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Mes Univers
19 mai 2019

Nous verrons...

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Pour ceux et celles qui me suivent et qui désirent être rassurés sur mon état de santé, sur ce que je deviens, et sur tout le reste, je leur dirai ceci :
 
J'ai des nouvelles de ma sœur de cœur depuis hier, via tous les canaux de communication que nous employons habituellement. Néanmoins, l'épisode que nous venons de vivre, elle et moi, m'a profondément meurtri. Il m'a profondément bouleversé, pour ne pas en révéler davantage. Jusqu'aux tréfonds de mon âme et de mon cœur, je tiens à le souligner.
 
Il y a trois personnes qui comptent plus que tout pour moi, ici bas : ma compagne Vanessa, avec laquelle je vis depuis quinze ans, et avec laquelle je suis heureux malgré les embuches, les épreuves, les difficultés dues à sa maladie, à son handicap, etc. Ma maman, qui est toujours présente, en toutes circonstances, qui est à mes cotés quoiqu'il advienne. Et puis, il y a ma sœur de cœur et sa famille qui, s'ils ne sont pas de mon sang, sont, après elles, les personnes qui comptent le plus au monde.
 
Elles sont les piliers de mon existence. Ce sont elles qui me permettent d'affronter tout ce que le destin met sur ma route jour après jour, sans repos ni répit. Solitude, blessures, humiliations, abandons, traitrises, oublis, moqueries, j'en passe, me poursuivent depuis que je suis enfant. Je ne suis pas parfait, loin de là, j'en suis conscient. Je suis timide, renfermé, maladroit, passionné, entier, stressé, angoissé, etc. Cependant, nul ici, outre ma sœur de cœur, ne m'a apporté ce réconfort, cette amitié, cette attention, ce désir de dépasser les limites du virtuel pour ancrer notre amitié dans la réalité quotidienne. Personne ici - je ne parle pas de Jérémy ou d'Olivier, ils se reconnaitront ; leur cas est différent - n'a fait le centième de ce que ma sœur de cœur a fait, ou fait, à mon égard.
 
Toucher à elle, à sa famille, c'est comme me blesser moi même. Et ça, je ne peux le tolérer. Je suis quelqu'un de gentil, d'ouvert, de tolérant, d'amical, de sensible, de compréhensif, etc. Trop, sûrement, parce que beaucoup de gens ont tendance à en abuser afin d'en appeler à moi quand ils en ont besoin, et m'abandonner le lendemain quand je ne leur sert plus à rien. Beaucoup ont tendance à vouloir communiquer ici en fonction de leurs intérêts du moment, et non par amitié, désir d'échanger, envie d'approfondir les dialogues pour qu'ils aboutissent finalement ailleurs que sur Facebook.
 
Alors oui, ce n'est pas ce que je cherchais en m'inscrivant sur Facebook. Je considérais ce réseau social comme une passerelle entre la virtualité et le réel. Hélas, comme je l'ai dit dans mon texte précédent, je suis handicapé, malade, je ne peux sortir de chez moi, etc. Malgré tous mes efforts, rien n'a changé de ce point de vue. Il est vrai que je suis, depuis 2002 et mon burn-out, quelqu'un de plus renfermé qu'auparavant, dont il faut savoir briser la carapace, montrer qu'il peut avoir confiance, montrer qu'il n'est pas oublié, délaissé, etc, en permanence. J'ai vécu nombre de traumatismes qui en auraient conduits plus d'un à la folie, croyez moi. La seule façon pour moi de survivre, a été d'écrire, de continuer jour après jour, à relater au travers de mes textes ce qui est important pour moi.
 
Je n'ai pas encore pris de décision. Ça dépendra surtout des suites des événements vécus par ma sœur de cœur récemment. Je n'hésiterai pas à fermer mon compte Facebook afin de la préserver, qu'elle vive sereinement et en paix. Pour qu'elle et moi nous puissions échanger sans qu'un intrus s'en prenne à elle, à sa famille, à ses amis, et à moi par la même occasion. Ça me fait trop mal pour elle, pour les siens, pour moi. Nous verrons bien dans les temps qui viennent.
 
Quant à ceux et celles qui désirent continuer à communiquer avec moi d'une façon ou d'une autre, j'ai Skype, le téléphone, une adresse mail, se rencontrer éventuellement. Ce ne sont pas les moyens qui manquent. Je doute cependant qu'aucun de ceux ou de celles pour lesquels 'ai de l'affection ici ne s'y essaye ; pour tout un tas de raisons qui leur appartient, et que j'ai déjà évoqué précédemment dans un texte sur ce sujet.
 
Nous verrons...
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