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Mes Univers
22 octobre 2017

Joyeux anniversaire :

X1

Je tiens à remercier tous ceux et toutes celles qui m'ont souhaité – et qui vont me souhaiter – un heureux anniversaire tout le long de cette journée. Du plus profond de mon cœur et de mon âme, je leur en suis profondément reconnaissant. Ça me réchauffe momentanément le cœur et l'âme, qui affrontent quotidiennement les déserts glacés de la solitude et du silence. Car si ce n'est les quelques échanges via Facebook avec les personnes qui me sont chères, sur ce jour pèse une chape de plomb constituée de claustration et impuissance.

 

Je pense à Noucky, ma meilleure amie, ainsi que « toute sa tite famille » dont les dialogues en « mp » ou par SMS sont si importants pour moi. Si j'ai un rêve que les Dieux pouvaient m'accorder un jour, ce serait de la rencontrer et de partager avec elle tout ce dont nous discutons régulièrement, autour d'un déjeuner par exemple. Je suis persuadé que j'en pleurerai de chaudes larmes de reconnaissance et d'émotion, tellement j'en serai heureux.

 

Je pense à Jérémy et son amitié indéfectible, à nos conversations, environs une fois par mois, par téléphone, durant lesquelles nous parlons philosophie, actualité, histoire, devenir de l'Humanité… Je pense à Ca ro, avec laquelle, depuis peu, j'ai noué des liens amicaux, par téléphone également, qui me réconfortent énormément. Je pense à Anne, avec je parle de temps en temps ésotérisme quand elle m'appelle. Je pense à Dulcé Batista, pour laquelle j'éprouve une tendresse particulière.

 

Et bien d'autres encore, qui se manifestent plus ou moins souvent en fonction de leurs possibilités. Mais ces quatre personnes-ci sont celles avec lesquelles, si la possibilité m'en était donnée, j'offrirai la moitié de mon espérance de vie pour être à leurs cotés à cet instant précis.

 

Aujourd'hui, si ce n'est la compagnie de cette personne dotée d'une sclérose en plaques dont j'ai la charge en permanence, et dont je prends soin à chaque seconde de mon existence, je suis seul. Irrémédiablement seul. Inévitablement seul. Ma maman est ma grand-mère, bien entendu, m'ont envoyé un SMS pour me souhaiter un heureux anniversaire. Mais elles se trouvent actuellement en Thaïlande pour quelques jours encore. Ma sœur vit à 300km de chez moi. Peut-être aurais-je un coup de fil expéditif de sa part, ou une carte postale virtuelle, pour marquer le coup. Rien de plus cependant.

 

Je vais consacrer mon après-midi, comme à l'accoutumée, à visionner un certain nombre d'émissions que j'ai enregistrées au cours de ces dernières semaines. Je suis en retard les concernant, je l'avoue, parce que j'ai consacré une fraction non négligeable de mon temps, de mon énergie, de mon attention, de mes forces, à poursuivre la rédaction de mon chapitre en cours, et rattaché à mon ouvrage intitulé « les Origines idéologiques et ésotériques du Nazisme ».

 

Par ailleurs, vendredi, pour la seconde fois, Facebook m'a bloqué l'accès aux groupes auxquels je contribue journellement. Quelqu'un m'a dénoncé parce que l'extrait de mes « Brèves Philosophiques » à propos de l'approche historiques des textes fondateurs des trois grandes religions monothéistes actuelles, ne lui a pas plu. Ca a été, pour moi, un nouveau coup de massue qui m'a profondément meurtri. Je tiens à rassurer Anna Maria Batista Viana malgré tout – elle dirige le groupe « les Grenades ». Une fois cette restriction levée, je continuerai de publier mes « Brèves Philosophiques » dans son groupe, ainsi Que sur mon mur et le groupe que j'administre « Mon Univers ». Et exclusivement ceux-ci. Quant à mes extraits de « De Deiteus Mythica » ou mes « Mémoires personnelles », rien ne change. Je les diffuserai au sein des groupes auxquels je les destine normalement.

 

Ceci-dit, cette seconde sanction en moins d'un mois m'a profondément heurté et blessé. Quand je pense que des intolérants de tous poils, que des apprenti-djihadistes, que des sexistes, que des violeurs, que des pédophiles, que des néo-nazis, etc. ont la liberté de s'exprimer sans que les modérateurs de Facebook n'interviennent, cela déchire l'âme. Et moi, qui tente modestement, humblement, d'apporter un peu de réflexion, de raison, de sagesse, au travers des articles que je dédie à mes lecteurs et lectrices, je suis jugé et condamné. Cela m'est d'autant plus insupportable que j'ai consacré énormément de temps, d'énergie, de labeur, pour les rédiger ; au détriment de mes recherches sur le Nazisme, et me retardant pour l'écriture de cet ouvrage qui me tient à cœur. J'en suis écorché. C'est comme si je hurlais de douleur au milieu d'une foule pour laquelle je serai invisible et inaudible...

 

Bref, aujourd'hui, je remercie tous ceux et toutes celles qui me manifestent leur amitié en publiant de petits mots affectueux sur mon mur à l'occasion de mon 48e anniversaire. Sincèrement, véritablement. Cela me touche et m'émeut.

 

Pour autant, comme j'aimerai être entouré de ceux et de celles que j'ai cité plus haut. Comme j'aimerai que ma famille soit présente, avec eux, pour partager un moment unique qui ferait de moi, pour une fois, un homme heureux. Et surtout, dénué de cet éternel sentiment d'isolement et de silence ; prisonnier derrière une vitre à attendre que l'on remarque ma présence. Je m'épuise en effet de mes mimiques et mes mots désespérés afin de susciter un geste, une parole, envers moi. En vain, ou presque, évidemment. Que j'aimerai briser cette vitre pour rejoindre ces hommes et ces femmes auxquels je tiens. Que j'aimerai que la lumière que je discerne en eux et elles réchauffe mon cœur et mon âme lacérés par ce vide abyssal. Car c'est lui qui m’enchaîne à cette tristesse, à ce désespoir, dont je suis le prisonnier. Car c'est lui qui, malgré mes efforts démesurés pour m'en libérer, m'avale depuis le jour où, en 2002, une page de ma vie s'est tournée ; depuis le jour où, en 2004, le socle sur lequel depuis mon enfance, s'était bâti mes familiales certitudes, a explosé ; depuis le jour où, en 2012, on a découvert la sclérose en plaques de la personne de ma famille qui vit avec moi, et dont je vois l'état se dégrader très lentement, mais irrévocablement. Me contraignant à ne plus sortir de chez moi pour être à son chevet continuellement, puisque seule, elle n'est pas capable de se débrouiller et que je dois tout prendre en charge.

 

Je ne lui en veux pas. Je n'ai aucun jugement à porter à son encontre. Je m'y emploie volontiers, sans rancœur ni récrimination. Que ce soit bien clair. Et gare à ceux ou celles qui s'imagineraient le contraire !!! Mais cette situation contribue à ce renfermement, à cette solitude, à ce silence, inéluctables, irréversibles dont je suis – et elles aussi – la victime. Puisque notre famille estime que les contraintes et les obligations qu'elles impliquent de sa part, sont inacceptables pour elle. Puisqu'elle pense que « c'est mon problème, et pas le sien, qu'elle ne souhaite que le meilleur de moi – et d'elle. Et qu'elle n'a pas a subir le poids qui m'écrase, qui m'étreint, quand je suis avec elle.

 

Alors, oui, je rêve de partager avec ceux et celles que j'ai cité plus haut ce que je garde en moi, au plus profond de mon âme et de mon cœur. Car, comme dit le proverbe : « Si on ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis. » Et ces amis sont ce qu'il y a de plus important pour moi. Noucky, que me pousse en avant pour réussir dans ce livre que j'écris ; qui est là pour moi quand je ne vais pas bien, comme je suis là pour elle et sa tite famille quand elle traverse une épreuve ; parce que c'est normal, naturel, en tant qu'ami, que je m'y emploie pleinement. Ca ro, Jérémy, Anne Dulcé Batista, que je rêve de rencontrer aussi un jour pour des raisons à peu près similaires. Et tous les autres, vous tous et vous toutes qui me lisez et suivez plus ou moins régulièrement. Vous embellissez virtuellement ce que je ne peux vivre au sein d'une réalité source de larmes, de souffrances, de terreurs, de solitudes, et de silences. Tandis que seuls mes mots, mes textes, mes articles, mes commentaires, sont les seules réponses que je suis susceptibles d'engendrer. Les seuls réceptacles de la personne que je suis en vérité…

 

Dominique Capo

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