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1 décembre 2017

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux, pages 960 à 961 / 1803

X1Le huitième panneau dévoile une Laie jouant de la cornemuse et faisant danser trois Marcassins ; la Laie – ou Druidesse – représente ainsi le « caaput mortuum », et le reste démontre que l’Alchimie est le jeu des Enfants et un Art de Musique ; quant aux trois Marcassins, ils désignent les trois phases du Grand Œuvre. Le neuvième panneau annonce une Sirène Noire sur le point d’enfanter ; elle tient un Miroir dans la main droite. Il s’agit là de la Vierge parturiente, la Terre Primitive qu’il faut choisir comme sujet pour le Grand Œuvre. Le Miroir est celui dont nous parle le Cosmopolite : « En son Royaume, il y a un Miroir dans lequel on voit tout le Monde. Quiconque regarde en ce Miroir peut apprendre les trois parties de la sapience des Hommes. ».

 

Le dixième panneau surgit en indiquant un Chariot à Voile gonflé par le Vent ; il est conduit par une Femme. Or, la Voile désigne en fait la voie humide, et le Chariot, la voie sèche. L’Alchimie est en effet un Art de Navigation. Mais, pour atteindre le port, la pureté – la jeune Fille – est indispensable. Le onzième panneau représente un Oiseau de belle envergure qui tient un Coq sous sa patte. C’est la quintessence du Feu, la Force Créatrice, la réalisation du Grand Œuvre annoncée par le Coq. Le douzième panneau exhibe une énorme Levrette accroupie, tandis qu’un petit Chien tente de lécher le museau de son aînée. Il faut savoir que la Levrette est une chienne d’Arménie, ou de Mercure, et que son partenaire désigne le Chien de Corascène, ainsi que le Soufre. De plus, le rapport des tailles est celui des proportions du Mercure et du Soufre nécessaires à la matérialisation du Grand Œuvre. Le treizième panneau laisse donc apparaître un Homme au corps de Lion ; il brandit une massue et se couvre d’un bouclier de fer. Cet être Humain indique l’importance de l’union de la théorie et de la pratique ; le combat qu’il faut mener pour ouvrir la Matière. C’est pour cette raison que le quatorzième panneau arbore un autre Homme dont le corps se termine par un Serpent ; il étreint une jeune Fille nue et enceinte qui tient une Grenouille entre ses jambes croisées. L’Homme anguiforme désigne le Feu utile au développement de l’embryon métallique.

 

La totalité du bas relief suggère la coction finale du Grand Œuvre. Le quinzième panneau montre un Singe assis sur l’un des deux Coffres que porte un Eléphant. Le Singe est l’Alchimiste, et l’Eléphant est le porteur des dons de la Pierre des Sages. Enfin, le seizième panneau produit une forte Licorne au repos sur le sol, les pattes repliées sous elle. Elle est, au final, l’emblème de la Pureté ; la Lumière naissante du Mercure. ».

 

Une fois qu’il en a terminé avec ses explications « Alchimiques », Jacques Cœur confie son manuscrit à son conseiller le plus proche : Monsieur de Rudavel. Or, un peu plus tard, celui-ci partage les Secrets de cet ouvrage avec Denis Zachaire, un fervent Adepte de la Tradition Alchimique toulousaine ; tout comme Jacques Cœur, il est issue de l’Ecole Esotérique de Montpellier. Puis, Monsieur de Rudavel et Denis Zachaire tentent une nouvelle fois de réaliser le Grand Œuvre ; sans plus de succès que Jacques Cœur.

 

En 1453, au moment où Jacques Cœur est emprisonné au château de Poitiers, celui-ci est scrupuleusement surveillé par une multitude de gens d’armes. La fenêtre de sa cellule est murée, sa porte bardée de plaques de fer.

 

Mais, un jour, il s’évade. Mystérieusement, il parvient à déverrouiller la porte de son cachot. Il s’enfuit de la forteresse. Il rejoint les couvents et les monastères des environs afin de se soustraire aux recherches menées par les agents du souverain. Et Bénédictins et Cisterciens se mobilisent bientôt pour le protéger et le faire disparaître.

 

Car, une enquête est aussitôt diligentée pour comprendre comment il a pu s’évader. Pourtant, celle-ci ne permet de confondre aucun complice au sein de la citadelle et dans les bourgs alentours ; il n’y a donc qu’une seule explication : le prisonnier est sorti de sa cellule par la porte, puis s’est évanoui dans la nature, avant de se diriger vers le cloître le plus proche.

 

Parallèlement, en 1453, l’armement demande toujours davantage de métal, qu’il s’agisse des armures traditionnelles, des canons, des arquebuses ou des boulets. Les canons, coulés en bronze, sont montés sur roues, munis d’une crémaillère ou de tourillons de manière à cibler exactement l’objectif. Valturio décrit pour la première fois une sorte de bombe, boulet creux rempli de poudre ; progressivement, les calibres des bouches à feu se standardisent ; quant aux armes portatives – arquebuses, canons à main -, elles peuvent être désormais maniées par un seul homme, bien qu’il faille attendre longtemps pour mettre le feu à la poudre par un système de rouet frottant un silex à l’aide d’un ressort.

 

L’architecture militaire s’adapte à ces nouveaux engins : citadelles et murailles s’abaissent et se renforcent à la base pour résister aux projectiles, les bastions reçoivent des batteries de canon.

 

A suivre...

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