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Mes Univers
15 août 2017

Brèves Philosophiques, pages 172 à 174 ; La Fin des Illusions, seconde partie :

X3Néanmoins, chacune de ces extinctions antérieures ont été l’œuvre de la nature ou de cataclysmes. Un seul exemple suffira : la disparition des dinosaures, on le sait maintenant avec certitude, est due à la collision d'un astéroïde de plusieurs kilomètres de diamètre avec la Terre. On en distingue les traces dans le Golfe du Mexique. A la suite de cela, des centaines de milliards de tonnes d'infimes particules ont enveloppé l'atmosphère terrestre pendant des dizaines d'années. Un Hiver nucléaire l'a recouvert, condamnant 90 % des espèces animales et végétales à mort.

Seules les espèces capables de survivre à des températures brutalement refroidies – et de moins de vingt kilos à propos des espèces animales -, ont pu y résister. Et lorsque les conséquences de ce cataclysme se sont dissipées, ce sont elles qui ont permis à la vie de perdurer, et de proliférer à nouveau. Et parmi elles, une espèce de marsupiaux qui, des dizaines de millions d'années et d'innombrables métamorphoses géologiques, continentales, écologiques, etc., allaient donner naissance au mammifère à l'origine de la race « Homo » dont nous sommes les lointains descendants.

Tandis que cette fois-ci, la Sixième Extinction à laquelle nous assistons n'est aucunement l’œuvre de la Nature ; mais d'une espèce « animale intelligente » qui en est issue. Le réchauffement global est l'une des conséquences – inévitables ? - de son action. Il est lié au développement intensif, effréné, sans retenue, et sans précautions, de sa civilisation. Ce qui est paradoxal quand on y songe, puisque c'est en la déployant démesurément que l'Humanité l'a conduit à cette finalité.

Ce qui ne veut pas dire, malgré tout, que l'Humanité va périr également. Non, tout le long des trois millions d'années qui ont vu l'apparition du plus lointain ancêtre hominidé qu'est l'Australopithèque, jusqu'au plus récent « Homo » qu'est « Sapiens Sapiens », celle-ci a traversé plusieurs bouleversements planétaires. Et en particulier, plusieurs glaciations et réchauffements. A chaque fois, elle s'y est adaptée. Son anatomie et son intelligence ont évolué concomitamment à ces changements. Ils ont été nécessaires, voire vitaux, pour sa survie. Ils l'ont aussi poussé à explorer de nouveaux horizons plus favorables à sa propagation et à son élargissement.

Au demeurant, les dérèglements qui s'annoncent – et dont nous ne percevons que les prémisses -, vont, à n'en pas douter, labourer en profondeur ce que l'Homme a bâti depuis 10 000 ans. La désertification de certaines parties du globe, la raréfaction de l'eau potable à ces endroits, vont immanquablement y provoquer des conflits. Ils vont être la cause de déplacements de population.

Outre l'aspect idéologique et religieux que nous observons au Moyen-Orient avec Daesh et consort, outre l'aspect économique lié au pétrole et aux nombreuses matières premières dont l'Occident a besoin et qui regorgent là-bas, un troisième facteur entre en ligne de compte : La désertification de cette région du globe, les sécheresses à répétition, sont aussi des éléments déterminants de ces poussées migratoires vers l'Europe. Comme elles le sont pour les Mexicains et autre Sud-Américains, de plus en plus nombreux, tentant de remonter vers les États-Unis depuis deux à trois décennies.

 

A suivre...

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