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Mes Univers
3 mai 2019

Vendredi 03 Mai 2019 :

X1Aujourd'hui, je réponds brièvement à la question qu'une ou deux personnes m'ont posées dernièrement en commentaires de textes récemment publiés ici :

 
"Dominique, mais tu ne t’arrête jamais ?" Pour leur répondre assez simplement : en fait, non. De mon lever le matin, jusqu'au soir au moment où j'éteins la lumière pour m'endormir, mon esprit est en permanence en ébullition. Le matin, dès mon ordinateur allumé, je suis les dernières informations de l'actualité immédiate. Je suis quelques brèves sur mon fil d'actualité, bien que le plus souvent ce ne soit que des absurdités ou des faits du quotidien de certains et de certaines qui y défilent.
 
Entre 12h et 13h, je rédige pour Facebook un texte tel que celui-ci ; tout en étant conscient que peu de personnes vont s'y attarder. Moins encore, vont les lire jusqu'au bout. Et moins encore, vont les commenter, les partager. Mais bon, j'estime que je dois le faire. Plus : écrire est comme une seconde nature. C'est un besoin aussi vital que manger, dormir, ou respirer.
 
Ensuite, je vais manger. Et mon après-midi, jusque vers 17h - parfois un peu plus, j'entame ma séance d'écriture du livre que je suis progressivement en train d'élaborer. Ensuite, je quitte mon ordinateur. J'allume ma télévision pour visionner des débats, des documentaires, des émissions. Sur l'histoire, sur l'actualité, sur la culture, sur l'art, sur la science... Les émissions que je suis le plus assidument sont : Zone interdite Complément d’enquête, Enquête Exclusive, Cash investigation, Des Racines et des Ailes, Envoyé Spécial, Un jour un destin, j'en passe. Généralement, je les enregistre pour les regarder en fin d'après-midi. Et je ne vous parle même pas de la multitude de documentaires historiques en DVD que j'ai acheté ces derniers mois - tels que "La caméra explore le temps, l'histoire du Christianisme, Corpus Cristi", etc. dans lesquels je me plonge quand je n'ai pas beaucoup d'émissions en retard à visionner.
 
Le soir, après avoir diné vers 20h, je regarde un des nombreux films que j'ai en stock. Soit téléchargés, soit en DVD. Actuellement, une centaine peut-être, attendent que je les visionne. Généralement, comme ils se trouvent sur un clé USB que je peux brancher directement sur mon téléviseur, mon lecteur-enregistreur de DVD peut enregistrer les émissions que j'ai nommées plus haut.
 
Enfin, vers 22h30 ou 23h, je vais au lit pour lire jusque vers 1H du matin. Une trentaine de romans attendent que je m'y plonge. Du fantastique au policier, du roman de terroir au roman historique, du thriller judiciaire à l'héroic fantasy ou à la science fiction, ce ne sont pas les choix qui manquent. Et généralement, j'alterne entre un domaine ou un autre au gré de mes envies.
 
Je lis une centaine de pages par soir environ ; parfois un peu plus, parfois un peu moins. C'est l'un des meilleurs moments de ma journée. Parce que je dois avouer que mes séances d'écriture m'épuisent souvent autant physiquement que mentalement. Parfois, quand j'en ai terminé une, j'ai l'impression d'être passé sous un rouleau compresseur. En même temps, c'est tellement exaltant. Mon esprit fonctionne avec diligence. Les mots défilent presque inconsciemment sous mes doigts. Les images qu'ils dévoilent sont directement issues de mon âme, de ma conscience, de mon savoir, de mes émotions. Et c'est une nécessité vitale pour moi de les mettre sur papier. Même si je sais qu'il y a certains textes qui ne seront jamais lu puisque jamais publié ici, et que d'autres - ceux que je partage ici - sont le plus souvent survolés, puisque considérés par beaucoup comme trop longs.
 
Ma maman m'en fait assez le reproche - c'est pas la seule -, mais c'est mon style littéraire. Quand j'écris sur Facebook, je ne me relis que rarement. Donc, souvent, mes écrits sont bourrés de répétitions, de longueurs, de lourdeurs, de fautes de grammaire, d'orthographe. Par contre, quand il s'agit de mes ouvrages comme mes Chroniques Personnelles, je passe peut-être plus de temps à me relire, à me corriger, à ôter ces lourdeurs, ces répétions, etc, qu'à rédiger le texte en lui-même. Ce nécessite beaucoup de concentration, d'attention, etc. C'est pour cette raison que je ressors de chaque séance littéralement épuisé.
 
Je suis comme ça. Depuis mon adolescence, je l'ai toujours plus ou moins été. Je l'ai déjà retranscris ailleurs, dès cette époque, de grandes interrogations existentielles s’enchainaient mon âme et à mon cœur. "D’où nous venons ? Qui nous sommes en tant qu’espèce ? Quel est notre avenir ? Pourquoi ce besoin irrépressible et irraisonné de croire ? Y a t'il d'autres formes de vie intelligentes ailleurs ? Comment, pourquoi, où ? De quelle manière notre espèce va faire face aux multiples défis qui s'annoncent ? Allons nous partir à la conquête de ce qu'il y a au-delà de notre système solaire ?"...
 
Évidemment, il y a en des tas d'autres. Si in s'est souvent moqué de moi parce que j'étais handicapé, que j'avais une tache de vin, enfant ou adolescent, j'ai souvent été rejeté, rabaissé, humilié, mis de coté, pour cette raison également. J'en décrirai le cheminement dans l'autobiographie que je suis en tain de rédiger actuellement. Il y a tant de choses à dire à ce sujet.
 
J’espère avoir répondu à la question qui m'a été posée ; le plus brièvement que je le pouvais. Je développerais largement dans mes Chroniques tout ce que ce que j viens de révéler sous tends, le pourquoi, le comment, le où, les expériences et l’itinéraire de vie qui ont fait que je fonctionne ainsi. Maintenant, je retourne à la rédaction de mes Chroniques. Et en attendant, je vous souhaite, à tous et à toutes, une bonne journée.
 
Dominique Capo
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