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31 décembre 2017

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux, pages 990 à 991 / 1803 :

X1Italie, première moitié du XVIème siècle :

 

A la fin du XVème siècle, à l’époque où Léonard de Vinci habite Florence, la ville est un havre pour beaucoup d’Occultistes et de Magiciens influents. Les Médicis, la famille régnante, est fascinée par les sujets Hermétiques. Casimo l’Ancien et son petit fils Laurent le Magnifique ont encouragé leurs travaux Esotériques ; ils ont même patronné une grande synthèse des diverses notions Occultes existantes.

 

Léonard de Vinci sait par exemple qu’au cours de son règne, Casimo l’Ancien a envoyé des émissaires un peu partout en Europe, en quête d’un ouvrage attribué à Hermès Trimegiste : le « Corpus Hermeticum ». Puis, une fois retrouvé, il a financé Marsile Ficin, afin qu’il en établisse la traduction en latin. Tandis que de son coté, Laurent le Magnifique a aidé Pic de Mirandole à introduire la Kabbale et ses Rites Initiatiques au cœur de la péninsule Italienne.

 

Peu à peu, Léonard de Vinci devient un homme de plus en plus paradoxal. Solitaire, il est pourtant bientôt – tout en restant Franc-Maçon – l’âme d’un autre groupe organisé : « le Prieuré de Sion » ; cette Confrérie existe depuis des siècles et compte des individus et des Familles parmi les plus influents d’Occident. Dédaigneux des diseurs de bonne aventure, il se paye les services d’Astrologues et d’Alchimistes. Végétarien et ami des bêtes, il éprouve un amour très modéré des humains ; il dissèque d’ailleurs des cadavres de façon obsessionnelle et assiste aux exécutions avec l’œil d’un anatomiste. Enfin, penseur profond, il est également féru d’Enigmes, de supercheries et de mystifications. Des pans entiers des Savoirs picturaux de Léonard de Vinci évoquent ainsi des Rites sinistres et des pratiques Magiques. Mais, en même temps, ils ouvrent à la Connaissance ; nombre de ses tableaux incorporent en effet ses Symboles les plus précieux.

 

Pour ce faire, Léonard de Vinci peint souvent plusieurs fois le même sujet. Et dans toutes ses toiles, il inclut des représentations qui permettent une compréhension plus profonde de l’œuvre entière. De plus, à chaque fois, le positionnement des motifs sur la toile est exposé en fonction de sa relation avec le Nombre d’Or. En voici quelques échantillons :

 

En 1478, pour « la Vierge aux Rochers », il existe deux versions. La première lui est commandée par une Organisation connue sous le nom de « Fraternité de l’Immaculée Conception ». Elle porte sur une figure unique qui doit constituer le panneau central d’un triptyque ; et celui-ci est destiné à l’autel de la chapelle de l’église San Francesco Grand, à Milan. Son contrat avec elle précise d’ailleurs le thème de l’œuvre : un épisode de la fuite en Egypte, au cours duquel Joseph et Marie trouvent refuge dans une caverne. Ils y rencontrent Jean-Baptiste, enfant protégé par l’Archange Uriel.

 

En 1481, dans « l’Adoration des Mages », ces derniers ne sont que deux, et non trois comme dans les Ecritures. L’Encens et la Myrrhe font bien partie des offrandes, mais pas l’or. Pourtant, l’or est non seulement symbole de richesse, mais encore de royauté ; celle-ci semble donc être refusée à Jésus.

 

En 1485 enfin, dans « la Cène », il montre un Jésus – qu’il appelle « le Rédempteur » - regardant de manière contemplative vers le bas et légèrement vers la gauche. Ses mains sont posées sur la table, comme s’il présentait un cadeau au spectateur. Mais il n’y a pas de vin devant lui ; d’ailleurs, c’est à peine si il y en a sur la table. A coté de lui, Saint-Jean est représenté par une femme qui paraît menacée ; sa main est tendue sur son cou incliné avec grâce. Le Rédempteur semble alors aussi inquiété par un index dressé devant son visage. Et l’ensemble formé par Jésus et cette femme – en dessinant à eux deux un grand « M » - ont l’air inconscient de ces dangers.

 

Enfin, en 1488, il peint le portrait de l’un des disciples de Saint-Thaddeus ; mais celui-ci possède ses propres traits.

 

Par contre, dans le domaine des mécaniques, même s’il a parfaitement connaissance des dessins et des traités de Valturio ou de Francisco di Giogio, ses prédécesseurs, Léonard de Vinci pense de façon indépendante. Il se fie à ses expériences et à ses observations, convaincu que des considérations mathématiques doivent déterminer l’enchaînement des idées. Ses préoccupations demeurent celles d’un ingénieur, d’un constructeur, et non d’un savant : il lui manque des instruments de mesure et un langage adéquat. En mécanique, il s’intéresse toute sa vie à la machine volante. Il observe oiseaux et chauve-souris, étudie leur envergure, leur inclinaison, leur position par rapport au vent, comprend que c’est la résistance de l’air qui maintient un corps en vol.

 

A suivre...

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