Pensée du jour

Et maintenant, tandis que Paris s'embrase, que je crains pour les personnes qui me sont chères et qui habitent la capitale, qui se consacrent aux autres en participant d'une manière ou d'une autre au Téléthon, je me replie une fois de plus sur moi-même.

Quel autre choix ai-je, de toute façon ? Aucun !!! Si ce n'est être enchainé à l'angoisse et au stress ; des émotions qui me vampirisent, mais qui sont au-delà de ma raison. Car si ma raison me dit de ne pas stresser ou m'angoisser, mes émotions, telles une tempête qui se meut en moi, dévastent tout sur leur passage. Et j'attends, j'attends, des nouvelles de ceux et celles pour lesquels j'ai peur.

Alors, je fuis en moi-même pour tenter d'oublier - au moins momentanément - cette peur. Combat permanent, titanesque, qui me met à genoux ; tenter, en vain, d'espérer. Repousser cet espoir pour ne pas être déçu par lui parce qu'il ne s'est pas matérialisé dans la réalité. Et se réfugier ailleurs, loin, le plus loin possible, plonger jusqu'aux abords des ultimes de mon esprit pour ne pas m'effondrer...