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Mes Univers
18 janvier 2018

Amour brisé :

X1Je n'y peux rien, c'est plus fort que moi. Mais à chaque fois que je pense à toi, à chaque fois que je te vois, à chaque fois que je te parle, j'ai le cœur qui saigne, j'ai le cœur qui pleure. Déchiré, torturé, craintif, meurtri, anéanti, il n'a pas d'autre choix que de se terrer dans l'ombre et la solitude. Il n'est pas capable de s'ouvrir à toi – ou a quiconque d'ailleurs -, puisqu'il est trop perturbé, parce qu'il est trop traumatisé, parce qu'il trop ébranlé par les intenses émotions que tu suscite en lui.

 

Ces émotions sont teintées de souvenirs brisés. Ces émotions font ressurgir des rêves d'antan jamais réalisés. Ces émotions réveillent de fragments de l'homme que j'ai été et que je ne serai plus jamais. Ces émotions me rappellent les mille tourments dont j'ai été la proie pendant si longtemps. Elles m'empoisonnent le corps et l'esprit. Elles détruisent inévitablement, sans que je ne puisse l’empêcher – ou même, juste un minimum les maîtriser – des espoirs qui m'ont été jadis confisqués. Et auxquels je suis enchaîné ; une prison dont nul n'est capable de me délivrer.

 

Je suis impuissant à les refouler. Elles me condamnent à ne jamais être en paix. Elles m’ôtent toute possibilité de trouver un minimum de sérénité, de tranquillité, de sécurité. Elles me rappellent à quel point je suis un homme dont des pans entiers de la personnalité sont disloqués. Elles me rappellent cette époque où l'on m'a appris à me haïr, à me mépriser, à me replier sur moi-même dans le but d'échapper à cet enfer permanent. Cet enfer que les femmes que j'ai croisé au cours de mon existence n'ont fait qu'amplifier ; qu'exacerber à un point que je ne puis m'en libérer.

 

Alors oui, à chaque fois que je pense à toi, à chaque fois que je te vois, à chaque fois que je te parle, ces émotions me submergent inévitablement. Ces cauchemars d'autrefois remontent à la surface. Je me sens insignifiant, sujet de moqueries, de rejets, d'infamies. Je me vois comme un monstre, comme un importun dont l'existence n'a aucune valeur ; une personne que l'on néglige parce que c'est ainsi que l'on me perçoit ; une personne que l'on oublie aisément, parce que ça a toujours été comme ça. Comment, dès lors, pourrais-je lutter contre ces automatismes instinctifs qui font de moi un paria ? Ce sont des ressentis qui arpentent les tréfonds de mon âme, de mon cœur, et de mon corps. Et que ta beauté, ton charme, ta féminité, ta volupté, que la lumière éclatante qui, à mes yeux, émane de toi, rendent insupportables...

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