1er Mai 2019 :

 

Je vais vous avouer quelque chose : aujourd'hui, malheureusement, Black-Blocs, casseurs, brutes d'extrême-droite et d'extrême-gauche, Gilets-Jaunes radicalisés, j'en passe, se rassemblent à Paris pour mettre la capitale à feu et à sang. En marge des défilés traditionnels des syndicats destinés à honorer la fête du Travail, ils sont déterminés à tout saccager.

Eh bien, je vais peut-être en choquer certains et certaines - ce ne sera pas la première fois, ni la dernière sans doute -, mais je n'ai que du mépris pour ces barbares des temps modernes. Ils me font honte. Et si ça ne tenait qu'à moi, je leur infligerai des peines de prison exemplaires, de plusieurs semaines à plusieurs mois en fonction de la gravité des destructions dont ils sont les colporteurs. Ils n'ont en effet qu'une seule doctrine : la haine, la violence, la sauvagerie. Ce sont des ignorants, se laissant guider par leurs instincts les plus primaires, les plus primitifs. Ils me rappellent ces vandales, ces Huns du 5e siècle de notre Ère dont on disait que "là où ils passent, l'herbe ne repousse pas".

Ils ne savent même pas qui sont les Huns. Ils se glorifient de n'avoir aucun état d'âme. Ils crachent sur notre patrimoine, sur nos commerces, sur le mobilier urbain, sur tout ce qu'incarne notre société. Ils brulent, ils pillent. Alors que, paradoxalement, quand ils dévalisent les magasins "de marque", ils montrent que tout ce qu'ils désirent, c'est consommer comme les autres!. C'est de profiter de ces avantages et de ses privilèges. Montrant ainsi les contradictions dont sont empreints leurs idéaux fallacieux.

Ce sont, à mes yeux, des minables, des incultes, qui souillent notre pays. Et comme si cela ne suffisait pas, ils appellent des Blacks Blocs de pays voisins pour les épauler dans leurs saccages. Ce qui prouve bien qu'ils ne se sentent pas assez forts, assez légitimes, seuls, pour mener la lutte à laquelle ils ont fait allégeance. Ce qui prouve aussi que ces Blacks-Blocs venus d'ailleurs n'ont aucune aspiration, n'ont aucun modèle, n'ont aucun autre but que celui de détruire et dévaster. En fait, ce ne sont que des "mercenaires de la violence et de la haine" sans foi ni loi qui ne méritent aucune considération, aucune indulgence.

Quelle lutte d'ailleurs ? L'anarchie, le chaos, la destruction du système en place !!! Quelle utopie !!! Pari impossible, infaisable. Ce n'est pas en remplaçant notre système par l'anarchie et la violence que les choses changeront ; et encore moins dans le bon sens. Je le répète, et je le répéterai à chaque fois que nécessaire : je n'aime pas la politique menée par Mr Macron et son Gouvernement. Je suis convaincu que, malgré les mesurettes qu'il a évoqué récemment, celle-ci nous mène droit dans le mur. Elle n'est ni efficace ni socialement équitable. Ce n'est pas elle qui va relever le pouvoir d'achat des classes moyennes ; et encore moins celle des plus démunis et des plus faibles. Elle ne va pas créer de nouveaux emplois, etc.

Cependant, si je ne l'aime pas, je respecte notre Démocratie. Certes, Mr Macron a été élu a une faible majorité à la présidence de la République il y a deux ans à peine. Il faut se souvenir que peu de français sont allé voté. Beaucoup n'ont souhaité voté ni pour Mme LePen, ni pour Mr Macron. Ça a été leur choix. Maintenant, nous avons Mr Macron pour cinq ans. Les seuls à blâmer, ce sont ceux et celles qui ne se sont pas déplacés lors de ces élections pour voter au premier tour pour le candidat de leur choix, et ainsi, pour que Mr Macron ne soit pas en position de force.

Moi, je n'oublie pas cet aspect de la situation d'alors. Ces luttes intestines à Droite comme à Gauche, qui ont affaibli les partis traditionnels, ouvrant ainsi un boulevard à Mr Macron. Et depuis, ces mêmes partis qui ne sont pas capables de se remettre e question, en cause, du fait de la défection de leurs électeurs. Cela faisait quarante ans qu'alternativement, ils étaient au pouvoir. Ils pratiquaient la même politique quelle que soit leur orientation idéologique. Une politique qui a mené à l’élection de Mr Macron. Une politique qui nous a conduit à la situation que nous connaissons aujourd'hui : droit dans le mur.

Ces hommes et ces femmes, ces politiques, se plaignent de Mr Macron et de sa politique qui ne fonctionne pas, qui détériore encore un peu plus l'état de notre pays. Ils n'ont rien fait pour que notre pays se porte mieux. Marine Le Pen ? Laissez moi rire. Elle se dit du cité du peuple, alors qu'elle est milliardaire. Le FN a déjà été à la tète de municipalités. Le bilan en a été désastreux : les fractures entre les diverses populations de ces cités n'ont dès lors cessé de se détériorer. Financièrement, il les a laissé exsangues. J'en passe. Mais là encore, il est tellement plus simple, plus facile, d'oublie, de minimiser.

Aux prochaines élections présidentielles, ceux et celles qui se sont abstenu parce qu'ils ne voulaient pas prendre parti, n'auront qu'à voter. Ceux et celles qui verront leurs élus s'abaisser à participer à des querelles partisanes, aux visées électoralistes, n'auront qu'à s'en détourner. Les gens qui les verront favoriser leurs ambitions personnelles, leurs carrières, et cela à leurs dépends, n'auront qu'à s'en prendre à eux démocratiquement. Les gens qui les ont choisi pour les représenter, n'auront qu'à les démettre de leurs fonctions pour les remplacer par des personnes qu'ils estiment plus compétentes, plus à même de trouver des solutions à leurs difficultés.

Ce n'est pas une fois qu'untel est élu président de la République qu'il faut venir pleurer que ce n'était pas lui pour qui on a voté. C'était avant, lors de la campagne électorale, qu'il fallait influer sur tel ou tel candidat. Ce n'est pas en rejetant la Démocratie que ça améliorera leur situation. D'autres systèmes de gouvernement ont existé - ou existeront probablement -, le fait est, malheureusement, qu'il y au eu, qu'il y a, qu'il y aura, toujours des gens qui s'en sortent mieux que d'autres. Mais cela n'a rien à voir avec les institutions, les lois, etc. C'est la trajectoire individuelle, l'éducation reçue, l'instruction, les compétences, la capacité - ou pas - de trouver des solutions susceptibles de permettre à son existence d'évoluer, etc.

Ceux et celles qui s'acharnent à désigner un autre responsable qu'eux-mêmes se trompent. Si n'importe quelle aide peut - doit - leur être apportée, c'est incontestable, c'est naturel, c'est évident, elle ne peut pas se substituer à leurs initiatives, à leurs décisions, à leurs démarches, etc. Nulle institution ne peut modifier cela. Nul argent supplémentaire ne peut pousser quelqu'un à se prendre en main s'il ne fait pas une part conséquente du travail lui-même. Et venir gémir, pleurer, s'indigner, se révolter, bruler, ne changera cela. Cela se situe au niveau individuel, non au niveau collectif.

Évidemment, ceci n'est pas facile à mettre en place. Aucune solution simple, aisée, rapide, améliorera le quotidien des gens en deux semaines, en deux mois. Il y a tellement de facteurs, tellement de vecteurs, tellement d'attributs, tellement de domaines, à prendre en compte. Mais ça, évidemment, nul n'y songe. Chacun, en égoïste qu'il est, pense à sa propre condition, sans se rendre compte que briser l'ensemble du système, non seulement va casser notre patrie ; et les emporter eux-mêmes dans la tourmente alors qu'ils espéraient en tirer profit. Imbéciles ignares qu'ils sont !!!

Ce n'est pas en claquant des doigts, en détruisant, en montrant du doigt un ennemi à abattre, que les recours providentiels se présenteront à ceux et celles qui ont du mal à boucler leurs fins de mois. Ce n'est pas en se radicalisant, en faisant front commun avec les blacks-blocs, les casseurs, et autres lies de l'Humanité, que le pays, la civilisation, à laquelle ils appartiennent, les favorisera davantage. Bien au contraire, ils contribuent ainsi à creuser leur propre tombe, à fragiliser un peu plus encore notre Terre de France à laquelle je suis si attaché.

De fait, quand je songe à ces Blacks-Blocs et autres Gilets Jaunes radicalisés, pour moi, ce sont des barbares primitifs. Des bêtes sauvages, à la limite de l'humanité puisqu'ils ont perdu toute conscience, toute raison, de ce que je viens de brièvement mentionner ci-dessus. Ou dans mes articles précédents sur le même sujet. Et Dieu sait que, depuis des mois et des années que j'observe ce phénomène de masse nihiliste, j'ai maintes fois détaillé les raisons de l'échec auquel nous faisons face. Car, ces individus qui ont laissé derrière eux leur intelligence, leur capacité à se remettre en question pour progresser dans une direction favorisant leur droit justifié à un niveau de vie tolérable, symbolisent cet échec. Le fait qu'ils ne soient plus qu'un troupeau de loups avides de sang montre à quel point la barbarie et l'ignorance sont toujours aussi présents dans notre modèle de civilisation.

Quand je pense a jadis, où dans notre pays, les gens étaient illettrés, n'avaient pas accès à l'électricité, à internet, à la télévision. Quand je pense qu'ils n'avaient pas accès aux moyens de locomotions, aux téléphones portables, à l'eau courante, aux supermarchés, à l'école, etc. On se dit qu'il y a eu de l'amélioration depuis, que des progrès ont été faits, des progrès qui ont profité à tout le monde. Des progrès auxquels les plus pauvres et les plus démunis ont accès. Je ne parle même pas d'autres populations en Europe ou sur d'autres continents qui vivent dans des conditions plus abominables que dans notre pays. Ce n'est pas une raison, c'est vrai. Cependant, ça permet de relativiser, de remettre les choses dans leur contexte.

Je voudrais bien voir ces Black-Blocs, ces casseurs, ces Gilets Jaunes radicalisés, ces extrémistes de tous poils, revenir en ces temps de jadis. Vivre quelques semaines, quelques mois, dans des pays en guerre, souffrant de la sécheresse, n'ayant pas les conditions de confort minimum auquel chacun a accès dans notre pays. Ça leur montrerait que, malgré les difficultés auxquelles ils doivent faire face, ils ne sont pas les plus malheureux du monde. Je ne dis pas ça pour les culpabiliser. Ils ont le droit, le devoir, d'améliorer leurs conditions. Je les approuve de vouloir aller dans ce sens. Ils ont tout mon soutien, ma bénédiction, mon appui. Comme ils l'ont toujours eu, comme ils l'auront toujours.

Cependant, si la grande majorité des français qui sont dans cette situation sont courageux, volontaires, prêts à se retrousser les manches malgré les épreuves, la maladie, le chômage, etc., il y a cette minorité de casseurs, de Black-Blocs, d’extrémistes, dont ce n'est pas le désir. Eux se moquent de ça. Pire, ils crachent à la figure de ceux et celles dont c'est l'objectif. Ils se servent de leur désespoir, de leur souffrance, pour propager la haine, la violence, l'intolérance.

Alors, pour moi, puisque ces derniers se comportent ainsi, je n'ai aucun remord, aucun regret, à leur encontre. Nul ne les oblige à tout casser, à tout bruler, à tout vandaliser. Nul ne les contraint à prôner la barbarie, le renversement de la République. Et dans ce cas, que les forces de l'ordre interviennent avec fermeté est normal. Elles sont là pour protéger ceux et celles qui manifestent paisiblement. Elles sont là pour éviter qu'ils s'en prennent aux biens et aux personnes. Elles sont là pour les arrêter avec les moyens qui sont à leur disposition.

Ces barbares s'indignent parce qu'il y a parfois des blessés dans leurs rangs. Parce que les policiers les matraquent ou les bousculent. Pauvres enfants !!! Eux, par contre, n'hésitent pas à les caillasser, à les rouer de coups, à les insulter, à scander "suicidez-vous". Qui leur a demandé de transformer nos rues en champs de bataille ? Qui leur à demandé de frapper ces policiers ? Peu importe qui a commencé et pourquoi ? L'autorité de la force publique doit primer sur l'anarchisme et la violence de rue. Pour ma part, je leur ferai subir des peines de prison ferme ; évidemment, en les isolant les uns des autres.

Ne nous étonnons pas que de tels événements se produisent dans notre société actuelle. Celle-ci ne veut ni blessé ni que les services compétents fassent montre d'autorité, quand elle est confrontée a de tels barbares. C'est comme quand deux nations se font la guerre. L'opinion publique souhaiterait que tous ses soldats reviennent en vue, sains et saufs. C'est impossible. C'est infaisable. Une autorité publique doit savoir faire preuve de fermeté. Peu importe que ce soit Mr Macron, Mr Hollande, Mr Chirac, etc. qui soit au pouvoir. Peu importe que ce soit la Gauche ou la Droite qui gouverne. En d'autres temps, certains de nos gouvernants de jadis auraient réprimé ces émeutiers dans le sang. Dans des pays comme la Russie ou la Chine, on n'hésiterait pas à tirer sur la foule.

Bien entendu, ce n'est pas souhaitable, ce n'est pas tolérable. Nous ne sommes pas dans une dictature, malgré que certains et certaines se l'imaginent. Je le répète, dans une dictature, les personnes qui pensent que c'est le cas, seraient déjà en prison. Elles seraient mises au secret, torturées, leurs familles et leurs amis inquiétés. Ces personnes, dès qu'elles s'exprimeraient contre un quelconque organe de l'état sur les réseaux sociaux, verraient la police enfoncer la porte de leur domicile. Elles seraient condamnées sans procès. Les journaux seraient interdits, les émissions satiriques, les théoriciens du complot à la petite semaine, seraient enfermés.

Nous ne vivons pas dans "le meilleur des mondes", et heureusement. Chacun a le droit d'exprimer son opinion, sa vision du monde, son idéal. Nous ne sommes pas tous d'accord les uns avec les autres. Nos pinions, nos idéologies, nos espoirs, divergent, se confrontent, s'affrontent. Et c'est une bonne chose. Cependant, ce n'est pas une minorité qui doit faire la loi en France. Ce ne sont pas des casseurs, des Black-Blocs, des Gilets Jaunes radicalisés, qui doivent dicter leurs conditions à la majorité.

Mème si cette majorité veut le changement, même si elle veut que ses conditions de vie soient améliorées, il y a une chose qu'elle refuse avec la plus grande énergie, c'est ce à quoi nous assistons chaque samedi dans les rues de nos cités. Imaginer que toute une population va rejoindre les rangs d'une infime minorité de fanatiques extrémistes et barbares est un leurre.

Les soubresauts de l'Histoire nous le prouvent à maintes reprises, s'il y a eu des moments où la sauvagerie de quelques hommes s'est exprimée, cela n'a jamais duré bien longtemps. Qu'on l'accepte ou pas, la majorité, même si elle n'est pas satisfaite en tout, préfère, et préférera toujours la paix, le calme, la tranquillité, à la discorde, à la violence, à la haine. Toujours. Ça a été vrai hier, c'est vrai aujourd’hui, ce le sera demain.