Modifications du 07/07/2018 :
Un jour, je ne sais pas quand - c'est une question de budget et place. De budget parce que l'achat des figurines de mes collections King and country prennent l'essentiel de celui-ci. Et contrairement à celles des Étains du Prince, elles sont en édition limitée dans le temps ; deux ans généralement avant qu'elles ne disparaissent de la vente, qu'elles soient introuvables et donc très chères monétairement, ou éventuellement en vente aux enchères. J'ai d'ailleurs dernièrement reçu une série de catalogues de Drouot, d'un collectionneur récemment décédé, et dont la famille vendait ses figurines. Mais là, je ne peux pas m'aligner !! - Bref contrairement aux figurines King and country, les figurines des Étains du Prince sont en vente pour un temps indéfini.
Il y a aussi une question de place. Les murs et les étagères de mon appartement ne sont pas extensibles. Aujourd'hui, je possède environ 3300 ou 3400 figurines. Régulièrement, je suis obligé de réagencer leurs emplacements, afin de libérer de l'espace. Il est sûr que si j'avais une maison, comme celle de ma maman par exemple, avec une quinzaine de pièces, j'en réserverai spécifiquement une ou deux afin de les consacrer à l'exposition de mes différentes collections. Je les déploierai en scènes évoquant chaque période de l'Histoire qu'elles explorent. Doux rêve qui ne se réalisera sans doute jamais pour bien des raisons. Comme celui de consacrer une ou deux autres pièces d'une éventuelle maison, afin de les transformer en bibliothèques monumentales où je pourrais ranger les milliers de livres, de BD, que j'accumule depuis des dizaines d'années.
Je crains que mes proches ne s'en soucient pas, ne se sentent pas concernés par le déploiement d'énergie, de temps, d'attention, etc. que j'y mets. Je crains que, comme à l'accoutumée, ici ou ailleurs, tout ceci ne soit jeté aux oubliettes parce que ce qui prime chez la grande majorité des gens, c'est leur quotidien, alors que chez moi, le plus important - mon quotidien - est tout ce que j'évoque là. Un fossé impossible à combler qui fait de moi une personne solitaire, souvent malheureuse de ne pas pouvoir partager tout cela avec les gens que j'aime. Ce que j'ai subi ces derniers mois sur mon compte Facebook "Dominique Capo" l'a encore démontré. J'en porte encore de profondes cicatrices que je garderai toute ma vie, je pense, et qui viennent s'ajouter à toutes les autres qui ont jalonné mon parcours personnel depuis que je suis enfant.