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28 octobre 2017

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux, pages 931 à 932 / 1803

X1L’époque du shogunat des Ashikaga, à partir de 1338, est connue sous le nom de « période de Muromachi ». Surveillant les deux Empereurs, Ashikaga Takauji instaure sa loi sur tout le pays. Mais la rivalité entre les deux cours impériales entraîne une suite de guerres civiles ininterrompues.

 

Takauji doit en effet lutter contre Go-Daigo, qui n’abandonne pas ses prétentions au trône. L’Empereur meurt en 1339, mais son fils Go-Murakami continue le combat. Takauji doit également résister aux guerriers qui se rebellent contre le maintien u système impérial : ils n’acceptent plus ses lourds impôts ni la puissance de ses maisons nobles et des grands monastères. Mais le face à face avec les rebelles de la cour du Sud est terrible : de 1352 à 1355, la lutte pour la maîtrise de Kyoto ne connaît pas de répit. Elle se termine en faveur des Ashikaga. La capitale sort meurtrie de cette guerre civile : maisons, palais, administrations ont brûlé, ses habitants ont connu la faim, les épidémies.

 

Takauji meurt trois ans après sa victoire décisive ; son fils Yoshiakira lui succède à la place de shogun. Il doit faire face aux derniers sursauts de résistance du Sud. Il meurt en 1368, la même année que Go-Murakami, le fils de Go-Daigo.

 

Son fils, Yoshimitsu, prend à son tour le pouvoir. Il renforce l’autorité du bakufu et réussit à réconcilier les deux lignées impériales : la cour du Sud cesses donc de se rebeller. Le pouvoir impérial est en fait réduit à l’impuissance. Les nobles perdent leur autorité à Kyoto et les guerriers y prennent de plus en plus d’importance. Yoshimitsu, grâce à ses conseillers, organise un gouvernement efficace. Il dépense cependant des sommes considérables en ouvrages somptuaires. Il se fait ainsi bâtir une nouvelle demeure dans le quartier de Muromachi ; un Palais de Fleurs, « Hana no Gosho », aux jardins merveilleux. Puis il décide la construction du Rokuon-ji de Kitayama, une résidence monacale, et y fait ajouter, en 1398, le Pavillon d’Or, « Kinkaku-ji ». Il multiplie les fondations pieuses. Son pouvoir et sa gloire surpassent ceux des Empereurs qui se succèdent durant son règne. En 1394, Yoshimitsu se retire dans son Pavillon d’Or et laisse le shogunat à son fils Yoshimochi. Il continue cependant à assurer la direction du pays à partir de sa retraite dorée, jusqu’à sa mort en 1408.

 

 

Amérique Centrale, XIVème siècle :

 

En 1325, la représentation d’un aigle juché sur un cactus et dévorant un serpent est liée à la fondation de Tenochtitlan par la tribu de guerriers nomades, les Mexicas. Et, après avoir quitté l’Aztlan, et connus une longue errance, ces Chichimèques viennent peupler le plateau central du Mexique sur les vestiges de la Civilisation Toltèque. Ils arrivent en effet des steppes désertiques du Nord par vagues successives.

 

Guidés par Huitzilopochtli, leur Chaman, les Mexicas progressent vers le Sud, par étapes jalonnées de luttes tribales. Vivant de la chasse en longs déplacements, les tribus s’orientent grâce aux Etoiles qu’elles divinisent. Ces nomades emportent dans leurs pérégrinations des fardeaux sacrés, paquets qui enferment quelques objets symboliques – pierre, plumes précieuses, silex ou fleurs séchées – représentant les Dieux. Et, finalement, au lac de Texcoco, la prédiction qui annonce la fin de leur errance : l’aigle sur le cactus dévorant le serpent. C’est à cet endroit qu’ils bâtissent leur premier sanctuaire et fondent Tenochtitlan ; et qu’ils célèbrent Huitzilopochtli, qui devient le dieu du Soleil. Ce fait se situe lors de l’année des deux roseaux.

 

Tenochtitlan est édifiée au milieu d’un lac, sur un archipel d’îles artificielles, constitué de radeaux de branchages recouverts de boue au fond du lac. Ces matériaux flottants s’enracinent au fond des marais et contribuent à l’assèchement partiel de la lagune. Des palais, des chaussées sont ensuite construits par dessus, mais l’eau reste présente partout : on peut entrer en bateau dans le palais de l’Empereur, les rues sont parcourues de canaux. Grâce à des aqueducs, l’eau potable arrive dans tous les quartiers, des ponts relient tous les îlots, les chaussées sont si larges que huit cavaliers peuvent y circuler de front. Toutes les routes convergent vers Tenochtitlan, qui devient rapidement un carrefour d’échanges important.

 

Dans la ville, le quartier, ou « calpulli », est la base de l’organisation territoriale. Les fonctions de son chef, élu à vie, et entouré d’un conseil d’Anciens, sont celles du « tecuhtli », le seigneur. L’autre hiérarchie religieuse concerne les prêtres, les « tlamacazqui ».

 

Comme leurs voisins des bords du lac, les Mexicas, pèchent et tirent à la flèche les oiseaux lacustres. Ils doivent cependant payer tribut aux Tépanèques de la cité proche d’Azcapotzalco, plus puissants qu’eux. Cette tutelle se poursuit sous le règne des trois premiers souverains Aztèques : Acamapichtli, son fils Huitzilihuittl – qui agrandit la ville et développe le commerce -, et Chimalpopoca.

 

A suivre...

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