Pensée du 22/12/2018 :

Je suis sincèrement et profondément convaincu que pour qu'il y ait des gens qui vivent heureux, épanouis, entourés, considérés, respectés, honorés, etc. il faut qu'il y en ait d'autres qui soient malheureux, oubliés, mis de cotés, abandonnés, blessés, affligés, moqués, etc.

Les relations entre les gens sont interdépendantes. Elles sont rattachées les unes aux autres ; inaltérablement, inévitablement, continuellement. Les actions, des pensées, des mots, des intentions, des projets, des espoirs, des rêves, des ambitions, des un(e)s ont forcément des conséquences sur ceux des autres. C'est l'essence mêmes de ce qui nous lie. C'est l'essence même de ce que nous partageons, échangeons, construisons, désirons... ou pas.

Donc, en partant de ce principe, quelle que soit la situation professionnelle, sociale, culturelle, territoriale, quelle quel soit notre apparence, notre intelligence, la raison, la sagesse, le savoir, la spiritualité, dont nous sommes dotés, il y en aura toujours qui aurons les moyens ou les capacités d'en retirer de la joie et du bonheur. Et il y en aura d'autres qui, pour les mêmes causes, en souffriront, seront délaissés, ne seront pas respectés ou honorés, demeureront invisibles aux yeux de leurs semblables.

C'est une constante au travers de l'Histoire de l'Humanité. Cela n'a rien à voir avec Dieu, le Destin, la chance ou la malchance, ou autre billevesée. Ce n'est pas une question de trajectoire personnelle, de qualités et de défauts, de forces ou de faiblesses, de compétences ou d'incompétences, etc. C'est notre société, notre civilisation, qui s'est, depuis tours bâtie ainsi.

Après tout, pour résumer, pour qu'il y ait des vainqueurs, il faut bien qu'il y ait des vaincus. Pour qu'il y ait des heureux, il faut qu'il y ait des malheureux ; des honorés et des déshonorés... Il faut être aveugle ou naïf pour ne pas en être conscient, ou ne pas le prendre en compte à chaque instant de son existence...