Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes Univers
13 septembre 2017

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux, pages 889 à 891 / 1803

X1Empire Byzantin, seconde moitié du XIIIème siècle :

 

Reprise aux Latins par les Byzantins en 1261, Constantinople reste encore longtemps le siège de la dynastie byzantine des Paléologues, fondée par l’Empereur Michel VIII. Celui-ci parvient en effet à rétablir l’Empire Romain d’Orient, amputé cependant de la plus grande partie du Péloponnèse et des îles Grecques. De plus, Constantinople, la ville la plus riche de cette époque, est ruinée. Aussi, à la mort de Michel VIII, en 1282, ses successeurs héritent t’ils d’un pays exsangue. C’est alors qu’apparaissent, à l’Est de la Bithynie, les Ottomans, une dynastie turque qui se lance à la conquête de l’Asie Mineure.

 

 

Italie, seconde moitié du XIIIème siècle :

 

A cette époque, la Sérénissime est maîtresse d’un vaste territoire englobant presque la moitié de l’ancien Empire Byzantin, des portions de la Grèce, la Crète et des îles Egéennes. Des ducs et des baillis administrent ces colonies. Venise possède aussi, grâce à sa situation stratégique, de nombreux monopoles commerciaux, notamment sur le sel et les céréales transitant par l’Adriatique. Le contrôle des territoires en bordure de la Méditerranée assure des escales aux marchands vénitiens, qui peuvent se ravitailler, réparer des avaries, se protéger des tempêtes ou des pirates. Ces ports sont également les entrepôts des produits transportés et des marchés d’achat ou de vente des denrées diverses.

 

Par ailleurs, en 1258, le Livre d’Abraham le Mage est mystérieusement introduit en Europe. En effet, il arrive à Venise en 1258. Puis, il disparaît de nouveau quelques années plus tard, avant d’être aperçu vers 1280 à Milan , entre les mains d’un Occultiste célèbre de la cité.

 

 

Languedoc, France du Sud, seconde moitié du XIIIème siècle :

 

A la mort de Raymond VII de Toulouse, en 1249, le frère du roi de France, Alphonse de Poitiers, hérite de ses possessions. Puis, quand Alphonse et Jeanne de Toulouse meurent, sans héritier, en 1271, le Toulousain est réuni au domaine royal.

 

Par ailleurs, dès les années 1250, les derniers Cathares sont systématiquement traqués. L’Inquisition met en effet en place un système strictement organisé reposant sur des réseaux de délation, qui infiltre les assemblées cathares et recoupe les dépositions et les aveux. A partir de 1271, elle est aidée par les efficaces sénéchaux, représentants du roi de France. Malgré tout, les hérétiques condamnés au bûcher sont assez rares. Il faut pour cela qu’ils aient refusé d’avouer, c’est à dire de reconnaître qu’ils ont été dans l’erreur. En effet, la conversion reste le but final de l’inquisiteur, et tout repenti doit convertir à son tour, donc dénoncer ses anciens coreligionnaires, dont il assure ainsi le salut.

 

Pour convaincre, la torture physique est rarement employée, et, lorsqu’elle l’est, c’est surtout pour terrifier d’éventuels témoins. En revanche, les inquisiteurs maîtrisent parfaitement les ressorts de la psychologie individuelle et collective : ils savent repérer l’élément le plus faible pour le désolidariser du groupe, jouer sur les doutes et les angoisses des Parfaits, utiliser l’Ecriture Sainte.

 

En outre, dans les villages, la solidarité est rarement totale, même si les habitants s’entendent contre les représentants de l’évêque ou du roi. Quelques mouchards meurent pourtant dans de mystérieux guet-apens, quoique les cathares refusent le recours à la force.

 

De fait, les cathares sont peu nombreux à la fin du XIIIème siècle. Quelques uns trouvent refuge en Lombardie, où l’Inquisition en brûle 178 en 1277. Dans la région toulousaine, les ultimes Parfaits sont traqués et éliminés quelques années plus tard par le redoutable inquisiteur de Toulouse, Bernard Gui.

 

En 1289, à Toulouse, le seigneur de Fos – qui est issu de la branche cadette de la Maison des comtes du Languedoc – acquiert l’Hôtel Molinier. Hors, celui-ci est situé juste en face de la Commanderie des Templiers de la ville. Le portique de cette dernière est d’ailleurs très reconnaissable. En effet, il a été sculpté par Nicolas Bachelier ; lequel l’a aussi entouré de figures énigmatiques et a inscrit à son sommet : « Suptine et Abstine ».

 

Evidement, le Russolin de Fos sait très bien que l’Hôtel Molinier a été construit près de quarante ans plus tôt par les mêmes Maîtres Maçons qui ont érigé l’église Romane de Saint-Saturnin. Il sait aussi que ce sont également eux qui, un siècle auparavant, ont élevé la Commanderie Templière en face de l’Hôtel Molinier. Enfin, il est au courant qu’un escalier partant des caves du bâtiment rejoint, d’un coté, l’édifice de l’Ordre Monastique, et de l’autre, l’édifice Religieux.

 

En 1292, lorsque les Templiers reviennent en Occident – à l’issue de la chute de Saint-Jean d’Acre un an plus tôt –certains s’installent durablement dans leurs Commanderies languedociennes. Or, dans les ouvrages anciens qu’ils étudient parce qu’ils viennent du Royaume de Jérusalem, il est fait mention d’une vieille Divinité appelée « Baphomet » ou « Achamoth » : Jadis, celle-ci aurait été l’objet d’un culte phallique et orgiaque là bas. Et ils se mettent à la recherche de davantage d’informations sur les Mystères que ce dernier dissimule. Car ils sont certains qu’ils ont un rapport avec les Enigmes liées au Temple, au Graal, à l’Arche d’Alliance, ou autres.

 

Les Templiers se mettent donc à consulter de nombreux écrits interdits – tels ceux des Gnostiques, des Johannites, ou des Cathares. Dès lors, ils se posent de plus en plus de questions. Ils se demandent, par exemple, si Jésus n’a pas adopté le Mythe de la Virginité de sa Mère à des fins personnelles ? Ils se posent la question de savoir si Marie-Madeleine n’a pas été la compagne clandestine du Christ ? Ils s’interrogent sur le concept Gnostique du « Vase Sacré » décrit dans l’Evangile Apocryphe de la Coupe – lequel a été retiré de la doctrine officielle par les Pères de l’Eglise. Ils l’associent au Livre, mais aussi, à la notion de « Graal Mystique ». Et ils le rattachent à la Coupe des Chevaliers de l’Islam ; ces « Assassins », Gardiens de la Tradition Occulte.

 

Par ailleurs, ces Templiers savent très bien que l’un des fondateurs de leur Ordre, Godefroy de Bouillon, a été en contact des Sectes qui propageaient ces Notions. Ils sont au courant du fait qu’il a été affilié aux mystérieux Frères de la Croix Rouge et aux Frères de l’Ormus. Ils sont instruits du fait que cette dernière Fraternité était Gnostique ; et qu’elle a été créée par Ormus, cet Alexandrin que Saint-Marc a converti au Christianisme en l’an 46 de notre Ere.

 

A suivre...

Publicité
Publicité
Commentaires
Mes Univers
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 287 585
Derniers commentaires
Archives
Mes Univers
Newsletter
Pages
Publicité