantèlement – relatif - de ses réseaux, ont renforcé cette terrible hypothèse ; qui s'est concrétisée ce matin. Les attentats qui ont eu lieu en Tunisie, en Turquie… le recul de l’État Islamique, puis son redéploiement sur d'autres fronts, notamment en Libye, en ont été également des signes avant-coureurs particulièrement visibles.

Néanmoins, je souhaiterais souligner plusieurs points qui me semblent essentiels. Parce qu'au vu des circonstances, et de la psychose ambiante qui est en train de se développer, il est justifié de les rappeler. Ils sont d'autant plus nécessaires de les évoquer de nouveau au vu des réactions quasi-hystériques, de la peur contagieuse, des rumeurs et des contre-vérités qui se diffusent à la vitesse de l'éclair sur Internet ; et plus spécifiquement sur les réseaux sociaux. Il a en effet fallu quelques heures à peine pour qu'une panique générale se répande, grossisse, soit enrichie de faits déformés, transformés, avant d’inonder l'ensemble du web ; puis soit relayée par les médias conventionnels que sont la télévision, la radio, ou les journaux papier entre autres.

A suivre...

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