Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes Univers
26 août 2017

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux, pages 875 à 877 / 1803

X1Petite précision, en préambule : pour ceux et celles qui ne comprennent pas ce à quoi correspond ces détails sur ce fameux Aicart et ses pérégrinations, je tien,s à souligner ceci. Il ne s'agit là que de la fiction. Un épisode tiré de mon synopsis destiné à devenir roman sous le titre de « Crépuscule des Demi-Dieux ». J'en entamerai la rédaction après en avoir terminé avec mon ouvrage « les origines idéologiques et ésotériques du Nazisme ».

 

Cependant, cette fiction romanesque s'inspire de faits réels. Quatre Parfaits se sont évadés de Montségur la nuit précédant sa chute. A partir de là, un écrivain peut broder autour de tous les mythes et énigmes qui entourent l'épopée Cathare. Pour ma part, j'ai inventé une histoire dont les ramifications sont très étendues dans l'espace et dans le temps. Mais l'essentiel de celle-ci se produit dans les années 1650, sous la Fronde.

 

Pour Aicart et ses compagnons, il s'agit là de fragments de ce que les héros de ce futur roman découvrent au fur et à mesure de leurs aventures. Mais d'autres se dévoilent au cours de l'Antiquité Egyptienne, sous l'Empire Romain, lors des invasions barbares après la fin de ce dernier, durant les Grandes Découvertes, au cours du Siècle des Lumières, au XIXe siècle, ou de nos jours. Mon ouvrage contenant deux nouvelles, et nommé « Chroniques des Semi-Immortels » en est un bref aperçu. Il plante une partie du décor.

 

Le reste suivra tout le long de ce roman de plus de 1000 pages je pense, puisqu'il se rapportera à bien des faits de ce que je vous offre au travers de mes textes de recherches historiques – partiels ; je n'y ai pas tout mis. Dès lors, demain, encore deux ou trois paragraphes concernant Aicart, avant de revenir à des propos purement historiques cette fois.

 

Toutefois, comme j'aime à le souligner quand 'écris de la fiction historique, ma maxime personnelle est « Quand le Mythe rejoint l'Histoire, il y a un Instant Magique où la Réalité n'existe plus que pour être emportée par le Souffle d'une Légendaire Epopée ». Hier, aujourd'hui, et petit peu demain, vous en avez un exemple…

 

***

 

Aicart se réfugie maintenant dans le comté de Perpignan. Il va jusqu’à Olès, où il se cache pendant quelques dans les bois environnants la cité. Il survit tant bien que mal en se nourrissant de racines et d’herbes sauvages ; parfois aussi d’un lapin ou d’un écureuil. La nuit, il dort à la belle étoile en se disant qu’il a de la chance que ce ne soit pas encore la mauvaise saison. Même si régulièrement, il fait des rêves affreux sur les semaines éprouvantes qu’il vient de vivre. En tout cas, pour quelques temps au moins, il a échappé aux soldats de l’Inquisition.

 

Un jour pourtant, alors qu’il cherche du gibier pour son repas de la journée, il croise de drôles de gens. Il leur parle un moment, leur demandant quelques renseignements sur la région et les moyens d’y subsister. Il découvre que ce sont les membres d’une Secte locale, dite « l’Ordre Hermétique du Soleil Noir » ; et que leurs Principes se rapprochent à peu près de ceux des Cathares. Il décide donc de se joindre à eux, pour quelques jours du moins.

 

Finalement, Aicart leur tient compagnie pendant plusieurs semaines car il est intrigué. Il veut savoir pourquoi ils sont obligés de loger au fond de grottes perdues sous les collines de la forêt. Et il se met à les interroger sur leurs propres Doctrines, sur le sens de leur Foi ou sur l’origine de leurs Connaissances.

 

Leur chef, un dénommé Donathÿen, explique alors à Aicart que l’Ordre Hermétique du Soleil Noir a été fondé au Vème siècle après J.C. Leur « Père » se nommait Limidrathe. Il s’agissait d’un homme exceptionnel, aux pouvoirs Surhumains. C’était à l’époque où ont débuté les Grandes Invasions Barbares ; et pour les fuir, celui-ci s’était installé dans la contrée qui englobait à l’époque le territoire de Perpignan. Evidemment, à cette date, il n’existait aucune habitation, aucune forteresse, aucune route. A l’écart de la Civilisation, il n’y avait là que des plaines rocailleuses, des hautes collines escarpées environnées d’herbes folles et de ronces sauvages. Au-delà, débutaient les chaînes Pyrénéennes et les royaumes Wisigoths. C’est pour cette raison qu’il avait décidé d’y établir un refuge.

 

Limidrathe avait précipitamment quitté Toulouse juste avant que les armées de Gondebaud – un des alliés de Clovis – n’y aient fait leur entrée. Emmenant un certains de livres – qu’il avait récupéré dans la cité nul ne sait comment - se référant aux Traditions Gnostiques, Manichéennes et Aryennes, il avait d’abord parcouru nombres de chemins écartés pour rester discret. Il en avait profité pour les lire attentivement, et avait découvert qu’ils avaient été sûrement été écrits plusieurs siècles auparavant en Perse, en Inde ou en Asie Mineure. Et qu’ils contenaient des Enseignements Primordiaux au sujet de sa Race.

Aicart en reste abasourdi. Si ce que Donathÿen lui dit est vrai, les Savoirs que ce Limidrathe à emporté de Toulouse à Perpignan, ont les mêmes sources que les Doctrines Cathares.

 

Il veut comprendre comment cela est possible. Et il interroge avidement Donathÿen à ce sujet. Mais celui-ci ne sait pas grand chose de plus. Il suit simplement la Tradition qui lui a été enseignée par Limidrathe et ses successeurs. Pour dire la vérité, les livres eux mêmes ont disparus quelques temps après que Limidrathe se soit établi ici. Depuis longtemps en effet, ses Connaissances ne se transmettent plus que de bouche à oreille de Serviteur du Soleil Noir. Donathÿen lui explique simplement que ceux qui pourraient peut-être lui en révéler davantage sont les Templiers. Donathÿen et ses affiliés ont en effet d’étroits liens avec ces deniers depuis qu’ils sont revenus d’Orient. Les Templiers détiennent en effet des Secrets touchant à leurs propres Rites ; il s’en est aperçu lorsque certains d’entre eux sont venus les voir en lui demandant si lui et ses Frères ne détenaient pas des Livres Gnostiques. Car ils en auraient découvert de leur coté au moment de leurs Croisades en Terre Sainte. Et ils les auraient ensuite ramenés en France lorsqu’ils ont abandonné Saint Jean d’Acre aux Musulmans, pour les étudier. Donathÿen a réalisé à ce moment là que les Templiers savaient par leurs propres Livres Gnostiques, qu’il en existait d’autres ailleurs. En outre, des personnes leur avaient dit en Orient qui pouvaient les détenir en Occident – entre autres les Cathares ou les membres de l’Ordre Hermétique du Soleil Noir -. Maintenant, fait comprendre Donathÿen, ils sont à leur recherche.

 

Après ces explications, Aicart a bien l’intention de découvrir le fin mot de toute cette histoire. Il se rend donc rapidement à la Commanderie Templière d’Olès. En même temps, il se pose des questions : comment les Templiers ont pu retrouver en Orient des Livres Gnostiques qui sont censés ne plus exister depuis au moins un millénaire ? Comment se fait t’il qu’ils enquêtent pour savoir qui peut encore en détenir en Occident ? Et qui a pu les renseigner à ce sujet en Terre Sainte, et pourquoi ? D’autant que les Templiers sont censés être des Serviteurs du Christ, des Gardiens de la Foi et des Défenseurs de l’Eglise de Rome, alors que les écrits Gnostiques basent leurs croyances sur d’autres Traditions que le Christianisme considère comme profondément hérétiques. Il y a là un vrai Mystère.

 

Humbert de Claymar, le Grand Maitre Templier d’Olès lui accorde rapidement un entretien. En effet, quand celui-ci apprend qu’un ancien Cathare se présente à lui pour parler de l’Ordre Hermétique du Soleil Noir et des Livres Gnostiques auxquels se réfèrent leurs Doctrines, il n’a pas un instant d’hésitation. Enfin, peut-être, va t’il en savoir un peu plus sur ce fameux Limidrathe et les ouvrages qu’il a ramené avec lui de Toulouse à Perpignan au Vème siècle ?

 

Aicart interroge immédiatement Humbert sur la raison de son intérêt pour les Livres Gnostiques. Et celui-ci lui raconte en effet que ses Frères ont bien ramené de Terre Sainte des ouvrages très anciens se référant à eux ; que partout en Europe, ils cherchent à en apprendre davantage à leur sujet. Au grand désappointement d’Aicart, il n’entre pas dans les détails. Mais surtout, lui révèle Humbert, quelques mois plus tôt, juste après la chute de Montségur, sa propre Commanderie a recueilli un réfugié Cathare ayant pour nom Amiel. Cet Amiel lui ayant raconté qu’il avait participé à l’évasion d’un coffre à la valeur inestimable de la forteresse assiégée. A l’intérieur de celui-ci, seraient cachés des manuscrits Gnostiques en rapport avec ceux que détiennent les Templiers.

 

Amiel voulait récupérer ce coffre au plus vite. Humbert lui a donc donné une escorte, puis le Parfait est retourné dans les grottes de Sabarthèz. Depuis, il n’a plus de nouvelles, ni d’Amiel, ni de son escorte Templière ; si ce n’est un billet écrit de la main de l’un de ses Frères, le prévenant qu’Amiel et ses compagnons se rendent immédiatement à Toulouse.

 

Il n’y a pas de temps à perdre. Aicart décide de retourner dans la capitale Languedocienne au plus tôt. Comme Amiel avant lui, il demande à Humbert de pouvoir emmener une escorte Templière avec lui. Au début, Humbert est réticent car, dans sa mémoire, est encore trop présente la disparition de ses Soldats du Christ accompagnant l’ancien Cathare à Toulouse. En fait, il y réfléchit pendant toute une soirée. Puis, finalement, il lui accorde l’autorisation de prendre quatre hommes pour le seconder. Il pense que c’est peut-être le meilleur moyen de savoir ce qui a pu arriver à l’expédition précédente. Mais aussi, peut-être en apprendra t’il davantage sur les Secrets qu’Amiel semble avoir découvert dans le coffre de la grotte de Sabarthèz ? Ou découvrira-t-il le lien qui les rattache aux Mystères que les Templiers ont ramené avec eux d’Orient ; et pour lesquels ceux-ci sont maintenant prêts à remuer ciel et terre en Occident ?

 

Une fois à Toulouse, la première chose que fait Aicart, c’est de se rendre auprès de Raymond VII, le comte de la cité. Il lui demande un entretien privé. Puis, il lui explique clairement sa situation : « Voilà, dit-il, je sais qu’un de mes anciens confrères Parfait – un dénommé Amiel – est passé par Toulouse, il y a peu de temps. J’aimerais savoir ce qu’il venu faire ici ? » Raymond VII lui répond aimablement qu’il a bien vu cet Amiel trois semaines auparavant. Comme lui, il était en compagnie de Templiers. Lors de leur première conversation, ils ont surtout parlé de son ancêtre Raymond IV de Saint Gilles, et des rapports que ce dernier entretenait avec les Bogomiles lors de leur arrivée dans le Languedoc. Au cours de leu seconde discussion, Amiel lui a demandé la permission d’entreprendre des fouilles dans certains souterrains de la ville ; des tunnels datant au minimum du Vème siècle de notre Ere.

 

Evidemment, le comte de Toulouse lui à accordé cette faveur à la condition qu’un de ses serfs les plus fidèles supervise les travaux. Raymond VII, sachant par son père que bon nombre d’Enigmes datant de cette époque entoure sa capitale. Amiel et ses Templiers ont tout de suite été d’accord. De cette façon, explique Raymond VII à Aicart, il a pu savoir ce qu’ils cherchaient exactement. Et, apparemment, Amiel et ses amis semblent avoir rouvert d’anciennes catacombes, puis des ruines de la cité de l’époque de Wisigoths. Mais il n’en sait désormais pas plus puisqu’Amiel et ses Templiers ont disparu lors de l’une de leurs excursions six jours plus tôt. C’est tout ce qu’il peut lui dévoiler. Satisfait, Aicart sait désormais ce qu’il a à faire. Il remercie le comte et se retire.

 

Lors de son échange avec Aicart, Raymond VII omet de lui dire – intentionnellement –, que son informateur auprès d’Amiel lui a aussi signalé un certain nombre d’autres faits : Avant qu’il ne disparaisse – mais au moment où il avait déjà commencé ses fouilles – Amiel s’est rendu à l’Hôtel d’Assezat plusieurs fois. Il y a rencontré le Patriarche de la famille Vaudieu. Mais surtout, il a parlé plusieurs fois avec Peytavi, son protégé Parfait qu’il y cache depuis quelques mois.

 

A suivre, si ce texte vous intéresse...

Publicité
Publicité
Commentaires
Mes Univers
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 287 547
Derniers commentaires
Archives
Mes Univers
Newsletter
Pages
Publicité