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Mes Univers
30 juillet 2017

Brèves Philosophiques, pages 151 à 153 ; La Grande Menace, troisième partie :

X3Comme je l'ai détaillé dans ma longue tribune d'hier, ce sujet est très complexe, et a des répercussions à la fois économiques, politiques, religieuses, stratégiques, militaires, industrielles, géo-politiques, etc. J'ai sûrement omis de détailler plusieurs de ses aspects, comme me l'ont signalé un ou deux de mes contacts qui ont lu ce texte jusqu’à son terme. Mais si cela a été le cas, ce n'est pas intentionnel.

Il faut dire qu'à la fin, j'étais exténué par cette séance de rédaction marathon. Lorsque j'écris un texte, quel que soit le thème que j'y évoque, je n'aime pas y propager des approximations. Je n'aime pas ne pas aller au fond de mon sujet. J'envisage toujours toutes les causes et tous les effets de tel ou tel phénomène de société, de tel ou tel aspect de notre civilisation. Qu'ils aillent dans le bon ou dans le mauvais sens à mes yeux.

J'écris avec mon âme, avec mon cœur, avec ce que je sais, avec ce que j'ai retenu de mes expériences personnelles. Je suis franc, sincère ; je dis ce que je pense ou ressens. Et tant pis si ce que j'exprime au travers de mes articles ne plaît pas à tout le monde. Je ne suis pas là pour être consensuel. Je partage mes opinions, mes connaissances, mes pensées, mes ressentis, etc. Et j'avoue qu'en ce qui concerne le défi auquel est confronté l'Europe et l'Occident face à Daesh donne matière à réflexion. Pas une réflexion superficielle ou partiale, qui a pour but d'endoctriner les gens afin de les faire adhérer à telle ou telle idéologie. Pas un réflexion afin de monter ces derniers les uns contre les autres, ou pour désigner un coupable qui satisfasse leur ego et leur orgueil d'occidentaux sidérés et blessés.

Je me sens tout autant agressé, mortifié, que n'importe qui, c'est une évidence. Cependant, jamais, en aucune circonstance, pour aucune raison – et y compris si j'assistais ou était victime d'attentat -, je ne me laisserai emporter par mes plus bas instincts liés à la violence ou au désir de vengeance.

En 1995, à quelques minutes près, j'ai failli me trouver dans le RER de la station de métro Saint-Michel. Juste quelques minutes avant que la bombe des terroristes n'y explose. Je me promenais dans ce quartier, et le soir, ma mère, affolée, m'a téléphoné pour me demander si tout allait bien. Ce qui était le cas, bien qu'un peu secoué. Toutefois, en nulle occasion, celui-ci, ainsi que les suivants, ne m'ont empêché de vivre, de me déplacer. Je n'ai pas été obsédé par eux. Je n'en n'ai conçu aucune rancœur, amertume, haine, ou violence.

Il faut dire également qu'à cette époque, mon père travaillait au Ministère de l'Intérieur, et au service que l'on appelait alors « les Renseignements Généraux ». C'était un des spécialistes – un des premiers à ce moment-là - de l'Islamisme radical, et de la montée des intégrismes musulmans en France. Donc, j'étais au fait des tenants et des aboutissants, des nombreux aspects, de la complexité et de l'enracinement historique et religieux, qui les liaient. Et sachant cela, ils ne m'ont jamais terrorisé. Intéressé, oui ; interrogé également ; choqué, c'est un fait. Mais terrorisé, non. Plus tard, devenu adulte, avec ma curiosité insatiable dans une foule de domaines, je les ai creusé au cours des innombrables investigations personnelles que j'ai mené et dont j'ai parlé à maintes reprises.

A suivre...

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