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10 janvier 2018

De Deiteus Mythica, le Mythe des Demi-Dieux, pages 1001 à 1003 / 1803

X1Or, bientôt, l’intervention à Parme des troupes françaises contre le pape Jules III rallume les guerres d’Italie. Ces troupes soutiennent ensuite la révolte de Sienne contre Charles Quint. Avec l’accord secret du nouveau pape, Paul IV, c’est au tour de Naples d’être visée. François de Guise a pour mission d’en chasser les Espagnols, mais Philippe II reprend la guerre sur les frontières du Nord de la France. Grâce à son mariage avec l’Anglaise Marie Tudor, il a pu lever une armée particulièrement puissante et, à Saint-Quentin, les troupes d’Henri II sont écrasées : l’armée royale compte 3000 morts et plusieurs milliers de prisonniers.

 

Frappée par une grave crise financière, l’Espagne choisit alors la négociation, et les deux protagonistes signent le traité de Cateau-Cambrésis. Henri II renonce définitivement à ses visées sur l’Italie et évacue le Piémont et la Savoie, ce que les soldats considèrent comme un impardonnable abandon. Malgré tout, la France récupère Saint-Quentin et Calais et s’agrandit des Trois-Évêchés – Metz, Toul et Verdun -, qui sont autant d’avancées en terre d’Empire. Dans le Piémont, elle conserve également pour trois ans, cinq places fortes.

 

De plus, s’ajoutant aux guerres extérieures, de graves menaces pèsent sur la paix intérieure du royaume. Inquiet de la progression de la Réforme, Henri II adopte une législation répressive. En 1547, au Parlement de Paris, est créée une « Chambre Ardente », qui rend, en trois ans, plus de cinq cents arrêts contre les protestants. Aux tribunaux laïques est confié le jugement des hérétiques : en cas de scandale public, la peine prévue est la mort. L’Edit d’Ecouen nomme des commissaires chargés de poursuivre les protestants. Mais le Calvinisme gagne du terrain, en particulier dans la noblesse où se forment deux groupes irréconciliables. Jusque là, les grands du royaume ont été occupés à l’extérieur, et la politique royale a su contenir les tensions intérieures. Avec la paix, la noblesse guerrière est désœuvrée.

 

Longtemps, la petite cité de Guillestre, et particulièrement sa « rue des Masques » - c’est à dire « des Sorciers » -, est réputée dans toute la France pour être un lieu de Sabbat important. Tandis qu’en 1547, à l’avènement d’Henri II, celui-ci fait bâtir un Hôtel pour sa favorite à Anet. Mais il ordonne d’ériger son entrée de façon très étrange : en effet, on y pénètre par une porte située entre deux colonnes de pierre blanche et entre deux sarcophages de marbre noir. En outre, une singulière horloge surmonte son grand portail. Juste à coté de cette dernière se trouve un planisphère et un zodiaque mettant quotidiennement en mouvement la Lune, les étoiles et les planètes errantes.

 

A ce moment là, la population s’accroît de nouveau, la production agricole s’améliore grâce aux progrès de l’outillage, et les villes se développent fortement : la population de Paris dépasse les 200 000 habitants, tandis que Lyon devient une importante place commerciale. Et même si la ville ne connaît pas un urbanisme à l’italienne, elle s’embellit et se modernise.

 

Sous Henri II, l’Etat est puissant. Pour la première fois, le travail du gouvernement se fait au sein d’un véritable système ministériel, et l’administration est supervisée par quatre « secrétaires d’Etat ». La tenue des registres du Trésor royal est confiée à un « contrôleur général ». Henri II poursuit l’œuvre d’unification du système judiciaire français en créant les présidiaux, intermédiaires entre les parlements et les juridictions inférieures.

 

Durant cette période, les grands corps du royaume sont soumis à la personne du roi. Fidèle aux traditions et s’entourant de conseillers issus des grandes familles du royaume, comme les Guise ou le connétable de Montmorency, il est soutenu par la noblesse.

 

La cour gagne en éclat, bien que le roi ait supprimé les bals et les concerts. L’étiquette, introduite par Catherine de Médicis, se renforce. Les voyages prestigieux qu’entreprend le roi à travers le pays exaltent la monarchie et donnent lieu dans les bonnes villes à de grandes réjouissances dignes des triomphes antiques. La splendeur de la cour doit beaucoup aux dames, et tout particulièrement à Diane de Poitiers, maîtresse d’Henri II, qui fait graver son chiffre, entrelacé à celui du roi, sur les frontons de Chenonceaux, du Louvre ou de Fontainebleau.

 

En 1550, sur l’une des îles de Lérins – l’île Sainte-Marguerite -, un homme mystérieux – Félicien LeBruet – fait construire sa propriété à flanc de falaise. Il la nomme « Grand Jardin ». Et juste à coté d’elle, il fait ériger un minuscule bâtiment n’ayant apparemment aucune utilité. Il fait d’ailleurs appeler ce dernier « les Oubliettes ». Mais en fait, il s’agit de l’entrée d’un passage souterrain menant à sa Bibliothèque privée.

 

Car Félicien LeBruet sait depuis longtemps que cette île a jadis servi d’abri prolongé à Appolonius de Tyne ; l’un des plus grands Initiés de l’Antiquité. Félicien LeBruet est donc persuadé que l’homme a caché quelque part ici des talismans puissants fabriqués par les premiers Pharaons. Plusieurs de ses livres Occultes y font référence. Nombre de leurs chapitres établissent d’ailleurs un lien entre Appolonius et la Science Magique autrefois détenue par les Princes d’Egypte.

 

A suivre...

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