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Mes Univers
30 septembre 2017

Brèves Philosophiques, pages 322 à 324 ; Je suis furieux, Cinquième partie :

X2Ce texte, je l'écris sous le coups de l'impulsion, et de la colère dont je suis la proie depuis hier soir ; à l'issue de cette conversation avec la personne que j'ai mentionnée plus haut, mais dont je tairais le nom. De fait, je ne me suis pas relu. Et je suis sûr que celui-ci a des longueurs, des fautes de français, des répétitions, etc. Ce n'est pas grave, c'est juste un texte d'impulsion.

Quand j'écris un livre, une nouvelle, ou mes « origines occultes du Nazisme », je me relis au minimum une dizaine de fois, avant d'arriver à ciseler mes phrases aussi parfaitement que possible. Afin d'en ôter les fautes de grammaire, de ponctuation, d'orthographe, que sais-je. Mais là, je me devais de réagir sur l'instant. Car grâce à ce que j'écris, je sais me défendre.

Mais d'autres n'en n'ont ni la capacité ni la possibilité. Et je suis révulsé par l'attitude de ce genre d'individu qui se prend pour Dieu le père, qui juge, qui condamne, qui estime que, si ce n'est ce sur quoi elle se penche, ou les auteurs qui retiennent son attention, les autres valent moins que lui. C'est insupportable, inqualifiable. Et tant que je le pourrais, je défendrai tous ces anonymes du mieux que je le peux.

Parce que nous avons tous et toutes la mème foi en ce que nous écrivons. Nous y mettons la même passion, la même ferveur, la même ambition. Et nous désirons le partager avec le plus grand nombre. Nous désirons nous faire connaître, être lu par le plus de gens possible.

Si c'est le cas, tant mieux. Si ce n'est pas le cas, au moins, nous aurons essayé. Mais, en tout cas, nul n'a à se prévaloir d'une quelconque supériorité. Stephen King, John Grisham, Victor Hugo, Balzac, etc. ont beau se prévaloir d’être connu et reconnu, ils ont tous débuté petitement. Ils auraient tous pu ne pas être connu, si leur destin avait tourné autrement. Ils ont tous connu l'indifférence, les difficultés, la pauvreté parfois, avant de connaître le succès. L'auteure d'Harry Potter était une sombre inconnue, a été refusée par de nombreux éditeurs, avant que l'on lui donne sa chance, et d'obtenir le succès qu'on lui connaît. Et tant mieux pour elle.

Mais nul ne peut présager de l'avenir d'un texte. Et cette personne à laquelle j'ai fait référence encore moins que quiconque ; même si elle appartient à un comité de lecture obscur et qu'elle a reçu un ou deux prix littéraires. Combien de prix littéraires d'ailleurs, gisent sous la poussière de bibliothèques ; combien de comités de lecture se sont trompé sur la valeur d'un ouvrage. C'est finalement le public qui décide. Et c'est tant mieux. Aujourd'hui, tout le monde a le droit à sa chance via internet, et c'est tant mieux.

Alors, haut les cœurs, confrères et consœurs écrivains. Ne nous laissons pas intimider par ce genre de personne aux chevilles enflées par l'orgueil dû a sa position, à sa croyance dans le fait d’être une privilégiée, et sa vision tronquée de ce qu'est la littérature. Remettons nous à l'ouvrage, et écrivons, écrivons, et écrivons encore...

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